[Patterson, James & Ellis, David] Week-end en enfer
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[Patterson, James & Ellis, David] Week-end en enfer
Week-end en enfer
Auteurs : James Patterson et David Ellis
Traduit de l’américain par Sebastian Danchin
Éditions : L’Archipel (Août 2014)
Collection : Suspense Nombre de pages : 480
ISBN : 9782809815481
Quatrième de couverture
Quelques minutes après être descendues de leur jet en provenance de Berne, Abbie Elliot et ses trois meilleures amies – Winnie, Serena et Bryah – prennent possession de la suite présidentielle d’un luxueux palace de Monte-Carlo. Le temps d’un week-end, les quatre jeunes Américaines ont abandonné mari et enfants pour s’offrir du bon temps. Au programme : casino, restaurants, boîtes de nuit et champagne à gogo…Après une soirée bien arrosée, les quatre jeunes femmes décident de suivre leurs compagnons d’un soir sur un yacht.
Quand elles se réveillent, le lendemain matin, elles sont arrêtées sans ménagement par un groupe d’intervention de la gendarmerie et emmenées de force dans un lieu tenu secret.
Mon avis
Elles sont quatre, quatre bonnes copines qui, le temps d’un week end, mettent maris et enfants entre parenthèses, histoire de se payer du bon temps à Monte Carlo dans la belle principauté de Monaco. Elles vivent toutes en Suisse mais Abbie, l’une d’elle est citoyenne américaine.
Ce sont des femmes « nanties », plutôt bon chic bon genre. Présentées comme ça, elles sont limite détestables, non ? Quoique, messieurs, vous, ça vous tenterait peut-être de les rencontrer… Moi, non. Les personnes qui « puent » le luxe m’insupportent. Donc, aucune raison de m’intéresser à elles et pourtant…
Après une soirée bien arrosée, à la question « et plus si affinités », elles ne sont pas raisonnables (je vous rappelle qu’elles sont mariées et mères de famille) et elles répondent « oui » au mot « et plus »…Pas tout à fait conscientes des risques qu’elles prennent car elles ont bien bu, elles « foncent » malgré tout, bien décidées à profiter de ces quelques jours de rêve. Quand on va plus loin, on ne sait jamais sur qui on tombe, dommage pour elles, elles se font piéger. Au réveil, ce ne sont pas les caméras de « Surprise sur prise » mais bien le GIGN qui les arrête.
Là, commence le cauchemar et la monté d’adrénaline pour le lecteur. Elles vont finir en prison, en France. Lente et douloureuse descente aux enfers pour Abbie (la narratrice) et ses trois copines. Je ne vais pas vous raconter ce qu’il se passe, comment et pourquoi mais sachez que le rythme ne faiblit pas, que les rebondissements s’enchaînent. Abbie, par son tempérament de feu, sa volonté de voir éclater la vérité, son refus de se plier même pour sauver sa peau, Abbie, dis-je, tient l’intrigue à bout de bras. La pauvre femme (et par répercussion ses amies), va subir des pressions, les informations seront manipulées, rien ne lui sera épargné et les découvertes qu’elle fera ne seront pas toujours belles à voir. Elle est tellement attachante et volontaire que le lecteur ne peut que prendre fait et cause pour elle. Elle nous fascine par ses raisonnements, son caractère et tout ce qu’elle fait pour combattre
De ce fait, on pardonne les quelques petites choses qui semblent exagérées et les imperfections (dont le côté « américain ») du roman.
Les systèmes judiciaire et pénitentiaire français sont décrits de façon assez détaillée. Si cet opus a été lu aux Etats-Unis, les américains ont dû penser que les prisonniers de France vivaient dans des conditions déplorables et là vient une autre question : « Sur quoi, sur quels documents s’est basé l’auteur pour représenter les maisons d’arrêt de cette façon ? ».
Je ne jugerai pas (malgré plus de vingt ans de bénévolat dans ce milieu que j’ai donc approché) s’il est dans le vrai ou pas, je m’interroge sur ses sources, c’est tout.
