[Pötzsch, Oliver] La fille du bourreau
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[Pötzsch, Oliver] La fille du bourreau
[Pötzsch, Oliver] La fille du bourreau
[Pötzsch, Oliver]
La fille du bourreau
Ed.Jacqueline Chambon 4 juin 2014
ISBN 978 2 330 03211 1
417 pages
Quatrième de couverture
En 1659, dans la petite ville bavaroise de Schongau, un jeune garçon est repêché, mourant, dans le Lech. Sur son épaule est maladroitement tatoué un signe de sorcellerie. On accuse aussitôt la sage-femme Martha Stechlin, que son métier amène à connaître les simples et les mystères de la vie – ce qui suffit aux yeux de beaucoup à en faire une adepte de Satan. Le bourgmestre et ses conseillers voudraient qu’on brûle immédiatement la sorcière pour rétablir le calme dans la ville et ordonnent donc au bourreau Jakob Kuisl de soumettre Martha Stechlin à la question. Mais celui-ci, convaincu de son innocence, va tout tenter pour la sauver, aidé par Simon, un jeune médecin, et par sa fille Magdalena. D’autant que les événements tragiques se succèdent : deux autres garçons sont assassinés et une fillette enlevée. L’hystérie envahit peu à peu les habitants de Schongau tandis que le diable, sous l’apparence d’un boiteux doté d’une main de squelette, rôde dans la ville.
Ce superbe roman plonge dans les noirceurs et les infinies ressources de l’âme humaine, et fait vivre avec une grande véracité des hommes du xviie siècle terrorisés par les croyances irrationnelles. Oliver Pötzsch campe en Jakob Kuisl une magnifique figure de bourreau, brutal et humaniste, savant et rustre.
Mon avis
Une intrigue bien menée, un roman dont les faits historiques et la fiction sont habilement tissés avec un thriller qui nous plonge dans les noirceurs du XVllème siècle. Je suis toujours admirative devant l’imagination de l’écrivain, les descriptions m’ont plu même si parfois, j’ai frémi dans le puits avec son labyrinthe. Les croyances ancrées dans les esprits mettent Martha la sage-femme en danger, c’est l’époque ou l’on brûle les soi-disant sorcières ou les gens rient et s’amusent du spectacle cruel. J’aime beaucoup la vue de Schongau, en première page, une reproduction de la gravure sur cuivre d’Anton Wilhelm Erd.1690, j’ai apprécié le glossaire des personnages assez nombreux du roman. La première phrase du prologue « Le 12 octobre était un bon jour pour tuer « Je dirai aussi qu’il y est question de littérature, d’assassinat et de disparition d’enfants, sans oublier Simon Fronwieser, fils du médecin municipal et Jakob Kuisl, le bourreau du bourg, je ne peux tous les citer mais chacun tient sa place dans ce très bon roman qui est un coup de cœur. 5/5
La fille du bourreau
Ed.Jacqueline Chambon 4 juin 2014
ISBN 978 2 330 03211 1
417 pages
Quatrième de couverture
En 1659, dans la petite ville bavaroise de Schongau, un jeune garçon est repêché, mourant, dans le Lech. Sur son épaule est maladroitement tatoué un signe de sorcellerie. On accuse aussitôt la sage-femme Martha Stechlin, que son métier amène à connaître les simples et les mystères de la vie – ce qui suffit aux yeux de beaucoup à en faire une adepte de Satan. Le bourgmestre et ses conseillers voudraient qu’on brûle immédiatement la sorcière pour rétablir le calme dans la ville et ordonnent donc au bourreau Jakob Kuisl de soumettre Martha Stechlin à la question. Mais celui-ci, convaincu de son innocence, va tout tenter pour la sauver, aidé par Simon, un jeune médecin, et par sa fille Magdalena. D’autant que les événements tragiques se succèdent : deux autres garçons sont assassinés et une fillette enlevée. L’hystérie envahit peu à peu les habitants de Schongau tandis que le diable, sous l’apparence d’un boiteux doté d’une main de squelette, rôde dans la ville.
Ce superbe roman plonge dans les noirceurs et les infinies ressources de l’âme humaine, et fait vivre avec une grande véracité des hommes du xviie siècle terrorisés par les croyances irrationnelles. Oliver Pötzsch campe en Jakob Kuisl une magnifique figure de bourreau, brutal et humaniste, savant et rustre.
Mon avis
Une intrigue bien menée, un roman dont les faits historiques et la fiction sont habilement tissés avec un thriller qui nous plonge dans les noirceurs du XVllème siècle. Je suis toujours admirative devant l’imagination de l’écrivain, les descriptions m’ont plu même si parfois, j’ai frémi dans le puits avec son labyrinthe. Les croyances ancrées dans les esprits mettent Martha la sage-femme en danger, c’est l’époque ou l’on brûle les soi-disant sorcières ou les gens rient et s’amusent du spectacle cruel. J’aime beaucoup la vue de Schongau, en première page, une reproduction de la gravure sur cuivre d’Anton Wilhelm Erd.1690, j’ai apprécié le glossaire des personnages assez nombreux du roman. La première phrase du prologue « Le 12 octobre était un bon jour pour tuer « Je dirai aussi qu’il y est question de littérature, d’assassinat et de disparition d’enfants, sans oublier Simon Fronwieser, fils du médecin municipal et Jakob Kuisl, le bourreau du bourg, je ne peux tous les citer mais chacun tient sa place dans ce très bon roman qui est un coup de cœur. 5/5
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