[Krynen, Noémi] Sang Blanc

SANG BLANC
Auteur: Noémi Krynen
Éditions: Taurnada (Mars 2015)
Nombre de pages : 204 pages (Papier), 117 pages env. (EPUB, MOBI)
ISBN:

Présentation de l'éditeur

Alors qu'une série de meurtres teinte de rouge la si belle campagne enneigée du Vercors, Édouard, dentiste, revient dans son village après la mort de ses parents. Il y retrouve Renaud, un vieil ami d'enfance, et se lie avec Anna, une jeune serveuse.
Édouard pensait connaître ses parents, mais il n'est pas au bout de ses surprises... Ce séjour qui ne devait être qu'une simple formalité administrative va peu à peu glisser vers l'abîme du passé et bouleverser définitivement son avenir...

Mon avis

La vengeance est un plat qui se mange froid, surtout en hiver…..

Deux polices d’écriture pour différencier deux histoires (qui, bien entendu, finiront par se rejoindre) : on suit une bande de jeunes d’une part, et un dentiste qui vient de perdre ses parents d’autre part.

Leur point commun ? Vous ne croyez pas que je vais vous raconter le roman ?
Bon, d’accord, en voilà un : la neige.

Bien que ce ne soit pas forcément original, j’ai beaucoup aimé la construction de ce roman, les morceaux de puzzle qui s’emboîtent et les choses qui s’éclaircissent lentement.

Les personnages sont bien présentés avec leurs qualité et leurs travers, ils ne sont pas trop nombreux et on se repère sans soucis. Inexorablement, la peur s’insinue et le suspense augmente.

L’auteur a une écriture dynamique, sans fioriture, parfaitement adaptée au tempo d’un thriller . Car, on a froid, dans le dos, au cœur, partout. Ce qu’on ne sait pas tout de suite, transparaît entre les lignes, on perçoit sous jacent les problèmes qui vont arriver, la rédemption impossible et les dérives que cela entrainera. On devine certains événements et on essaie de les repousser en cherchant une autre issue…. Mais la froide réalité est là…..

C’est simple et efficace, un auteur à suivre.

« Sang blanc » est un roman policier à deux entrées, marquées par deux graphies différentes (classique et italique). Les deux récits s'entremêlent sans que l'on comprenne le rapport entre les deux. Puis une ou deux phrases apparaissent en italique dans le récit principal, la jonction est sur le point d'avoir lieu, l'énigme va s'éclaircir.
L'histoire principale est celle d'un jeune dentiste parisien, revenu dans le Vercors, sa région d'origine pour enterrer ses parents, décédés dans un accident de voiture. On découvre le village à travers son regard. Pour lui aussi c'est une redécouverte car depuis dix ans il a presque complètement rompu avec sa famille, effectuant ce retour forcé sans aucun plaisir, portant un regard alternativement méfiant et dédaigneux sur les habitants. Il n'a qu'une hâte, remplir les formalités et repartir. Tout le contrarie, l'impression de ne plus connaître ses parents, les villageois « tellement laids », semblables à « des croûtons de pain », la neige à laquelle il trouve une saveur de malheur, l'air même qui lui donne l'impression d' « avaler du plomb », ses anciens camarades enfin « de vagues copains » ! Edouard a réussi et cela l'ennuie manifestement de retrouver sa modeste province natale... D'ailleurs les chapitres portent en titre les jours de la semaine, signifiant que cela ne doit pas durer.

Le deuxième récit est beaucoup plus court, seulement quelques pages par-ci par-là, parfois quelques lignes seulement à l'intensité dramatique beaucoup plus importante. On y retrouve trois jeunes filles, adolescentes un peu paumées, qui testent une technique de drague :la « belle des champs », en boîte de nuit. On ne sait pas quand se déroule l'action, tous les chapitres se nommant « Ce soir-là ».

C'est un roman policier bien mené. Le mystère est entretenu jusqu'à son terme même si le dénouement n'est pas d'une grande originalité. Le rythme est soutenu, c'est un bon moment de lecture.

Je me permets de noter une incohérence page 166 « Il était alors représenté en photo sur un journal recensant des témoignages d'anciens héros locaux de la Résistance de la guerre d'Algérie ». Je pense que l'auteur voulait choisir la Résistance ou la guerre d'Algérie mais que par erreur, les deux solutions ont été recopiées...

Belle découverte en tous cas, et grand merci à Partage Lecture et aux éditions Taurnada !

