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[Kang, Yong-heul] Au pays du matin calme

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Message par Dulcie Mar 15 Oct 2024, 06:20

 [Kang, Yong-heul] Au pays du matin calme Kang_110

LE LIVRE DE POCHE (1967)
380 pages

Lu pour la lecture commune de Septembre, Octobre, Novembre 2024

L’auteur :
Écrivain à la double nationalité coréenne et américaine, il signait Younghill Kang. Né le 5 juin 1898 dans le nord de la Corée et décédé 2 décembre 1972 à Satellite Beach.
Après sa participation aux mouvements pour l'indépendance de la Corée, il a émigré d'abord au Canada puis aux États-Unis, en 1921, pays où il a vécu jusqu'à sa mort en 1972. Il est diplômé des universités de Boston puis de Harvard.
Il a d'abord écrit en japonais et en coréen avant de commencer à écrire en anglais, en 1928, avec l'aide de son épouse américaine, Frances Keeley. Il a travaillé en tant qu'éditeur pour l'Encyclopedia Britannica et enseigné l’anglais à l'université de New York, où il a bénéficié du soutien des universitaires américains pour la publication de son premier roman « The Grass Roof », traduit en français avec le titre « Au pays du matin calme ».

Présentation de l’éditeur :
Imagine un pays où il suffit d'être poète pour que toutes les portes s'ouvrent, pour que les honneurs et les cadeaux pleuvent. Ainsi en est-il depuis des millénaires en Corée, jusqu'au début du XXe siècle. Presqu'île séparée de la Chine par la mer Jaune, c'est un empire dominé par la morale de Confucius : le culte des valeurs éthiques et esthétiques, le respect de la tradition en ont fait une nation où le lettré est placé au premier rang de la société; une nation ignorante de la fièvre de progrès qui échauffe l'Occident et, par contagion, le japon - son turbulent voisin à l'étroit sur ses îles. Dans ce «pays de l'Utopie», une paix dorée règne encore en 1903 quand naît Chung-Pa (le futur Younghill Kang). Comme son oncle le Fou-Poète, il ambitionne de devenir pak-sa, un lettré, mais le coup de force japonais de 1907 anéantit ses projets. Assimiler la science occidentale est nécessaire pour survivre, il en a une si vive conscience qu'il s'insurge contre la tradition et s'enfuit afin d'étudier dans une école occidentale. Parvenu au confluent de deux civilisations, Younghill Kang a su merveilleusement décrire la mort de l'une et ses propres efforts pour s'intégrer dans l'autre. C'est tout un passé à jamais révolu qu'il évoque avec tendresse et humour au fil de ce récit autobiographique.

Mon avis :
Le livre raconte la vie du protagoniste enfant, puis adolescent, jusqu’à son immigration aux États-Unis.
La première partie décrit un style de vie tranquille, celui d’une enfance à Song-Dune-Chi, qui signifie le village des pins, dans le Hamkyong nord-coréen actuel. Le protagoniste est préparé pour devenir un futur érudit. Mais pour l’instant, même s’il passe de longues heures à lire et commence à écrire quelques poèmes, il s’adonne aux jeux et aventures d’un gamin, en compagnie des autres enfants du village. Que ce soit au dehors ou au sein de sa famille, l’auteur saisit toujours l’occasion pour décrire les us et coutumes coréens en ce début de XXème siècle, tels le déroulement d’un mariage ou d’un enterrement. Nous apprenons aussi les règles qui régissent les relations des hommes et des femmes entre eux. Cette première partie se termine avec l’arrivée des Japonais en Corée et les exactions qui s’en suivent.
La seconde partie décrit le désir d’apprendre de Chung-Pa, quittant le village contre la volonté de son père et marchant jusqu’à Séoul en utilisant quelques pièces de monnaie, son charme et sa discrétion. Nous en apprenons davantage sur son éducation à Séoul, dans une école japonaise, et son courage pour se rendre au Japon, toujours pour s’instruire.
À la fin de l’ouvrage, il retourne en Corée et continue à étudier à Séoul.
Il assiste à la déclaration d’indépendance, en 1919, et est emprisonné par les japonais. Dès sa sortie de prison il trouve enfin un moyen de se rendre aux États-Unis.

L’intérêt de cette autobiographie est qu’elle capture l’image de la Corée, un instantané de la vie de ce pays au début du XXème siècle.
L’auteur l’a écrite dix ans après son arrivée aux États-Unis. Son style est simple, presque exclusivement narratif avec de nombreuses répétitions qui l’alourdissent.  Les descriptions de la nature, de l’architecture n’ont rien d’original tout comme, plus tard,  celles de ses sentiments politiques et amoureux. Toutefois l’insertion de poèmes, pas seulement coréens, rend le récit plus « élaboré ».
D’autre part, je conçois qu’il l’ait rédigée au début des années trente et que les mentalités étaient disons très sectaires mais ce qui est dit montre bien son racisme et ses jugements à l’emporte-pièces sur les chinois et les japonais :

P 273 :… j’étais noir comme un petit nègre de Virginie car la poussière m’avait teint.
De la page 286 à la 289, il lance une longue comparaison entre les trois races (oui, il emploie bien ce terme) et commence les phrases par : les Japonais sont comme ceci ou un Chinois est comme cela et les Coréens encore autrement. Cela se termine par un dicton coréen : « Si vous êtes trop grand, trop supérieur pour être un Japonais, et trop raffiné pour être un Chinois, alors vous devez être Coréen ».
Bien-sûr !

Comme spécifié plus haut, beaucoup de répétitions : sans la liseuse, je n’ai pas pu dénombrer le nombre de fois où « mon oncle le Fou-Poète », « mon oncle pak-sa », « mon jeune oncle », « ma grand-mère », « ma grosse tante » reviennent mais c’est assez conséquent.
La traduction de Claudine Decourcelle (depuis un manuscrit en anglais), est déplorable :
Il m’a souvent semblé que l’imparfait est employé à la place du passé simple. C’est assez dérangeant.
Des verbes mal choisis comme :

P 121 : «  Les Japonais ne sentent pas à ce sujet comme les gens de mon pays qui furent choqués de voir des hommes et des femmes montrer leurs cuisses nues… »
Cela ne veut rien dire.

P 213 : « Le contraste entre mon monde intérieur… et le monde où je vivais,… m’excitait à faire d’innombrables projets…"
Je pense qu’elle a voulu écrire « m’incitait ».

Tout au long du livre, quand il s’agit de sommes d’argent, elle parle de Francs. Franchement en quoi cela pouvait être gênant de laisser la monnaie citée par l’auteur ? Une note en bas de page avec une conversion suffisait.


En résumé, et si je mets dans la balance les petits moments agréables et ce que j’ai pu apprendre sur l’histoire de la Corée en face de tout ce qui m’a dérangée, je n’ai pas beaucoup apprécié cette lecture.
Dulcie
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