[Garcia Márquez, Gabriel] Mémoires de mes putains tristes
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[Marquez Garcia, Gabriel] Mémoires de mes putains tristes
[Garcia Márquez, Gabriel] Mémoires de mes putains tristes
[Marquez Garcia, Gabriel]
Mémoires de mes putains tristes
Livre de poche Septembre 2006
ISBN 978 2 2531 1684 4
157 pages
Quatrième de couverture
" L'année de mes quatre-vingt-dix ans, j'ai voulu m'offrir une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge. Je me suis souvenu de Rosa Cabarcas, la patronne d'une maison close qui avait l'habitude de prévenir ses bons clients lorsqu'elle avait une nouveauté disponible. Je n'avais jamais succombé à une telle invitation, ni à aucune de ses nombreuses tentations obscènes, mais elle ne croyait pas à la pureté de mes principes. La morale aussi est une affaire de temps, disait-elle avec un sourire malicieux, tu verras.
Mon avis
C’est dans une ville sur un fond d’averses tropicales que le narrateur dont on ne sait pas le nom nous fait un récit ou l’on découvre la corruption des édiles et des hommes d’affaires. Gabriel Garcia Marquez met en scène deux personnages, un vieil homme de nonante ans qui dans sa jeunesse a beaucoup fréquenté les maisons closes de la ville, cependant à la veille de son anniversaire, il se rend compte que cela fait plus de vingt ans qu’il a cessé cette pratique. Une jeune vierge de quatorze ans avec laquelle le nonagénaire devrait incarner la sagesse face à sa pureté. Cependant continuant ma lecture, je me rends compte qu’il a une libido super-active car le face à face entre les deux protagonistes m’a un peu dérangée, il faut cependant se dire que la scène se passe dans une maison close. Mais tout cela est effacé grâce à la plume magnifique de l’auteur qui permet de transformer tous les sujets en véritable poésie. Ce que j’ai aimé dans ce récit, ce sont les descriptions d’une maison close, d’une forêt toute proche, de bons passages qui sont de vrais poèmes malgré le sujet scabreux. J’ai aussi apprécié la sensation du vent qui souffle doucement dans les cheveux clairsemés que le héros du livre conserve sur son crâne. Vraiment cette histoire des amours blasés d’un homme dans les dernières années de sa vie et la belle plume de Gabriel Garcia Marquez m’ont fait oublier le thème un peu léger de ce roman.
Mémoires de mes putains tristes
Livre de poche Septembre 2006
ISBN 978 2 2531 1684 4
157 pages
Quatrième de couverture
" L'année de mes quatre-vingt-dix ans, j'ai voulu m'offrir une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge. Je me suis souvenu de Rosa Cabarcas, la patronne d'une maison close qui avait l'habitude de prévenir ses bons clients lorsqu'elle avait une nouveauté disponible. Je n'avais jamais succombé à une telle invitation, ni à aucune de ses nombreuses tentations obscènes, mais elle ne croyait pas à la pureté de mes principes. La morale aussi est une affaire de temps, disait-elle avec un sourire malicieux, tu verras.
Mon avis
C’est dans une ville sur un fond d’averses tropicales que le narrateur dont on ne sait pas le nom nous fait un récit ou l’on découvre la corruption des édiles et des hommes d’affaires. Gabriel Garcia Marquez met en scène deux personnages, un vieil homme de nonante ans qui dans sa jeunesse a beaucoup fréquenté les maisons closes de la ville, cependant à la veille de son anniversaire, il se rend compte que cela fait plus de vingt ans qu’il a cessé cette pratique. Une jeune vierge de quatorze ans avec laquelle le nonagénaire devrait incarner la sagesse face à sa pureté. Cependant continuant ma lecture, je me rends compte qu’il a une libido super-active car le face à face entre les deux protagonistes m’a un peu dérangée, il faut cependant se dire que la scène se passe dans une maison close. Mais tout cela est effacé grâce à la plume magnifique de l’auteur qui permet de transformer tous les sujets en véritable poésie. Ce que j’ai aimé dans ce récit, ce sont les descriptions d’une maison close, d’une forêt toute proche, de bons passages qui sont de vrais poèmes malgré le sujet scabreux. J’ai aussi apprécié la sensation du vent qui souffle doucement dans les cheveux clairsemés que le héros du livre conserve sur son crâne. Vraiment cette histoire des amours blasés d’un homme dans les dernières années de sa vie et la belle plume de Gabriel Garcia Marquez m’ont fait oublier le thème un peu léger de ce roman.
