[Slaughter, Karin] Mort aveugle
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[Slaughter, Karin] Mort aveugle
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Paul THOREAU
Editeur : Le Livre de poche
Nombre de pages : 503
1ère édition française : Grasset et Fasquelle, 2002
Quatrième de couverture (un peu modifié par mes soins car très inexact) :
La jeune Sara Linton est pédiatre et, à l’occasion, médecin légiste à Grant County, une paisible bourgade du Sud des Etats-Unis. Un jour, elle découvre Sibyl, la sœur aveugle de [Léna, une inspectrice de la ville], violée et sauvagement mutilée…
Tout semble indiquer qu’un fanatique religieux s’apprête à instaurer la terreur dans cette petite ville où de vieilles haines racistes ressurgissent.
L’enquête piétine et certains habitants souhaitent faire justice eux-mêmes. D’autant [que dans le même temps, une étudiante, Julia Matthews, a disparu du campus. S’agit-il du même homme ou a-t-on affaire à deux enquêtes bien distinctes et donc deux criminels qui sévissent dans la même ville ?] (…)
Mon avis :
J’étais pressée de débuter cette autre série d’une auteure que j’ai découverte il y a peu avec Irréparable, qui met en scène l’agent Will Trent du GBI et Faith Mitchell.
Dans Mort aveugle, le décor n’est pas très éloigné puisque l’on reste en Géorgie mais Grant County n’a rien à voir avec Atlanta. C’est une petite ville du Sud, avec ses préjugés bien implantés et qui ont la vie dure, où tout le monde se connait et où les rumeurs vont bon train. On y fait la connaissance de Sara Linton, médecin légiste, très froide au premier abord, et Jeffrey Tolliver, son ex-mari, chef de la police locale, beaucoup plus sympathique, ainsi que de son équipe dont Léna Adams, sœur de la première victime, une petite teigneuse, toujours sur la défensive, qui réagit au quart de tour et n’aime personne. Un portrait peu flatteur, certes, vous comprendrez donc qu’il m’a fallu un certain temps avant de véritablement m’attacher à ce duo (car pour Léna, ce n’est toujours pas gagné, même après ce qui lui arrive dans les dernières pages). Ce n’était pas acquis d’avance mais progressivement, on rentre dans leur univers et leur intimité, on apprend à mieux les connaitre, on comprend leurs réactions, à la lumière de leur vécu. Ici encore, la vie privée des enquêteurs prend une grande place mais l’enquête n’est pas négligée pour autant, même si elle prend son temps avant d’être dénouée, dans les toutes dernières pages. Impossible donc de mettre le doigt sur l’identité du tueur tant que l’auteur ne lâche pas elle-même l’information. Il faut donc accepter de se laisser porter. Mon gros bémol concerne les sévices infligés aux victimes, difficilement supportables. J’ai souvent eu l’impression de tomber dans la surenchère, l’auteure en faisant beaucoup trop à mon avis, ce que je n’avais pas noté dans Irréparable. Peut-être est-ce dû au fait qu’il s’agit d’un de ses premiers romans, elle n’avait pas encore appris à doser ou peut-être que cela tient au fait qu’un des personnages principaux est légiste, les faits étant présentés de manière plus cliniques, impression que j’ai également ressentie lors des passages à la morgue, pendant les autopsies. On est parfois à la limite du dégoûtant, tombant presque dans le glauque. A ne pas mettre entre toutes les mains donc…
Invité- Invité
Re: [Slaughter, Karin] Mort aveugle
Merci Alexielle pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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