L’écriture est fluide, accrocheuse mais qui a écrit ? James Patterson a la fâcheuse habitude d’associer régulièrement un autre nom au sien (et ce n’est pas toujours le même) alors je me pose des questions : Patterson fait la trame et le « collègue » écrit ? Ou le « collègue » écrit et Patterson « embellit » et complète ? Ou Patterson sert d’accroche ? Javoue que cela me chagrine de ne pas savoir et je trouve dommage que « le maître du suspense » qu’est Patterson ne soit pas plus clair sur cet état de faits…
En conclusion, c’est un roman policier qui se lit tout seul mais les questions que je me pose (et pour lesquelles je ne trouve pas de réponse) gâchent un peu ma lecture.
Quand elles se réveillent, le lendemain matin, elles sont arrêtées sans ménagement par un groupe d’intervention de la gendarmerie et emmenées de force dans un lieu tenu secret.
Mon avis
Elles sont quatre, quatre bonnes copines qui, le temps d’un week end, mettent maris et enfants entre parenthèses, histoire de se payer du bon temps à Monte Carlo dans la belle principauté de Monaco. Elles vivent toutes en Suisse mais Abbie, l’une d’elle est citoyenne américaine.
Ce sont des femmes « nanties », plutôt bon chic bon genre. Présentées comme ça, elles sont limite détestables, non ? Quoique, messieurs, vous, ça vous tenterait peut-être de les rencontrer… Moi, non. Les personnes qui « puent » le luxe m’insupportent. Donc, aucune raison de m’intéresser à elles et pourtant…
Après une soirée bien arrosée, à la question « et plus si affinités », elles ne sont pas raisonnables (je vous rappelle qu’elles sont mariées et mères de famille) et elles répondent « oui » au mot « et plus »…Pas tout à fait conscientes des risques qu’elles prennent car elles ont bien bu, elles « foncent » malgré tout, bien décidées à profiter de ces quelques jours de rêve. Quand on va plus loin, on ne sait jamais sur qui on tombe, dommage pour elles, elles se font piéger. Au réveil, ce ne sont pas les caméras de « Surprise sur prise » mais bien le GIGN qui les arrête.
Là, commence le cauchemar et la monté d’adrénaline pour le lecteur. Elles vont finir en prison, en France. Lente et douloureuse descente aux enfers pour Abbie (la narratrice) et ses trois copines. Je ne vais pas vous raconter ce qu’il se passe, comment et pourquoi mais sachez que le rythme ne faiblit pas, que les rebondissements s’enchaînent. Abbie, par son tempérament de feu, sa volonté de voir éclater la vérité, son refus de se plier même pour sauver sa peau, Abbie, dis-je, tient l’intrigue à bout de bras. La pauvre femme (et par répercussion ses amies), va subir des pressions, les informations seront manipulées, rien ne lui sera épargné et les découvertes qu’elle fera ne seront pas toujours belles à voir. Elle est tellement attachante et volontaire que le lecteur ne peut que prendre fait et cause pour elle. Elle nous fascine par ses raisonnements, son caractère et tout ce qu’elle fait pour combattre
De ce fait, on pardonne les quelques petites choses qui semblent exagérées et les imperfections (dont le côté « américain ») du roman.
Les systèmes judiciaire et pénitentiaire français sont décrits de façon assez détaillée. Si cet opus a été lu aux Etats-Unis, les américains ont dû penser que les prisonniers de France vivaient dans des conditions déplorables et là vient une autre question : « Sur quoi, sur quels documents s’est basé l’auteur pour représenter les maisons d’arrêt de cette façon ? ».
Je ne jugerai pas (malgré plus de vingt ans de bénévolat dans ce milieu que j’ai donc approché) s’il est dans le vrai ou pas, je m’interroge sur ses sources, c’est tout.
L’écriture est fluide, accrocheuse mais qui a écrit ? James Patterson a la fâcheuse habitude d’associer régulièrement un autre nom au sien (et ce n’est pas toujours le même) alors je me pose des questions : Patterson fait la trame et le « collègue » écrit ? Ou le « collègue » écrit et Patterson « embellit » et complète ? Ou Patterson sert d’accroche ? Javoue que cela me chagrine de ne pas savoir et je trouve dommage que « le maître du suspense » qu’est Patterson ne soit pas plus clair sur cet état de faits…
En conclusion, c’est un roman policier qui se lit tout seul mais les questions que je me pose (et pour lesquelles je ne trouve pas de réponse) gâchent un peu ma lecture.
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Patterson, James & Ellis, David] Week-end en enfer
Malgré les réserves et interrogations que tu soulignes sur cette lecture, je le note... Cassiopée
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