[Rufin, Jean-Christophe] Le collier rouge

Le collier rouge
Jean-Christophe Rufin



155 p.
Editeur :  Gallimard

Résumé:
En 1919, le juge Lantier du Grez est, pour sa dernière affaire, confronté à Morlac, un ancien poilu arrêté pour comportement anarchiste lors d'un défilé: il avait décoré son chien de sa médaille militaire et tenu des propos antimilitaristes. Entre l'aristocrate et le paysan, le dialogue s'instaure peu à peu, faisant remonter les souvenirs d'une époque tourmentée.

Mon avis:
Un roman magnifiquement écrit, tout en sobriété, dans lequel on perçoit les ravages et l'absurdité de la guerre face à l'amour total d'un chien qui va jusqu'au bout avec son maître... Bref, magnifique mais malheureusement trop court.
Ma note : 20/20

Merci anne pour ta chronique, je note ce livre

Lu pour le challenge Méli-Mélo, je ne regrette pas de l'avoir choisi!

Un récit émouvant, très bien écrit, qui se lit d'une traite! Un peu court c'est vrai, mais tout est dit, je suis simplement resté un peu sur ma faim sur les dernières pages, j'aurais aimé plus de temps pour la "conclusion" avec les personnages principaux. C'est pour ça que je n'ai pas voté coup de cœur.

Autrement on est pris dès le début et on ne lâche plus le livre avant d'avoir toutes les réponses. Tous les personnages sont attachants et pourtant si différents avec une vision du monde bien à eux.
Donne à réfléchir sur de ombreux sujets, la guerre bien sur, mais aussi nos relations avec nos prochains et même la condition animale!

Je recommande fortement

Quel bonheur que la lecture de ce tout petit roman.
C'est avec beaucoup de pudeur que nous allons avec le juge militaire Lantier (Hugues) essayer de savoir pourquoi Morlac, héros de guerre a pu commettre un acte hautement répréhensible.

Nous allons découvrir un peu du juge, un peu de Morlac et un peu de Valentine…un peu de ce chien.
Un bâtard, avec une maman briard… un chien qui a suivi son maître partout, malgré les obstacles, malgré la faim, il est resté fidèle aux côtés de son maître. Et il est toujours là, il hurle à la mort devant la cellule, il attend ce Morlac, qui semble si indifférent.
Ils racontent leur histoire, chacun à leur tour, par petites touches. Mais ils sont trop pudiques pour en dire plus, pour se plaindre.

Pour info:
La photo de la couverture est: "Le chien Jacquot du régiment colonial du Maroc décoré de la Croix de guerre le 19 août 1918 au camp de Bois-l'Évêque."

Les lectures de Joëlle.

Et voilà, j'ai tellement tardé à poster ma critique que je ne sais plus quoi dire
J'ai voté très apprécié, l'écriture est fluide et le roman se lit bien. La façon de traiter cette histoire, avec le juge qui fait un retour en arrière pas si lointain, est originale.

Demain, je vais voir l’adaptation de Jean Becker 🌹

Rien a rajouter de plus. Tout a été dit !
Très émouvant et si en plus on aime beaucoup les chien...
Mon vote : - 10/10 -

Une histoire émouvante et des personnages pudiques : la fin reste à imaginer !