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Garcia Márquez, Gabriel] Mémoires de mes putains tristes
Merci Lalyre pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Garcia Márquez, Gabriel] Mémoires de mes putains tristes
C'est un grand plaisirpour moi louloute
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Garcia Márquez, Gabriel] Mémoires de mes putains tristes
Lu dans le cadre de la lecture commune de mai/juin 2014:
Je vais commencer par copier ce que j'ai écrit dans le post débat autour de cette lecture commune. J'ai écrit ça après avoir lu quelques dizaines de pages:
Ma lecture finie, mon impression n'a pas changée. Pour une belle histoire sur l'amour qui se réveille chez les personnes âgées, j'ai aimé La femme coquelicot qui était une belle histoire tout en tendresse.
Là nous sommes dans une maison close, alors certes le personnage tombe amoureux (pour la première fois de sa vie dit-il, sauf qu'à la fin il parle de son amour fou, sa première prostituée ), mais à 90 ans, amoureux d'une enfant de 14 ans! Alors non, chez moi ça ne passe pas.
Au niveau de l'écriture (j'essaye d'oublier le fond pour voir la forme), elle est assez fluide mais parfois j'étais perdue, je ne savais plus si il était question du passé ou du présent.
Je vais commencer par copier ce que j'ai écrit dans le post débat autour de cette lecture commune. J'ai écrit ça après avoir lu quelques dizaines de pages:
Alors j'ai beaucoup de mal avec Mémoires de mes putains tristes. L'histoire de cet homme qui n'a jamais aimé, ni même fait l'amour à une femme. Ses seules relations (bon des centaines quand même!) sont avec des prostituées et il en est fier... Bref, ça passe encore même si le personnage me plaît moyen. Mais qu'à 90 ans, il décide de remettre le couvert mais avec une ado vierge et l'exige. Ça me hérisse. A 14, vierge, ce n'est pas une prostituée mais une gamine. Les descriptions sur ses seins naissants, etc me donnent envie de vomir. Je n'ai absolument pas envie d'être dans la tête d'un mec bizarre devenant pédophile.
Je n'ai pas plus avancé que ça, je vais continuer un peu mais pour l'instant, on peut dire que je n'aime pas du tout
Ma lecture finie, mon impression n'a pas changée. Pour une belle histoire sur l'amour qui se réveille chez les personnes âgées, j'ai aimé La femme coquelicot qui était une belle histoire tout en tendresse.
Là nous sommes dans une maison close, alors certes le personnage tombe amoureux (pour la première fois de sa vie dit-il, sauf qu'à la fin il parle de son amour fou, sa première prostituée ), mais à 90 ans, amoureux d'une enfant de 14 ans! Alors non, chez moi ça ne passe pas.
Au niveau de l'écriture (j'essaye d'oublier le fond pour voir la forme), elle est assez fluide mais parfois j'étais perdue, je ne savais plus si il était question du passé ou du présent.
Re: [Garcia Márquez, Gabriel] Mémoires de mes putains tristes
Mon avis :
J'ai été un peu surprise par ce roman très court, presque une nouvelle. Je m'attendais à une sorte de défilé de corps et d'étreintes sur fond de misère humaine (des putains tristes, ça ne présageait rien de fort joyeux). Alors cette étrange histoire d'amour platonique entre un nonagénaire et une gamine endormie, ça m'a prise de court. Peu de corps, sauf celui, virginal, de la jolie adolescente, davantage décrit comme un tableau ou une sculpture que comme un objet de désir. Et, finalement, pas de passage à l'acte, étrange retenue d'un homme qui, au cours de ses nombreuses années d'existence, n'a pourtant eu que peu de scrupules à jouir des corps de ces femmes qu'il avait achetées. S'il y avait eu relation physique, j'aurais peut-être été choquée, même si je ressens plus ce livre comme une parabole que comme un véritable récit. Mais ce qui aurait dû être un achat sordide se transforme en contemplation étonnée d'une beauté à naître, l'éveil tardif d'un homme qui, pour la première fois, perçoit l'autre non pas comme une propriété mais comme une personne à part entière. D'autant plus intéressant que cette personne reste endormie, muette et passive tout au long du récit.
Une belle écriture, un thème surprenant, une vue comme en passant sur une société aux valeurs discutables, bref une belle lecture en ce qui me concerne.
