[Greggio, Simonetta] Les nouveaux monstres 1978 - 2014
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[Greggio, Simonetta] Les nouveaux monstres 1978 - 2014
[Greggio, Simonetta] Les nouveaux monstres 1978 - 2014
[Greggio, Simonetta]
Les nouveaux monstres 1978 – 2014
Stock 20 août 2014
ISBN 978 2 234 07417 0
402 pages
Quatrième de couverture
En Italie, la ligne la plus droite entre deux points est l’arabesque. Il faudra un jour étudier l’importance du baroque sur le peuple italien, comme le disait Ennio Flaiano. La criminalité s’y décline en trois composantes : attentats et massacres à des fins politiques, corruption transversale à tous les niveaux, différentes mafias. Qui a tiré les ficelles ? La réalité est complexe, insaisissable, perverse. À travers la relation entre don Saverio, jésuite, héritier de la lignée Valfonda, et sa petite-nièce Aria, journaliste d’investigation à laquelle il confie ses secrets, ce roman raconte la fin de la dolce vita, l’implosion de la Démocratie chrétienne et du parti communiste et la montée en puissance du berlusconisme sur fond de mafia, d’argent sale et d’affaires troubles au Vatican. Mais aussi la merveille de cette terre où l’on sait encore sourire, sa beauté, ses héros au quotidien. Dans cette Italie sublime et tragique Silvio Berlusconi a débarqué sur la scène politique comme surviennent les grandes pestes. Jugé inéligible en 2014, le vieux caïman n’est pas mort. Faisant suite au très remarqué Dolce Vita 1959-1979, Simonetta Greggio signe avec ces Nouveaux Monstres le roman de l’Italie des trente-cinq dernières années.
Mon avis
Etonnée d’avoir lu ce livre jusqu’à la fin, cependant c’est avec grand intérêt que je me suis embarquée dans la lecture de ce roman que l’on peut qualifier d’historique et politique. Comme écrit Simonetta Greggio au début : Les personnages du roman sont inspirés de personnes ayant existé. Quand à la chronique italienne et aux faits rapportés, tout est ici, malheureusement vrai. On s’aventure dans les arcanes du terrorisme, on pénètre dans un monde sans vérité ou tout est finalement plus complexe que l’on s’imagine. C’est à travers la relation entre un prêtre jésuite, Don Saverio, provenant de la lignée des Valfonda et sa nièce Aria, journaliste d’investigation que nous apprendrons que magouilles au Vatican, corruption politiques, un monde sans foi, ni loi et que chacun connait les assassinats en Sicile des juges antimafia Falcone et Borsellino en 1992. Il y a aussi les sept doubles meurtres orchestrés par "le monstre de Florence" - que l'on ne retrouvera jamais, pire encore, la curieuse disparition de la jeune Emanuela Orlandi au Vatican en 1983 et le scandale du rubygate en 2010...,Tout tourne autour de maints personnages qu’il serait trop long à citer mais il est certain que Berlusconi et Dell’Utri qui fut le médiateur des rapports entre Silvio Berlusconi et la mafia sont le centre du maillon qui fit périr beaucoup de gêneurs. Une Italie meurtrie par l’entrée sur la scène politique de Berlusconi créant le doute et la peur, ou des innocents sont découverts calcinés et toujours les coupables sont relaxés. Je terminerai par une phrase du roman. Berlusconi, le caïman s’en va mais il laisse ses œufs. A la fin du livre j’ai apprécié la chronologie des évènements évoqués dans le roman et les notices biographiques….Je pense ne pas en dire plus mais vraiment je suis ravie d’avoir lu un tel livre souvent dérangeant, que je recommande…..5/5
Les nouveaux monstres 1978 – 2014
Stock 20 août 2014
ISBN 978 2 234 07417 0
402 pages
Quatrième de couverture
En Italie, la ligne la plus droite entre deux points est l’arabesque. Il faudra un jour étudier l’importance du baroque sur le peuple italien, comme le disait Ennio Flaiano. La criminalité s’y décline en trois composantes : attentats et massacres à des fins politiques, corruption transversale à tous les niveaux, différentes mafias. Qui a tiré les ficelles ? La réalité est complexe, insaisissable, perverse. À travers la relation entre don Saverio, jésuite, héritier de la lignée Valfonda, et sa petite-nièce Aria, journaliste d’investigation à laquelle il confie ses secrets, ce roman raconte la fin de la dolce vita, l’implosion de la Démocratie chrétienne et du parti communiste et la montée en puissance du berlusconisme sur fond de mafia, d’argent sale et d’affaires troubles au Vatican. Mais aussi la merveille de cette terre où l’on sait encore sourire, sa beauté, ses héros au quotidien. Dans cette Italie sublime et tragique Silvio Berlusconi a débarqué sur la scène politique comme surviennent les grandes pestes. Jugé inéligible en 2014, le vieux caïman n’est pas mort. Faisant suite au très remarqué Dolce Vita 1959-1979, Simonetta Greggio signe avec ces Nouveaux Monstres le roman de l’Italie des trente-cinq dernières années.
Mon avis
Etonnée d’avoir lu ce livre jusqu’à la fin, cependant c’est avec grand intérêt que je me suis embarquée dans la lecture de ce roman que l’on peut qualifier d’historique et politique. Comme écrit Simonetta Greggio au début : Les personnages du roman sont inspirés de personnes ayant existé. Quand à la chronique italienne et aux faits rapportés, tout est ici, malheureusement vrai. On s’aventure dans les arcanes du terrorisme, on pénètre dans un monde sans vérité ou tout est finalement plus complexe que l’on s’imagine. C’est à travers la relation entre un prêtre jésuite, Don Saverio, provenant de la lignée des Valfonda et sa nièce Aria, journaliste d’investigation que nous apprendrons que magouilles au Vatican, corruption politiques, un monde sans foi, ni loi et que chacun connait les assassinats en Sicile des juges antimafia Falcone et Borsellino en 1992. Il y a aussi les sept doubles meurtres orchestrés par "le monstre de Florence" - que l'on ne retrouvera jamais, pire encore, la curieuse disparition de la jeune Emanuela Orlandi au Vatican en 1983 et le scandale du rubygate en 2010...,Tout tourne autour de maints personnages qu’il serait trop long à citer mais il est certain que Berlusconi et Dell’Utri qui fut le médiateur des rapports entre Silvio Berlusconi et la mafia sont le centre du maillon qui fit périr beaucoup de gêneurs. Une Italie meurtrie par l’entrée sur la scène politique de Berlusconi créant le doute et la peur, ou des innocents sont découverts calcinés et toujours les coupables sont relaxés. Je terminerai par une phrase du roman. Berlusconi, le caïman s’en va mais il laisse ses œufs. A la fin du livre j’ai apprécié la chronologie des évènements évoqués dans le roman et les notices biographiques….Je pense ne pas en dire plus mais vraiment je suis ravie d’avoir lu un tel livre souvent dérangeant, que je recommande…..5/5
lalyre- Grand sage du forum
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