[Laberge, Marie] Le goût du bonheur - Tomes 1, 2 & 3

Je viens de terminer le T.1 Gabrielle, la femme parfaite, belle, aimante et attentionnée envers tous, entourée de son petit monde. C'est un régal une immersion complète dans cette famille joyeuse dont la fin laisse augurer des jours difficiles.

J'ai beaucoup aimé la description de la vie au Québec dans ces années d'entre deux guerres et jusqu'à la seconde guerre mondiale, le manque de liberté des femmes à qui le clergé et les hommes disent ce qu'elles doivent faire et ce qu'elles doivent penser et ce petit souffle de liberté qui pointe dans la famille Miller grâce à Gabrielle mais surtout à son mari fou d'amour pour elle et qui lui n'est pas originaire de Québec.

C'est un vrai pavé qui se dévore  au détriment du reste!!!!

J'ai Adélaïde (T.2) sous le coude mais je crois que je vais faire une pose avant d'entamer le second pavé!

Pourtant c'est un coup de cœur car j'ai vraiment vécu avec la famille Miller durant quelques jours...ça ne trompe pas!
9,5/10

tu as raison de faire une petite pause car si tu as été happée par Gabrielle, tu seras complètement aspirée par Adélaïde, bonne lecture Step

Sage conseil Fleurianne, j'en tiens compte

[Bon je ne sais pas vraiment où placer mon avis vu que deux post sont ouverts... Je le fais à la suite puisque ce post est le plus récent, mais je ne suis pas convaincue par ce format]

Mon avis :

A force d'entendre parler de ce roman (merci le Forum ), il a bien fallu que je m'y plonge !
Ce roman est un tour de maître, j'ai adoré ce début de saga familiale. Au début, Marie Laberge nous centre sur la famille Miller et son entourage très proche, on croit que le roman va se dérouler sans le monde extérieur comme dans une bulle : erreur ! Le monde extérieur fait son oeuvre sur les personnages, et ces derniers grandissent à mesure des épreuves.
D'ailleurs, la fin du roman est très éprouvante à cause de l'environnement qui se profile...

Concernant les personnages, je les ai tous aimé sauf Kitty (non, je n'ai pas la grandeur de cœur de Gabrielle), ils sont tous à leur manière attachants, intéressants. Et cette grande harmonie, cette paix que vivent les Miller malgré les chahuts et les épreuves, loin de me faire penser à un roman à l'eau de rose, m'a rendu rêveuse, envieuse. Gabrielle est, évidemment, le personnage que j'ai le plus aimé. Isabelle et Reine viennent compléter le trio de tête.
Concernant les personnages masculins, je les ai aimé, c'est certain, mais je me suis moins identifiée.

Je sais qu'il existe deux autres tomes. Un sur Adélaïde, l'ainée de Gabrielle, combative et obéissante à la fois ; un personnage qui gagne en valeur et en profondeur au fil des pages. Et un autre sur Florent, l'énigmatique et prodigieux fils de Malvina, la servante de l'Ile.
Cependant, si Marie Laberge avait le goût d'en écrire un sur Isabelle, Reine, Germaine et Rose. Je les lirai avec un bonheur dont je ne doute pas.

Je ne pense surprendre personne : c'est un !

J'ai terminé le T.2 "Adélaïde" et j'ai adoré, donc après une petite pose avec un autre livre je me suis "jetée sur le T.3 "Florent" dont le début est très prometteur.

Ce qui est ennuyeux dans cette présentation c'est qu'on ne peut trop dévoiler pour ceux qui lisent encore le tome 1.

La dernière phrase du T1 Gabrielle, phrase de Nic, m'a imposée Adélaïde, c'est futé.

Adélaïde est une femme passionnante qui dévore la vie à pleines dents ne s'arrêtant pas aux interdits des bonnes mœurs, elle est belle, rayonnante et on pense que tout lui réussi, mais la vie a plus d'un tour dans sa besace, elle lui donnera de grandes joies mais aussi de grandes douleurs, la deuxième guerre mondiale va énormément éprouver le Canada, comme le monde entier d'ailleurs et les femmes vont faire vivre le pays.

A 26 ans Adélaïde a vécu ce que certaines femmes vivent en une vie!

Voilà, je n'en ai pas trop dit...
Je donne un coup de

J ai adoré les 3 tomes de cette saga,de bons moments de lecture

Terminé le T.3, moins heureuse qu'après les deux premiers tomes !!!

"Florent" se laisse lire mais le charme est rompu par trop de longueurs, pourquoi Marie Laberge a prolonger se livre comme si elle voulait prolongé son chef d'œuvre, peur de le laisser....

C'est répétitif, Adélaïde devient lassante avec ses états d'âme de femme gâtée, Florent s'en sort bien heureusement, Léa aussi ainsi que Leah.

Il est intéressant de voir l'évolution des mœurs au cours de ces années, tout comme en France d'ailleurs.

Même s'il y a un "Léa" moi j'arrête là.

J'ai passé tout de même un bon moment de lecture de novembre avec ces trois tomes!!!

Merci Step, je vais pouvoir interrompre ma lecture de "Florent". Ton avis confirme ce que les premières pages m'ont donné comme impression....je m'ennuie.

Fleurianne a écrit:Merci Step, je vais pouvoir interrompre ma lecture de "Florent". Ton avis confirme ce que les premières pages m'ont donné comme impression....je m'ennuie.

Je l'ai lu jusqu'à la dernière page, espérant toujours "autre chose" qui ne venait pas.... Je te comprends, tu évites ainsi la thérapie de Léa (LOL) qui est un summum d'ennui!

Step a écrit:

Fleurianne a écrit:Merci Step, je vais pouvoir interrompre ma lecture de "Florent". Ton avis confirme ce que les premières pages m'ont donné comme impression....je m'ennuie.

Je l'ai lu jusqu'à la dernière page, espérant toujours "autre chose" qui ne venait pas.... Je te comprends, tu évites ainsi la thérapie de Léa  (LOL) qui est un summum d'ennui!

Tout à ait d'accord avec toi, je l'ai survolée en diagonale !

Malgré un grand bonheur selon les pages et une grande tristesse par moments aussi, je viens de refermer le tome sur Adélaide où je me suis quelque fois ennuyée. J'ai trouvé très intéressant cette histoire de la vie sous la guerre mais loin de la guerre, Adélaide est une femme impressionnante, la vie qu'elle mène force l'envie et le respect. Mais là où le tome concernant Gabrielle équilibrait bien les personnages secondaires, ici c'est plus confus : la première partie du roman est assez lente et la seconde partie (la guerre finie) alterne entre des moments étendus sans intérêt particulier (Florent et Serge Caron par exemple) et des moments passés très rapidement (les derniers bals, la fin....)

La fin du roman nous pousse à lire le tome suivant pour être certains de ce que l'on vient de lire (encore!)

Gabrielle (tome 1)

Mon avis

« L’harmonie vient de la parenté mais aussi de la différence »

Dès les premières pages, on entre dans un récit vif, haletant, très vivant, ancré pour l’essentiel dans la vie d’une famille. Il y a Gabrielle et Edward, un couple un peu atypique pour l’époque (début du vingtième siècle). Pourquoi ? Parce que contre l’avis de ses parents, de sa famille, Gabrielle a laissé son fiancé pour aimer Edward. Ils s’Aiment avec un grand A, « oubliant » certains codes de l’église de l’époque, ils ne renoncent pas au plaisir de danser, s’embrasser, se toucher….Ils vivent ! Mais cela n’est pas toujours vu d’un bon œil comme d’ailleurs l’éducation qu’ils dispensent à leurs enfants. Quand les difficultés se présentent, c’est à deux qu’ils les affrontent. Pas question pour Gabrielle d’être uniquement une mère au foyer, effacée, efficace, et discrète. Elle existe et le fait sentir !

Ce couple est délicieux, frais, enthousiasmant, il est à lui seul, une bulle de bonheur dans ce roman. J’aime leur approche du quotidien, leurs rituels du soir (défaire un chignon, discuter avant de s’endormir… et bien d’autres choses….) Je les ai trouvés attachants, vrais, sincères…

La toile de fond avec les événements de l’époque plante un contexte intéressant. La politique et le droit des femmes à s’exprimer, à choisir un travail, à utiliser la contraception, à choisir ce qu’elles veulent. Ces réflexions sur la femme sont bien approfondies et apportent un éclairage donné par les différents protagonistes : mari, ami, famille, femme coincée ou plus « libre », jeunes femmes etc…

Je n’ai pas senti le temps passer tout au long de cette lecture. Il m’est arrivé d’avoir envie de secouer certaines personnes, d’en encourager d’autres, de donner un bon coup de coude à quelques uns…. L’écriture est fluide, il y a de la sensibilité sans mièvrerie . Bien entendu, c’est parfois un peu « cliché », presque trop « évident » mais ça reste globalement une lecture sans prise de tête et avec des thèmes et des individus à découvrir….