[Fontenay, Elisabeth (de)] Le silence des bêtes
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Le silence des bêtes
[Fontenay, Elisabeth (de)] Le silence des bêtes
Titre : Le silence des bêtes
Auteur : Elisabeth de Fontenay
Philosophe et essayiste française
Née en 1934
Editions : Points, 2013
Déjà paru chez Fayard, 1998
Genre : Philosophie
(Ethique animale)
Quatrième de couverture :
Elisabeth de Fontenay retrace dans ce livre le cheminement de la pensée occidentale relative à l'animalité à travers les travaux des philosophes antiques jusqu'à ceux des penseurs de notre temps. La question de l'animalité s'est posée de tous temps et elle sous tend aussi et surtout celle de la définition du "propre de l'homme". Les tentatives de définir les frontières entre l'humanité et l'animalité ont été contradictoires tout au long de l'histoire de la pensée. Les stoïciens et Cicéron pensent qu'un animal est une machine, cette position est renforcée par Descartes, puis par Kant qui voit en eux de simples -pomme de terre- D'autres penseurs dans la lignée de Platon établissent des similitudes ontologiques entre l'homme et la bête. A leur suite, Rousseau, Locke, Shopenhauer refusent la stricte partition instinct raison. La métempsycose a influencé d'autres philosophes dans cette voie. Aristote a initié encore une autre conception de la question avec son échelle des êtres. Mais la problèmatique du sujet est plus précisément énoncée chez Lévi Strauss, en créant des frontières infranchissables entre l'humanité et l'animalité, les hommes mettent alors en place les structures pour écarter des hommes d'autres hommes et l'auteur insiste sur ce point ce qui donne une dimension plus vaste à son travail.
Critique :
Philosophe elle même, Elisabeth de Fontenay étudie la pensée des philosophes du passé concernant leurs avis partagés sur l'éthique animale. De nombreuses écoles de pensées à travers les siècles, qui n'ont pas toujours reconnu la sensibilité, l'émotivité, l'angoisse et la souffrance d'êtres vivants auxquels on a donné le nom de bêtes. Certains ne voyaient en eux que des machines insensibles auxquelles, l'on pouvait faire subir les pires souffrances et abominations.
Heureusement, de plus en plus, des esprits remarquables et d'une grande sensibilité (comme on ne peut oublier de citer par exemple Peter Singer) se battent pour faire évoluer les moeurs et les modes de pensées qui face à la condition animale n'ont pour certains, peu évolué depuis le moyen-âge.
Auteur : Elisabeth de Fontenay
Philosophe et essayiste française
Née en 1934
Editions : Points, 2013
Déjà paru chez Fayard, 1998
Genre : Philosophie
(Ethique animale)
Quatrième de couverture :
Elisabeth de Fontenay retrace dans ce livre le cheminement de la pensée occidentale relative à l'animalité à travers les travaux des philosophes antiques jusqu'à ceux des penseurs de notre temps. La question de l'animalité s'est posée de tous temps et elle sous tend aussi et surtout celle de la définition du "propre de l'homme". Les tentatives de définir les frontières entre l'humanité et l'animalité ont été contradictoires tout au long de l'histoire de la pensée. Les stoïciens et Cicéron pensent qu'un animal est une machine, cette position est renforcée par Descartes, puis par Kant qui voit en eux de simples -pomme de terre- D'autres penseurs dans la lignée de Platon établissent des similitudes ontologiques entre l'homme et la bête. A leur suite, Rousseau, Locke, Shopenhauer refusent la stricte partition instinct raison. La métempsycose a influencé d'autres philosophes dans cette voie. Aristote a initié encore une autre conception de la question avec son échelle des êtres. Mais la problèmatique du sujet est plus précisément énoncée chez Lévi Strauss, en créant des frontières infranchissables entre l'humanité et l'animalité, les hommes mettent alors en place les structures pour écarter des hommes d'autres hommes et l'auteur insiste sur ce point ce qui donne une dimension plus vaste à son travail.
Critique :
Philosophe elle même, Elisabeth de Fontenay étudie la pensée des philosophes du passé concernant leurs avis partagés sur l'éthique animale. De nombreuses écoles de pensées à travers les siècles, qui n'ont pas toujours reconnu la sensibilité, l'émotivité, l'angoisse et la souffrance d'êtres vivants auxquels on a donné le nom de bêtes. Certains ne voyaient en eux que des machines insensibles auxquelles, l'on pouvait faire subir les pires souffrances et abominations.
Heureusement, de plus en plus, des esprits remarquables et d'une grande sensibilité (comme on ne peut oublier de citer par exemple Peter Singer) se battent pour faire évoluer les moeurs et les modes de pensées qui face à la condition animale n'ont pour certains, peu évolué depuis le moyen-âge.
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