Ma note : 8/10
J'ai été un peu surprise par ce roman très court, presque une nouvelle. Je m'attendais à une sorte de défilé de corps et d'étreintes sur fond de misère humaine (des putains tristes, ça ne présageait rien de fort joyeux). Alors cette étrange histoire d'amour platonique entre un nonagénaire et une gamine endormie, ça m'a prise de court. Peu de corps, sauf celui, virginal, de la jolie adolescente, davantage décrit comme un tableau ou une sculpture que comme un objet de désir. Et, finalement, pas de passage à l'acte, étrange retenue d'un homme qui, au cours de ses nombreuses années d'existence, n'a pourtant eu que peu de scrupules à jouir des corps de ces femmes qu'il avait achetées. S'il y avait eu relation physique, j'aurais peut-être été choquée, même si je ressens plus ce livre comme une parabole que comme un véritable récit. Mais ce qui aurait dû être un achat sordide se transforme en contemplation étonnée d'une beauté à naître, l'éveil tardif d'un homme qui, pour la première fois, perçoit l'autre non pas comme une propriété mais comme une personne à part entière. D'autant plus intéressant que cette personne reste endormie, muette et passive tout au long du récit.
Une belle écriture, un thème surprenant, une vue comme en passant sur une société aux valeurs discutables, bref une belle lecture en ce qui me concerne.
Ma note : 8/10
Invité- Invité
Re: [Garcia Márquez, Gabriel] Mémoires de mes putains tristes
Saphir, merci pour ta belle chronique
lalyre- Grand sage du forum
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Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
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Re: [Garcia Márquez, Gabriel] Mémoires de mes putains tristes
Nisa, j'avais lu ton post dans les débats alors que j'étais au milieu du livre et je ne ressentais pas du tout la même chose que toi. Cela ne m'a pas choqué ni même gêné au cours de la lecture. En terminant le livre, j'essayais de me mettre à ta place, de comprendre ton ressenti et même si je l'ai compris, ce n'est pas ce que j'ai pu ressentir.
Je me retrouve beaucoup plus dans l'avis de Saphyr…
J'ai trouvé la lecture très fluide malgré de très longs chapitres et l'écriture, que je ne connaissais pas, m'a paru assez poétique malgré le thème proposé. Je n'ai cependant pas réussi à m'attacher au personnage principal, ni même à la jeune endormie et encore moins à la propriétaire de la maison close. Les personnages étaient bien travaillés malgré le livre assez court, surtout ce nonagénaire dont nous partageons la vie, du moins une année et tous ses souvenirs.
Je n'arrive pas trop à donner mon avis sur ce livre car je ne sais pas trop moi-même ce que j'en ai pensé… Il ne m'a pas choqué, s'est laissé lire facilement mais malgré cela, je n'ai pas ressenti grand chose, une grande indifférence de mon côté. J'étais contente quand j'ai tourné la dernière page et presque soulagée que ce livre soit terminé et pourtant je ne me suis pas sentie forcée en le lisant.
Un auteur qui, au final, me demeure encore trop inconnu. Peut-être tenterai-je un nouveau livre plus tard, peut-être pas.
Je me retrouve beaucoup plus dans l'avis de Saphyr…
J'ai trouvé la lecture très fluide malgré de très longs chapitres et l'écriture, que je ne connaissais pas, m'a paru assez poétique malgré le thème proposé. Je n'ai cependant pas réussi à m'attacher au personnage principal, ni même à la jeune endormie et encore moins à la propriétaire de la maison close. Les personnages étaient bien travaillés malgré le livre assez court, surtout ce nonagénaire dont nous partageons la vie, du moins une année et tous ses souvenirs.
Je n'arrive pas trop à donner mon avis sur ce livre car je ne sais pas trop moi-même ce que j'en ai pensé… Il ne m'a pas choqué, s'est laissé lire facilement mais malgré cela, je n'ai pas ressenti grand chose, une grande indifférence de mon côté. J'étais contente quand j'ai tourné la dernière page et presque soulagée que ce livre soit terminé et pourtant je ne me suis pas sentie forcée en le lisant.
Un auteur qui, au final, me demeure encore trop inconnu. Peut-être tenterai-je un nouveau livre plus tard, peut-être pas.
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Arunachala Ramaiya
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Re: [Garcia Márquez, Gabriel] Mémoires de mes putains tristes
Peut-être que le fait que ma fille ait le même âge que l'objet du désir de ce vieil homme m'influence...
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