[Hwang, Sok-yong] Princesse Bari
2 participants
Page 1 sur 1
Votre avis?
[Hwang, Sok-yong] Princesse Bari
Auteur: HWANG Sok-yong
Editions : Philippe Picquier
Date de parution en France: Aout 2013
Collection: Littérature grand format
ISBN :978-2-8097-0932-2
Nb. de pages: 251 pages
Quelques mots sur l'Auteur:
Né en 1963 en Mandchourie , où sa famille avait fui l'occupation japonaise, Hwang Sok-yong arrive en Corée en 1945, d'abord au Nord, puis au Sud.
Il combat les régimes autoritaires, est emprisonné pour ses idées et milite pour la réconciliation des deux Corées.
Son œuvre, traduite dans le monde entier, témoigne de ses combats pour la liberté.
Quatrième de couverture
Princesse Bari conte l’histoire d’une jeune fille, frêle et courageuse, qui fuit la Corée du Nord à la fin des années 1990, se réfugie un moment en Chine avant de traverser l’océan à fond de cale d’un cargo et de débarquer dans un Londres clandestin où se côtoient toutes les langues et religions. A Londres, Bari gagne sa vie comme masseuse, mais elle ne soigne pas seulement les corps, elle console aussi les âmes. Car Bari a hérité de sa grand-mère des dons de voyance qui lui permettent de voyager dans les rêves et de lire les cauchemars dont souffrent les autres. Ce roman habité par l’âme d’une jeune fille affrontant seule, avec confiance et obstination, de terribles épreuves, puise aux sources anciennes du chamanisme coréen : il transfigure une très ancienne légende où une princesse abandonnée va chercher à l’autre bout du monde l’eau de la vie qui permettra aux âmes des morts de connaître enfin l’apaisement. « Princesse Bari est un livre sur la migration et l’harmonie, dit Hwang Sok-yong. Si quelqu’un me demandait à quoi ce monde ressemble, je dirais qu’il est comme un groupe d’oiseaux s’élevant en tournoyant dans les airs, et j’espère que mon écriture va leur permettre de se poser à nouveau. »
Mon Avis:
C'est un roman plein de poésie mais aussi de douleur qui s'appuie sur une légende coréenne "Princesse Bari".
Le récit commence en Corée dans les années de grande famine, la famille souffre, Bari est la 7ème fille du couple, alors qu'on espérait un garçon pour aider à vivre.
Son père la rejette et abandonne le foyer, sa mère essaie de la perdre, mais sa Grand-Mère avec le chien de la maison la retrouvera et la protègera.
Elle sera longtemps sans nom, puis on l’appellera Bari (comme la princesse du conte coréen très populaire...) Bari signifie "l'abandonnée".
Princesse Bari a écrit:«...ma grand-mère a décidé de m’appeler Bari, l’abandonnée. Mais ce n’est que beaucoup plus tard , après avoir éprouvé mille tourments à travers le vaste monde, que j’ai compris le sens du nom choisi pour moi par mon aïeule.»
Sa vie ne sera que fuite, misère et perte de tous ceux qu'elle aime.
Il y aura le passage en chine ou la vie s'avère encore plus difficile, puis la longue migration vers Londres ou elle ne pourra vivre au grand jour faute de papiers en règle....
C'est là une prise de conscience pour certain, une confirmation pour d'autres de la vie de misère de ces pays totalitaires ou l'instabilité
n'engendre que famine et épidémie.
Bari arrivera à survivre grâce au don de chaman hérité de sa Grand-Mère, sa possibilité d'aider les souffrances par ses rêves et ses cauchemars,
et sa connaissance de masseuse des pieds qui soulage les douleurs et les malheurs et que sa Grand-Mère lui a enseigné.
Ce livre qui pourrait donner l'espoir dans l'humain et son devenir, alors que Bari a retrouvé un semblant de vie normale, s'évanouit à la dernière page,
La violence est un éternel recommencement.
Je donne 9/10 et un coup de cœur
Dernière édition par Step le Lun 11 Mai 2015 - 16:23, édité 2 fois
_________________
Mes listes 2023
Mes listes 2024
----------------------------------------
Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 11376
Localisation : France
Emploi/loisirs : Lecture, cinéma, animaux, ....
Genre littéraire préféré : Romans contemporains ou non, policiers/thrillers, un peu tout. Pas de BD
Date d'inscription : 12/04/2012
Re: [Hwang, Sok-yong] Princesse Bari
Merci Nisa pour ton passage
_________________
Mes listes 2023
Mes listes 2024
----------------------------------------
Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 11376
Localisation : France
Emploi/loisirs : Lecture, cinéma, animaux, ....
Genre littéraire préféré : Romans contemporains ou non, policiers/thrillers, un peu tout. Pas de BD
Date d'inscription : 12/04/2012
Re: [Hwang, Sok-yong] Princesse Bari
Bari est la septième fille d'une famille de Corée du Nord. Elle porte le nom d'une princesse dans une légende, une princesse qui a été abandonnée à sa naissance. Dans les années 1990, à 15 ans, elle fuit son pays pour passer en Chine, puis traverse les océans au fond d'un bateau cargo pour rejoindre l'Angleterre. Comme tous les clandestins, de nombreuses épreuves se dressent sur son chemin, qu'elle affronte avec l'aide des esprits et de son don de voyance.
Lu pour le challenge Partage Lecture 2015/2016.
Il est difficile de donner un avis sur ce livre.