Que pourrais-dire de ce thriller dont j’ai trouvé le début assez lent, ce soir-là nous faisons la connaissance de trois filles, Julie, Claire et Cassandre. Il semblerait qu’elles sont venues dans cette boite pour draguer, il est vrai que lorsqu’un beau gars inconnu du bled ou elles habitent, fait irruption, il fascine Cassandre, à tel point que c’est elle qu’il remarque, l’embrasse sur la bouche et lui donne rendez-vous dehors….Voila pour la première intrigue.
Deuxième intrigue, Edouard Chenavier, dentiste à Paris, revient dans son village natal pour l’enterrement de ses parents tués lors d’un accident de voiture. Désemparé, il va prendre un verre, retrouve des connaissances de jeunesse, remarque Anna, la jolie serveuse…. On peut imaginer que tous ces personnages vont se retrouver à la fin de l’histoire, d’ailleurs je l’ai très vite deviné Ces personnages vont faire partie de la belle construction du roman et compose une histoire bien ficelée ou maints rebondissements m’ont accrochée. Quelques crimes nous font suivre l’enquête et lors de ma lecture je me posais la question, mais à qui donc profitent ces tueries ? Serait-ce par haine ou par vengeance ? Que dire encore ? Que ce thriller m’a amusée, que je ne me suis pas ennuyée en le lisant, bien que le début ne m’ attirait pas trop, mais ravie de l’avoir lu jusqu’à la fin car j’ai vraiment apprécié l’épilogue…
Un grand merci à toute l'équipe pour son dévouement mais aussi aux Editions Taurnada qui m'ont fait connaître Noémi Krynen

Je tiens en premier lieu à remercier PartageLecture et les Editions Taurnada pour ce partenariat.

Sang blanc... J'ai rapidement accroché à l'histoire parce qu'elle se passe dans ma région et que certains lieux décrits me sont connus et familiers. C'est toujours plaisants de connaître où se passe l'histoire, ça permet de mieux s'immerger... Et puis ça permet de se sentir important, être sur les lieux de l'histoire!!!

Les personnages ne m'ont pas été sympathiques, notamment Edouard Chenavier avec qui ne n'ai pas du tout accroché, formule étrange soit dit en passant. Dès le début je l'ai pris en grippe et du coup il m'a été difficile d'accrocher à l'histoire puisque c'est quand même le personnage principal. Les autres personnages ne m'ont pas plus emballés et du coup j'ai lu toute cette histoire d'un oeil très lointain.

L'autre histoire en parallèle m'a quelque peu plus interpellée sans que cela ne me transporte non plus.

Au delà de tout ça, le suspense était bien présent et j'ai voulu en savoir plus, m'empêchant de reposer le livre. Malheureusement pour moi, j'ai deviné la fin bien avant qu'elle ne soit révélée et du coup, je n'ai pas eu de surprise...

L'écriture était simple, sans fioritures mais efficace, sachant amener là où il faut, quand il faut.

J'ai été déçu par ce livre, m'attendant à beaucoup plus l'apprécier, de par son décor et par le titre aussi que j'ai beaucoup aimé. Je ne dirais pas que je n'ai pas aimé du tout parce que j'ai pris plaisir à suivre l'histoire tout de même mais ça n'a pas été une révélation.
Je relirais bien volontiers cependant un livre de cet auteur

Un tout grand merci aux Editions Taurnada et à Partage Lecture pour ce partenariat.

Le livre commence avec une banale sortie en boite. On découvre Cassandre, Julie et Claire, trois copines.

On saute ensuite directement à l'histoire d'Edouard qui doit revenir dans le petit village de Rencurel. Il est monté à Paris où il est installé comme dentiste. Voilà 10 ans qu'il n'était plus revenu. Son retour va s'accompagner de retrouvailles avec ses vieux amis. Le tri qu'il va effectuer dans la maison de ses parents décédés dans un tragique accident de voiture va faire remonter certains éléments à la surface. Lentes au début, les choses s'accélèrent par la suite. Edouard découvre qu'il ignore beaucoup de choses sur ses parents, il fait des découvertes incongrues les concernant.  Il prend conscience que si certains choses sont immuables dans ces petits villages, de nombreuses choses ont également changé. Il fait notamment la connaissance d'Anna.

On ne peut s'empêcher de se demander ce qui se passe dans ce village ? Qui est responsable des meurtres qui entachent cette belle région ? De plus, l'histoire d'Edouard avançant toujours en alternance avec celles de trois filles, on essaie d'imaginer ce qu'il leur est arrivé et comment ces deux histoires sont liées.

Petit à petit, les ficelles se démêlent, alors que les histoires s'enmêlent. Edouard prend conscience de certains faits oubliés. Jusqu'à ce qu'il soit mis à l'épreuve dans un dilemme à la vie à la mort.

Et puis, il y a ce chien, blanc comme neige, qui surgit inopinément, dans de nombreux moments clés du récit.

J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai lu très rapidement. Le suspense est bien présent. Je n'ai rien vu venir et j'ai d'autant plus apprécié d'être surprise par le dénouement de l'histoire, brillant soit dit en passant. J'ai bien aimé aussi le contraste entre le blanc de la neige et le rouge de ces meurtres qui endeuillent la vallée, tout à fait en adéquation avec le titre.

C'est un roman que je recommande volontiers !