[Cartwright, Justin] L'argent des autres
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[Cartwright, Justin] L'argent des autres
[Cartwright, Justin] L'argent des autres
[Cartwright, Justin]
L’argent des autres
Ed.Jacqueline Chambon janvier 2014
ISBN 978 2 330 02726 1
290 pages
Quatrième de couverture
A son décès, Sir Harry Trevelyan-Tuhal laissera derrière lui la banque privée Tubal & Co., fondée par son ancêtre en 1671, de somptueuses demeures à Chelsea, à Antibes et en Toscane, un yacht de luxe et une précieuse collection de Matisse et de Cézanne. Victime de plusieurs AVC, il ne sait pas que le yacht est déjà vendu à un oligarque russe. Ni que son épouse Fleur entretient une relation avec son professeur de gym.
Ni que son fils Julian s'apprête à vendre la banque, plombée par les créances douteuses, et se livre à des tours de passe-passe comptables afin d'embellir la mariée. Victime collatérale de ces manipulations, le folklorique Artair MacCleod, un auteur dramatique aux ambitions déçues qui vivote en montant des pièces pour enfants dans un coin des Cornouailles, ne reçoit plus la rente que Sir Harry lui avait accordée à vie en échange de la promesse de ne plus jamais entrer en contact avec Fleur.
Lorsqu'il s'en ouvre à une jeune blogueuse venue faire un reportage sur l'activité culturelle locale, il ignore qu'il va précipiter la fin de toute une époque... Avec drôlerie et intelligence, Justin Cartwright livre dans ce roman le subtil portrait d'un monde, d'une classe, et use de toute la palette de la satire sociale pour dépeindre les travers d'un siècle où certains tiennent le haut du pavé grâce à l'argent des autres.
Tragicomédie éclairée par un humour féroce, L'Argent des autres est, au plus haut point, un roman de son temps.
Mon avis
Dans ce roman, Justin Cartwright nous entraine dans l’univers de la haute finance. La vénérable banque Tubal & CO est fragilisée par les crédits hasardeux que Julian Trevelyan-Tubal a investis. Cela sans l’avis de Sir Harry Trevelyan-Tubal son père, aïeul très respecté, qui victime d’un AVC ne sait plus s’exprimer, devenant sénile, le vieillard sera à l’abri de la déconfiture. C’est donc Julian qui trahissant son père vend la banque, créant ainsi de grands bouleversements dans la famille. J’ai ressenti une profonde sympathie pour la détresse du vieil homme, j’ai admiré la patience et la gentillesse d’Esther, son infirmière, il y a aussi les errements amoureux de Fleur, s’amusant avec un gigolo. J’ai trouvé la jeune bloggeuse attachante et naïve qui sur son blog laisse échapper quelques insinuations sur les déboires de la banque pour aider un auteur dramatique sponsorisé par cette dernière. C’est avec une plume élégante que Justin Cartwrigth nous invite dans un monde vaniteux, d’une façon subtile et décapante, un monde de pouvoir et d’argent, de vanité, de snobisme et d’orgueil. Un très bon livre, qui me fait ressentir que l’auteur dénonce beaucoup de vérités actuelles ou les grands écrasent les petits. Me tromperais-je ??
L’argent des autres
Ed.Jacqueline Chambon janvier 2014
ISBN 978 2 330 02726 1
290 pages
Quatrième de couverture
A son décès, Sir Harry Trevelyan-Tuhal laissera derrière lui la banque privée Tubal & Co., fondée par son ancêtre en 1671, de somptueuses demeures à Chelsea, à Antibes et en Toscane, un yacht de luxe et une précieuse collection de Matisse et de Cézanne. Victime de plusieurs AVC, il ne sait pas que le yacht est déjà vendu à un oligarque russe. Ni que son épouse Fleur entretient une relation avec son professeur de gym.
Ni que son fils Julian s'apprête à vendre la banque, plombée par les créances douteuses, et se livre à des tours de passe-passe comptables afin d'embellir la mariée. Victime collatérale de ces manipulations, le folklorique Artair MacCleod, un auteur dramatique aux ambitions déçues qui vivote en montant des pièces pour enfants dans un coin des Cornouailles, ne reçoit plus la rente que Sir Harry lui avait accordée à vie en échange de la promesse de ne plus jamais entrer en contact avec Fleur.
Lorsqu'il s'en ouvre à une jeune blogueuse venue faire un reportage sur l'activité culturelle locale, il ignore qu'il va précipiter la fin de toute une époque... Avec drôlerie et intelligence, Justin Cartwright livre dans ce roman le subtil portrait d'un monde, d'une classe, et use de toute la palette de la satire sociale pour dépeindre les travers d'un siècle où certains tiennent le haut du pavé grâce à l'argent des autres.
Tragicomédie éclairée par un humour féroce, L'Argent des autres est, au plus haut point, un roman de son temps.
Mon avis
Dans ce roman, Justin Cartwright nous entraine dans l’univers de la haute finance. La vénérable banque Tubal & CO est fragilisée par les crédits hasardeux que Julian Trevelyan-Tubal a investis. Cela sans l’avis de Sir Harry Trevelyan-Tubal son père, aïeul très respecté, qui victime d’un AVC ne sait plus s’exprimer, devenant sénile, le vieillard sera à l’abri de la déconfiture. C’est donc Julian qui trahissant son père vend la banque, créant ainsi de grands bouleversements dans la famille. J’ai ressenti une profonde sympathie pour la détresse du vieil homme, j’ai admiré la patience et la gentillesse d’Esther, son infirmière, il y a aussi les errements amoureux de Fleur, s’amusant avec un gigolo. J’ai trouvé la jeune bloggeuse attachante et naïve qui sur son blog laisse échapper quelques insinuations sur les déboires de la banque pour aider un auteur dramatique sponsorisé par cette dernière. C’est avec une plume élégante que Justin Cartwrigth nous invite dans un monde vaniteux, d’une façon subtile et décapante, un monde de pouvoir et d’argent, de vanité, de snobisme et d’orgueil. Un très bon livre, qui me fait ressentir que l’auteur dénonce beaucoup de vérités actuelles ou les grands écrasent les petits. Me tromperais-je ??
lalyre- Grand sage du forum
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