[Enquist, Anna] Le secret
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Le secret
[Enquist, Anna] Le secret
LE SECRET
Roman édité chez Acte Sud en mars 2003
230 pages
Résumé
Très tôt bercée par la voix de sa mère et par le piano de son maître de chant, Dora Dierks n'a jamais vécu que pour la musique, jusqu'à ce que la maladie l'oblige à interrompre une carrière prometteuse. Aujourd'hui elle affronte, pour la première fois depuis des décennies, un grand piano noir qu'elle a fait installer dans sa nouvelle demeure. Des premières heures de sa vie à cette tentative de renaissance, son histoire se recompose peu à peu, au fil des silences qui ont construit sa personnalité : la sombre réserve de son père, les secrets de sa mère, le mutisme de son frère handicapé, les soupirs du professeur de piano. Mélancolique et passionnée, cette confession à la troisième personne, parle de la puissance de la musique face à la vanité du langage, de la faiblesse humaine et du grand chagrin, de l'amour fou et du Concerto italien de Bach.
Mon ressenti
La musique est un art exact qui génère bien des émotions chez chacun d’entre nous mais nous ne la vivons pas de la même façon. Dora est une « vieille » femme lorsque le lecteur fait sa connaissance. Au travers ses souvenirs de petite fille et la femme isolée, malade qu’elle est devenue, c’est sa construction et son évolution que nous suivons, rythmées par la construction d’un morceau de musique, joué sur un piano. Entre noir et blanc, le livre oscille entre deux époques, passé et présent.
Si la musique est devenue sa colonne vertébrale ; le silence et l’isolement deviendront son « tombeau ». Le livre est construit sur la dualité : l’énergie pour survivre, pour devenir une grande reconnue dans la maîtrise de son art, l’isolement, le renoncement, le dépassement, la passion, le sacrifice…
Je n’envie pas Dora, je l’ai découverte avec bonheur : petite fille qui découvre la musique avec un professeur particulier, dans une famille touchée par la maladie… jouer faisait entrer le soleil. A partir de quel moment, la découverte puis la passion se transforme en excès balayant tout sur son passage : oubliant ce que l’on est, faisant petit à petit le vide pour se transformer en obsession ? C’est avec tristesse que je l’ai accompagnée dans son âge adulte lorsque la maladie (rhumatismes au niveau de ses articulations des mains…) l’oblige à arrêter de jouer. C’est le vide, le néant.
C’est en racontant son histoire que Dora livre son secret. L’art vaut-il ce sacrifice ultime de soi ?
A découvrir en écoutant le Concerto italien de Bach.
Roman édité chez Acte Sud en mars 2003
230 pages
Résumé
Très tôt bercée par la voix de sa mère et par le piano de son maître de chant, Dora Dierks n'a jamais vécu que pour la musique, jusqu'à ce que la maladie l'oblige à interrompre une carrière prometteuse. Aujourd'hui elle affronte, pour la première fois depuis des décennies, un grand piano noir qu'elle a fait installer dans sa nouvelle demeure. Des premières heures de sa vie à cette tentative de renaissance, son histoire se recompose peu à peu, au fil des silences qui ont construit sa personnalité : la sombre réserve de son père, les secrets de sa mère, le mutisme de son frère handicapé, les soupirs du professeur de piano. Mélancolique et passionnée, cette confession à la troisième personne, parle de la puissance de la musique face à la vanité du langage, de la faiblesse humaine et du grand chagrin, de l'amour fou et du Concerto italien de Bach.
Mon ressenti
La musique est un art exact qui génère bien des émotions chez chacun d’entre nous mais nous ne la vivons pas de la même façon. Dora est une « vieille » femme lorsque le lecteur fait sa connaissance. Au travers ses souvenirs de petite fille et la femme isolée, malade qu’elle est devenue, c’est sa construction et son évolution que nous suivons, rythmées par la construction d’un morceau de musique, joué sur un piano. Entre noir et blanc, le livre oscille entre deux époques, passé et présent.
Si la musique est devenue sa colonne vertébrale ; le silence et l’isolement deviendront son « tombeau ». Le livre est construit sur la dualité : l’énergie pour survivre, pour devenir une grande reconnue dans la maîtrise de son art, l’isolement, le renoncement, le dépassement, la passion, le sacrifice…
Je n’envie pas Dora, je l’ai découverte avec bonheur : petite fille qui découvre la musique avec un professeur particulier, dans une famille touchée par la maladie… jouer faisait entrer le soleil. A partir de quel moment, la découverte puis la passion se transforme en excès balayant tout sur son passage : oubliant ce que l’on est, faisant petit à petit le vide pour se transformer en obsession ? C’est avec tristesse que je l’ai accompagnée dans son âge adulte lorsque la maladie (rhumatismes au niveau de ses articulations des mains…) l’oblige à arrêter de jouer. C’est le vide, le néant.
C’est en racontant son histoire que Dora livre son secret. L’art vaut-il ce sacrifice ultime de soi ?
A découvrir en écoutant le Concerto italien de Bach.
Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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