[Calvino, Italo] Marcovaldo ou les saisons en ville

[Calvino, Italo]
Marcovaldo ou les saisons en ville
ISBN 9782211087100
181 pages



Présentation de l’éditeur

Marcovaldo est manoeuvre. Il est pauvre et chargé de famille. Mais il rêve beaucoup. A la nature, surtout, qui n'est guère présente dans l'univers d'asphalte et de béton où il lui faut vivre. Cela lui vaudra une suite d'aventures et de mésaventures, où on le verra successivement cueillir des champignons à l'arrêt du tram, prendre un bien curieux bain de sable, s'amouracher d'une plante d'appartement singulièrement envahissante, être amené - par un chat dont il est l'ami et, accessoirement, par une truite - à rencontrer une étrange vieille marquise, et faire bien d'autres choses encore. On pourrait dire de Marcovaldo que c'est un chariot père de famille.


Mon avis
Ce livre n'est pas facile à résumer car il s'agit ici bien de petites nouvelles qui se succèdent tout au long du livre comme se succèdent les saisons au fil des ans.
Mais bon le but n'est pas de résumer un livre mais d'en faire ressentir ce que l'on a soi-même éprouvé.
Même si je le fais après la bataille, j'avais prévu de lire ce livre dans le contexte d'une lecture commune. C'est un livre que j'avais déjà lu en étant au lycée et que j'ai relu avec toujours le même plaisir.
Ce personnage de Marcovaldo est pour moi des plus attachants. Petit employé qui a l'impression d'avoir une vie monotone. Père d'une famille de 3 enfants. Il vit avec sa femme et ses trois enfants dans un tout petit réduit d'une pièce. Mais là où sa vie ne l'amuse guère, il a su dépasser ce que voit le simple citadin. Pour s'évader il s'est ouvert au monde de la nature. La nature par ses bruits, par ses odeurs, par ses couleurs...
Chaque nouvelle à chaque saison nous relate un petit moment de sa vie où quelque chose s'est déroulé, quelque chose qui a égayé sa vie en le faisant sortir de cette vie en ville faite pour que les gens agissent tels des automates. Il sait alors se ravir d'un rien par une lumière d'un emplacement publicitaire, par une petite plante qui refuse de grandir, par un lapin qui l'a pris d'amitié lorsqu'il était à l'hôpital.

Je pourrais encore raconter nombre d'anecdotes ou points de vue mais je ne peux que vous conseiller de le lire. Je ne peux le garantir pour vous, mais j'ai passé un très bon moment de lecture

Merci Loïc pour ta critique   

Merci louloute