[Maugham, Somerset] Il suffit d'une nuit
Page 1 sur 1
Avez-vous apprécié "Il suffit d'une nuit?"
[Maugham, Somerset] Il suffit d'une nuit
Date de parution 07/05/2013
Editeur Table ronde
Collection Petite Vermillon
Quatrième de couverture: Florence, 1938, dans une demeure prêtée par des amis, Mary, jeune veuve mélancolique, reçoit la visite d'Edgar qu'elle connaît depuis l'enfance. Aux antipodes de son défunt mari, joueur invétéré porté sur la boisson, cet homme bon et attentionné la demande en mariage. Mary se donne le temps de réfléchir. En attendant qu'Edgar revienne de Florence, elle accepte une invitation à une soirée mondaine où elle fait la connaissance de Rowley, séducteur impénitent, dont elle sait la réputation et n'est pas dupe. Mais alors qu'elle repart seule chez elle, elle fait une rencontre inattendue qui l'obligera à se tourner vers lui pour se sortir d'une situation délicate.
Mon avis:
Je n'ai pas trouvé grand intérêt à cette lecture. L'intrigue est assez pauvre, l'écriture n'a rien d'exceptionnel. Cela faisait pourtant longtemps que j'avais envie de découvrir cet auteur...
Cela m'a fait penser un peu à l'univers de Françoise Sagan, oui mais sans l'humour et la brillance du style.
Je pense que je vais rapidement oublier ce livre.
Invité- Invité
Re: [Maugham, Somerset] Il suffit d'une nuit
Mon avis :
J’ai du mal à rédiger mon avis sur ce livre. La preuve en est que je l’ai fini depuis huit jours, et que j’ai largement traîné avant de m’y atteler. Pire : j’ai déjà emprunté ce livre à l bibliothèque dix ans plus tôt, et je ne peux pas dire que son souvenir m’ait bouleversé. Je ne peux pas dire que le quatrième de couverture, particulièrement laudatif, me soit d’un grand secours : je suis loin de penser la même chose.
Alors, oui, il est des scènes d’une grande subtilité d’analyse, notamment lorsque Mary, l’héroïne parle de ses sentiments pour son défunt mari, de l’engrenage dans lequel cet amour l’avait entraîné ou encore lorsque Rowley disserte sur les raisons qui ont poussé Mary et le jeune violoniste à agir comme ils l’ont fait. Cette finesse est réjouissante, d’un point de vue intellectuel, elle ne l’est pas du côté émotionnel. Je n’ai ressenti aucune empathie pour les personnages, quel qu’ils soient – et la brièveté du texte n’est en rien responsable. Et pourtant, il est un personnage, au moins, dont le sort devrait nous émouvoir – même pas. Sans doute parce que les deux autres protagonistes principaux dédramatisent complètement ce qui s’est passé – et se dédouanent de ce qu’ils ont fait. Je reconnais cependant que le personnage de Rowley est particulièrement riche, et bien plus intéressant que les commentaires de certains barbons ne le laissent supposer.
Reste la ville de Florence et ses alentours, richement décrits.
J’ai du mal à rédiger mon avis sur ce livre. La preuve en est que je l’ai fini depuis huit jours, et que j’ai largement traîné avant de m’y atteler. Pire : j’ai déjà emprunté ce livre à l bibliothèque dix ans plus tôt, et je ne peux pas dire que son souvenir m’ait bouleversé. Je ne peux pas dire que le quatrième de couverture, particulièrement laudatif, me soit d’un grand secours : je suis loin de penser la même chose.
Alors, oui, il est des scènes d’une grande subtilité d’analyse, notamment lorsque Mary, l’héroïne parle de ses sentiments pour son défunt mari, de l’engrenage dans lequel cet amour l’avait entraîné ou encore lorsque Rowley disserte sur les raisons qui ont poussé Mary et le jeune violoniste à agir comme ils l’ont fait. Cette finesse est réjouissante, d’un point de vue intellectuel, elle ne l’est pas du côté émotionnel. Je n’ai ressenti aucune empathie pour les personnages, quel qu’ils soient – et la brièveté du texte n’est en rien responsable. Et pourtant, il est un personnage, au moins, dont le sort devrait nous émouvoir – même pas. Sans doute parce que les deux autres protagonistes principaux dédramatisent complètement ce qui s’est passé – et se dédouanent de ce qu’ils ont fait. Je reconnais cependant que le personnage de Rowley est particulièrement riche, et bien plus intéressant que les commentaires de certains barbons ne le laissent supposer.
Reste la ville de Florence et ses alentours, richement décrits.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Sujets similaires
» [Maugham, William Somerset] L'envoûté
» [Longevial, Nathalie ] Parce que la vie ne suffit pas.
» [Taylor, Alex] Le sang ne suffit pas
» [Faye, Eric] Il suffit de traverser la rue
» [Herbert, Frank] Le Cycle de Dune - Intégrale
» [Longevial, Nathalie ] Parce que la vie ne suffit pas.
» [Taylor, Alex] Le sang ne suffit pas
» [Faye, Eric] Il suffit de traverser la rue
» [Herbert, Frank] Le Cycle de Dune - Intégrale
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum