[Yorke, Margaret] Patrick Grant - Tome 2: Meurtres en neige
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[Yorke, Margaret] Patrick Grant - Tome 2: Meurtres en neige
Titre : Meurtres en neige.
Auteur : Margaret Yorke.
Editions: Point
Nombre de pages : 198 pages.
Présentation de l’éditeur :
Que faire dans une station de ski, aussi charmante soit-elle, quand neige et vent vous empêchent de mettre le nez dehors ? Confinés dans leur hôtel, les vacanciers s’inventent des occupations. Mais celles-ci sont loin d’être innocentes… Il n’en faut pas plus pour éveiller la curiosité de Patrick Grant, venu prendre quelques jours de détente dans les Alpes autrichiennes…
Mon avis :
Je serai brève dans un premier temps : je me suis rarement autant ennuyée à la lecture d’un roman policier, j’ai rarement ressenti aussi peu d’émotions, même quand j’étais confrontée à une situation tragique (trois pages sur l’ensemble du roman, j’ai compté).
Pour quelles raisons ? Le tout premier chapitre était très prometteur, il semblait nous plonger dans l’action sans attendre. Il faudra plus de 170 pages pour que cette scène prenne un sens, et que d’ennui entre les deux.
Nous sommes ensuite confrontés à des touristes, venus plus ou moins bien skier sur des pistes blanches, noires ou rouges. Pendant ce voyage organisé, certains sont devenus amis, d’autres s’isolent. Liz, elle, en a assez de skier avec un moniteur, d’être seule (elle est divorcée, ses cinq années de mariage se soldèrent par un échec). Aussi, qu’elle n’est pas sa joie de retrouver Patrick, le charmant universitaire qui fit battre son cœur des années plus tôt, et qu’elle n’épousa pas, parce qu’il n’a pas songé qu’elle pouvait être amoureuse de lui – et lui ne l’était pas d’elle.
L’intrigue s’emballe… Non. Les skieurs skient moins, le temps ne s’y prêtent pas. Du coup, ils dînent, dansent, des intrigues amoureuses se nouent et le lecteur continue à s’ennuyer ferme. Je ne passerai pas sous silence les doléances d’un éleveur de vison, les aléas de l’élevage de ses « sales bêtes » et le manque de bénéfice : l’éleveuse est contrainte de porter du faux vison. Un peu plus, et je verserai des larmes. De crocodiles, bien sûr. Ne parlons pas d’écologie en 1972. Ne parlons pas non plus de féminisme. Si la jeune mariée est abandonnée à l’hôpital par son tout jeune époux, qui a trouvé des bras consolateurs, cela dérange – un peu. Personne ne va cependant le traîner au chevet de sa femme – il a peut-être la phobie de la maladie, le pauvre chéri – ni lui dire ce qu’il pense de lui – sa femme n’avait qu’à épouser un meilleur mari. En fait, si, deux personnes agissent, l’une serait tentée de tout dire à la jeune mariée, mais l’autre (Patrick) la convainc de n’en rien faire : certaines jeunes femmes pas jolies et sottes sont faites pour être mariées, et avoir des enfants gentils mais sots. Elles seront très heureuses ainsi, et ne supporteraient pas de divorcer. Quelle perspicacité ! Non, ce n’est pas moi qui le dis, c’est Liz.
Et l’intrigue de démarrer enfin, au bout d’une centaine de pages. Oui, le meurtre sera résolu, par Patrick – les valeureux skieurs sont bloqués par la neige, il est le héros de la série, lui qui voit des meurtres là où d’autres ne voient que des accidents, il était évident qu’il découvrirait le coupable, le mobile et tacherait que justice soit rendue. Il est bon qu’il ait réussi à tout trouver, parce que quasiment rien dans le récit ne laissait présager ce que les trente dernières pages révèleraient au lecteur. C’est d’autant plus dommage que les thématiques développées, pour être un peu datées, n’en étaient pas moins passionnantes.