Il est original, puisque l'auteur utilise les rêves et les légendes pour décrire des scènes difficiles et aider l'héroïne à avancer. Bari a un don de voyance et peut communiquer avec les personnes qui ont quitté ce monde ce qui donne une dimension fantastique au récit.
L'histoire de Bari ne peut laisser insensible et nous fait vivre les difficultés de l'immigration. L'auteur fait passer de vrais messages. Il dénonce par exemple l'amalgame entre terrorisme et religion musulmane, ou l'esclavage moderne dirigé par les passeurs chinois.
Malgré cela, je n'ai que moyennement apprécié ce livre.
Je pense que c'est l'écriture qui m'a gênée. Est-ce lié à la traduction ? Je ne sais pas. Mais je n'ai pas retrouvé le charme et la sensibilité que je ressens à la lecture d'autres récits d'auteurs asiatiques, chinois ou japonais. J'ai l'impression d'avoir survolé l'histoire sans réussir à entrer dedans et à réellement m'intéresser à ce que vit cette jeune fille.
C'est dommage, car je pense que l'idée de mélanger la narration d'un conte traditionnel et la description des réalités du monde actuel est une belle idée.
***
Lu pour le challenge Partage Lecture 2015/2016.
Il est difficile de donner un avis sur ce livre.
Il est original, puisque l'auteur utilise les rêves et les légendes pour décrire des scènes difficiles et aider l'héroïne à avancer. Bari a un don de voyance et peut communiquer avec les personnes qui ont quitté ce monde ce qui donne une dimension fantastique au récit.
L'histoire de Bari ne peut laisser insensible et nous fait vivre les difficultés de l'immigration. L'auteur fait passer de vrais messages. Il dénonce par exemple l'amalgame entre terrorisme et religion musulmane, ou l'esclavage moderne dirigé par les passeurs chinois.
Malgré cela, je n'ai que moyennement apprécié ce livre.
Je pense que c'est l'écriture qui m'a gênée. Est-ce lié à la traduction ? Je ne sais pas. Mais je n'ai pas retrouvé le charme et la sensibilité que je ressens à la lecture d'autres récits d'auteurs asiatiques, chinois ou japonais. J'ai l'impression d'avoir survolé l'histoire sans réussir à entrer dedans et à réellement m'intéresser à ce que vit cette jeune fille.
C'est dommage, car je pense que l'idée de mélanger la narration d'un conte traditionnel et la description des réalités du monde actuel est une belle idée.
Tout au long de ce périple jusqu'à Puryong, j'en ai croisé tant et tant de ces fantômes qui, la nuit, erraient par les champs et les villages ! Quand ils passaient par les chemins déserts, même les grands arbres geignaient d'une plainte sourde et sinistre, on aurait dit le souffle d'un vent mauvais. Lorsque, beaucoup plus tard, j'ai découvert tous ces gens heureux de vivre dans leurs grandes villes éclatantes de lumières, j'ai éprouvé un cruel sentiment d'amertume en me disant que le monde nous avait complètement oubliés, abandonnés à notre sort.
Dans le conte de ma grand-mère, la princesse Bari épousait un totem. J'ai repensé à tout ce temps qu'elle devait passer en sa compagnie, se sacrifiant pour lui, allant chercher du bois, puisant de l'eau, lui donnant des enfants, tenant son ménage. Et ce pendant trois fois trois ans !
Et j'ai fini par comprendre que vivre, c'est attendre et patienter. Même si nos espérances ne sont pas comblées, l'essentiel est de vivre et de laisser le temps faire son œuvre.
La haine, c'est un enfer que l'on crée soi-même. Dieu attend calmement que nous nous libérions de ce joug et que nous nous approchions de lui.
Invité- Invité
Re: [Hwang, Sok-yong] Princesse Bari
Lu dans le cadre du challenge PL 2015/2016
Il aura fallu du temps pour que je finisse par le lire mais c'est fait.
Une fois entre mes mains, j'ai lu le livre assez rapidement.
Pour ma part, j'ai bien aimé l'écriture, j'ai trouvé ce livre facile à lire. Par contre, je n'ai pas accroché aux rêves et aux visions. Et comme ils prennent pas mal de place dans ce roman, j'ai "juste" apprécié cette lecture alors que j'ai trouvé le thème de l'immigration très bien traité. J'ai été sensible à la vie de Bari, malheureusement, ses visions m'ont un peu laissé sur le côté.
Je vote apprécié.
Il aura fallu du temps pour que je finisse par le lire mais c'est fait.
Une fois entre mes mains, j'ai lu le livre assez rapidement.
Pour ma part, j'ai bien aimé l'écriture, j'ai trouvé ce livre facile à lire. Par contre, je n'ai pas accroché aux rêves et aux visions. Et comme ils prennent pas mal de place dans ce roman, j'ai "juste" apprécié cette lecture alors que j'ai trouvé le thème de l'immigration très bien traité. J'ai été sensible à la vie de Bari, malheureusement, ses visions m'ont un peu laissé sur le côté.
Je vote apprécié.
Sujets similaires
» [Hwang, Sok-yong] Au soleil couchant
» [Kim, Seung-Hee] Princesse Bari
» [Hwang, Misun] Mon amie Momo
» [Jungeun, Hwang] Je vais ainsi
» [Kang, Yong-heul] Au pays du matin calme
» [Kim, Seung-Hee] Princesse Bari
» [Hwang, Misun] Mon amie Momo
» [Jungeun, Hwang] Je vais ainsi
» [Kang, Yong-heul] Au pays du matin calme
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum