[Nimier, Marie] Je suis un homme

La 4ème de couverture :

"J'aime les femmes. J'envie leur aptitude à jouir plusieurs fois d'affilée, même si avec moi, il faut l'avouer, ce n'est pas arrivé souvent. Est-ce ma faute si je m'endors tout de suite après l'amour ?
Je suis beau, tout le monde s'accorde à le dire, de cette beauté rugueuse que je tiens de mon père. Zoé et Delphine prétendent que je suis macho, dans le bon sens du terme (sic), et les voilà qui dressent l'inventaire de mes petits défauts. Si elles ont tant de choses à me reprocher, pourquoi parlent-elles de moi avec des étoiles dans les yeux ? A leur place, je me serais quitté depuis longtemps. "

Mon avis :

Les phrases de la 4ème de couverture sont prononcées par Alexis Leriche dit Alex, l'homme dont nous allons suivre la vie. Tel un journal intime, Alex nous livre en éclair son enfance, son adolescence qui éclate avec le cercle familial puis amorce son passage dans le monde adulte avec la douleur : la mort de sa mère. Depuis son enfance, Alex souffre de troubles physiques liés aux sons ; c'est un jeune paumé qui va se reconstruire avec l'aide de ses amis. D'abord, Antoine, le fidèle copain du lycée. Et Delphine, "la divine Delphine" et Zoé, la petite, la "baby". Avec cette petite bande, Alex connaîtra le succès, la réussite, l'argent à ne savoir qu'en faire. L'amour aussi. Jusqu'à la chute (attendue), où l'homme se brise. L'histoire est fidèle au titre. Alex est un homme en devenir, un homme qui réussit, un homme qui n'aime que lui, un homme terriblement superficiel, et il en sera puni...Bref, un personnage urticant et terriblement attendu.

Je ne sais comment exprimer mon désarroi et ma colère face à la puérilité de cette histoire, aux ficelles employées qui sont vues et revues ; et qui me donnent envie de crier !  Et, les sons qui gênent tant Alex, que l'auteur utilisent en fil rouge, ne servent qu'à donner mal à la tête au lecteur. De plus, l'écriture de l'auteur ne sauve rien, c'est un brouillon !
Franchement, ce roman n'est rien d'autre qu'un tas de pensées sexuelles pré-pubères. Je suis désolée de le dire comme ça.
Je suis fachée de deux choses. La première : avoir dépenser un euro pour acheter ce roman, c'est vraiment trop ! La seconde : c'est une femme qui a écrit ce roman ! Non, mais vraiment quelle vision (des hommes déjà) des femmes a Marie Nimier ? Elles ne sont que des objets à jouissance, des faire-valoir à la glorification d'un pseudo-mâle qui en se brisant trouve la rédemption, voire le paradis même. Je suis vraiment navrée du simplisme de ce roman.

Merci Elo pour ta critique, grâce à toi je vais économiser 1 euros  

Alors vraiment Louloute garde-les !

Voilà un avis bien "trempé", qui  m'évitera une lecture et une belle colère    :<;9: ELO

creuse a écrit:Voilà un avis bien "trempé", qui  m'évitera une lecture et une belle colère    :<;9: ELO

Il est vrai que j'ai tendance à vraiment dire ce que je pense

Je me dis souvent que l'image de la femme n'est pas prête de changer, surtout quand on voit que souvent, ce sont les femmes elles même qui la véhicule de génération en génération. Et apparemment l'auteur de ce livre (que je n'ai pas lu et que je ne lirai pas) n'est pas là pour améliorer cela, si je comprends bien .

Merci pour ta critique Elo, c'est une belle colère constructive comme je les aime!

titibus a écrit:Je me dis souvent que l'image de la femme n'est pas prête de changer, surtout quand on voit que souvent, ce sont les femmes elles même qui la véhicule de génération en génération. Et apparemment l'auteur de ce livre (que je n'ai pas lu et que je ne lirai pas) n'est pas là pour améliorer cela, si je comprends bien .

En effet, l'auteur n'est pas là pour améliorer la conditions des femmes (du moins dans ce roman, mais je n'ai guère envie de m'amuser à lire d'autres d'elle !). Et c'est rien de le dire, je ne peux pas vraiment en dire, car ça serait un spoiler et peut-être d'autres souhaitent lire ce livre, mais la représentation de la femme à la fin du roman est dégradante, digne d'un scénario de film X.