Meurtres en neige est à lire si vous n’avez pas d’autres romans sous la main. Si vous êtes coincé dans un chalet à cause de la neige, je vous recommanderai plutôt Le mystère Sherlock de J.M. Erre.
Que faire dans une station de ski, aussi charmante soit-elle, quand neige et vent vous empêchent de mettre le nez dehors ? Confinés dans leur hôtel, les vacanciers s’inventent des occupations. Mais celles-ci sont loin d’être innocentes… Il n’en faut pas plus pour éveiller la curiosité de Patrick Grant, venu prendre quelques jours de détente dans les Alpes autrichiennes…
Mon avis :
Je serai brève dans un premier temps : je me suis rarement autant ennuyée à la lecture d’un roman policier, j’ai rarement ressenti aussi peu d’émotions, même quand j’étais confrontée à une situation tragique (trois pages sur l’ensemble du roman, j’ai compté).
Pour quelles raisons ? Le tout premier chapitre était très prometteur, il semblait nous plonger dans l’action sans attendre. Il faudra plus de 170 pages pour que cette scène prenne un sens, et que d’ennui entre les deux.
Nous sommes ensuite confrontés à des touristes, venus plus ou moins bien skier sur des pistes blanches, noires ou rouges. Pendant ce voyage organisé, certains sont devenus amis, d’autres s’isolent. Liz, elle, en a assez de skier avec un moniteur, d’être seule (elle est divorcée, ses cinq années de mariage se soldèrent par un échec). Aussi, qu’elle n’est pas sa joie de retrouver Patrick, le charmant universitaire qui fit battre son cœur des années plus tôt, et qu’elle n’épousa pas, parce qu’il n’a pas songé qu’elle pouvait être amoureuse de lui – et lui ne l’était pas d’elle.
L’intrigue s’emballe… Non. Les skieurs skient moins, le temps ne s’y prêtent pas. Du coup, ils dînent, dansent, des intrigues amoureuses se nouent et le lecteur continue à s’ennuyer ferme. Je ne passerai pas sous silence les doléances d’un éleveur de vison, les aléas de l’élevage de ses « sales bêtes » et le manque de bénéfice : l’éleveuse est contrainte de porter du faux vison. Un peu plus, et je verserai des larmes. De crocodiles, bien sûr. Ne parlons pas d’écologie en 1972. Ne parlons pas non plus de féminisme. Si la jeune mariée est abandonnée à l’hôpital par son tout jeune époux, qui a trouvé des bras consolateurs, cela dérange – un peu. Personne ne va cependant le traîner au chevet de sa femme – il a peut-être la phobie de la maladie, le pauvre chéri – ni lui dire ce qu’il pense de lui – sa femme n’avait qu’à épouser un meilleur mari. En fait, si, deux personnes agissent, l’une serait tentée de tout dire à la jeune mariée, mais l’autre (Patrick) la convainc de n’en rien faire : certaines jeunes femmes pas jolies et sottes sont faites pour être mariées, et avoir des enfants gentils mais sots. Elles seront très heureuses ainsi, et ne supporteraient pas de divorcer. Quelle perspicacité ! Non, ce n’est pas moi qui le dis, c’est Liz.
Et l’intrigue de démarrer enfin, au bout d’une centaine de pages. Oui, le meurtre sera résolu, par Patrick – les valeureux skieurs sont bloqués par la neige, il est le héros de la série, lui qui voit des meurtres là où d’autres ne voient que des accidents, il était évident qu’il découvrirait le coupable, le mobile et tacherait que justice soit rendue. Il est bon qu’il ait réussi à tout trouver, parce que quasiment rien dans le récit ne laissait présager ce que les trente dernières pages révèleraient au lecteur. C’est d’autant plus dommage que les thématiques développées, pour être un peu datées, n’en étaient pas moins passionnantes.
Meurtres en neige est à lire si vous n’avez pas d’autres romans sous la main. Si vous êtes coincé dans un chalet à cause de la neige, je vous recommanderai plutôt Le mystère Sherlock de J.M. Erre.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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