[Edwardson, Ake] Je voudrais que cela ne finisse jamais
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[Edwardson, Ake] Je voudrais que cela ne finisse jamais
Titre : Je voudrais que cela ne finisse jamais.
Auteur : Ake Edwardson.
Edition Jean-Claude Lattès
Nombre de pages : 392 pages.
Présentation de l'éditeur :
Il fait une chaleur inhabituelle à Göteborg cet été-là et une jeune femme est retrouvée morte dans l’un des parcs de la ville. Ce décès aurait-il à voir avec un autre du même genre, non élucidé, cinq ans plus tôt ? Tout en travaillant sur cette enquête, le commissaire Erik Winter reprend l’ancienne pas à pas. La tâche semble presque désespérée mais Winter convaincu d’une chose : tôt ou tard le meurtrier reviendra sur le lieu du crime. Il s’agira d’être sur place, à ce moment-là.
Je voudrais que cela ne finisse jamais est un thriller dans lequel les apparences sont trompeuses et l’on ne peut se fier à personne. Une sombre histoire de secrets, de solitude et d’exclusion, narrée avec beaucoup de force de persuasion.
Mon avis :
Ma dernière lecture d’un roman policier suédois a été un échec, et je n’aime pas rester sur un échec. J’ai donc emprunté et lu un autre roman policier suédois. Bien m’en a pris.
Cinq ans plus tôt, une jeune fille a été violée et assassinée. Le dossier est toujours ouvert, terme choisi pour dire que rien n’a été découvert. Un autre crime est commis, exactement au même endroit. Un copycat ? Erik Winter déteste ce terme, pourtant force est de se demander si les deux crimes ne sont pas liés. La seconde victime a survécu, elle a plus de chance : elle n »est pas d’accord avec ce point de vue. Deux autres jeunes femmes sont tuées, et la police se heurte à un mur.
Pas ou peu de témoins, des parents, des proches qui s’aperçoivent qu’ils ne connaissent pas leurs filles aussi bien qu’ils le pensaient, et qui sont à deux doigts de sombrer. On ne peut dire à la police ce que soi-même on ignore. Mais les policiers doivent littéralement se confronter à une famille en particulier – celle de la survivante. Il n’est jamais facile d’interroger une victime, il l’est plus encore quand ses proches se montrent hostiles.
Les policiers ont des vies privées – lapalissades. Ce ne sont pas des vies privées qui interfèrent miraculeusement avec l’enquête, non des vies privées des plus ordinaires, avec ses joies et ses drames.
Après un départ assez lent, dû à tous les blocages que rencontrent les enquêteurs, le rythme s’accélère dès que les recherches portent sur leurs fruits. Erik Winter est un policier très droit, mais… gare à ceux qui chercheraient à entraver l’enquête. La fin justifie les moyens.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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