[Mars, Frédéric] Le sang du Christ
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lalyre
Cassiopée
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Votre avis:
[Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Le sang du Christ
de Frédéric Mars
Eds Michel Lafon (avril 2010)
478 pages
Résumé :
An 30 de notre ère, 6 jours avant la Pâque juive.
Dans une ferme située à proximité de Jérusalem, un homme est sacrifié selon le rituel de l’agneau pascal. Mais sur son front, on peut voir un triangle isocèle, marqué au fer, et à côté du cadavre calciné, une poterie égyptienne. Ce mort, c’est Jean de Gamala, héritier légitime du trône de David, usurpé par Hérode avec l’appui de Rome.
Soupçonné du crime, son frère Jacques le scribe tente de démasquer par lui-même le meurtrier. Aidé de sa nièce Sara, il piste l’assassin qui ensanglante la Judée, alors qu’un autre aspirant au titre de roi des Juifs provoque les autorités juives et romaines : un certain Jésus de Nazareth.
De Qumran à Magdala, d’initiation en découvertes, Jacques et Sara vont pourchasser jusqu’au pied de la Croix celui qui se révélera être le premier tueur en série de l’humanité…
L'auteur: (source wikipédia )
Frédéric Mars (né en 1968 à Paris) est un auteur français de romans dans des genres très divers, et scénariste pour la télévision. Il publie d'autres ouvrages sous diverses identités, y compris en qualité de nègre.
Ancien élève de Saint-Nicolas-Passy-Buzenval et du Lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, diplômé du Celsa.
Après plusieurs années passées dans la presse magazine et diverses rédactions online, Frédéric Mars a quitté le journalisme et la photo pour ne se consacrer qu'à son travail d'auteur de livres. Outre ses romans, il a publié plus d'une quarantaine d'essais, documents et livres illustrés, sous diverses identités.
Thèmes de prédilection : l'odorat, le sommeil, les rêves, la sexualité, les différentes facettes d'une même personnalité et les limites de notre conscience.
Il admet lui-même qu'il arrêterait tout (y compris d'écrire quelques instants) pour le plaisir d'un sorbet aux fruits rouges.
Bibliographie
Thrillers romantiques
* L'amour est une femme, éditions du Rocher, 2008 (édition poche J'ai lu, 2009)
* Son parfum, éditions Ramsay, 2006 (édition poche J'ai lu, 2008)
Thrillers historiques & contemporains
* Le Cycle du Christ :
o Le Sang du Christ, éditions Michel Lafon, à paraître en 2010
o Le Corps du Christ, éditions Michel Lafon, à paraître en 2011
(source wikipedia via Livraddict)
Mon avis:
Voilà un thriller historico-ésotérique qui risque fort de faire parler de lui.
L'intrigue se déroule en Terre Sainte, (Jérusalem et ses alentours) en l'an 30 de notre ère. Plus précisément, les six jours précédant la crucifiction de Jésus , pendant la Pâque Juive.
Dans la ferme familiale des Gamala, deux hommes s'introduisent et mettent le feu à une grange dans laquelle un corps est retrouvé calciné, mais reconnaissable grâce à la particularité de son nombril en forme d'étoile: c'est celui que les Gamala identifient comme étant Jean, l'aîné de la fratrie, que les siens croyaient mort depuis une vingtaine d'années. Chose étrange également: une marque au front, représentant une sorte de triangle ainsi qu'une petite bourse en poterie.
Jacques, l'érudit de la famille, et sa nièce la jeune et très maline Sara, vont "mener l'enquête" , pour retrouver les meurtriers de ce frère qu'ils pensaient disparu. Leurs recherches vont les amener à croiser la route de Jésus; et surtout ils vont découvrir des secrets sur leur famille qu'ils étaient à mille lieux d'imaginer.
Ce thriller démarre assez lentement, mais l'intrigue monte en puissance et le rythme s'accélère au fil des pages: au final j'ai eu du mal à le lâcher et ai replongé au début de chaque "séance de lecture" avec une excitation grandissante.
Je me suis vite attachée aux personnages de Jacques et Sara , qui ne sont pas sans rappeler le symboliste Robert Langdon et la jeune Sophie Neveu du DA vInci Code de Dan Brown. A l'instar de ce dernier, nos "héros" vont se retrouver en présence de symboles, d'énigmes, qu'ils vont devoir résoudre pour avancer.
J'ai beaucoup aimé cette petit Sara, ni plus vraiment enfant, ni pas vraiment femme . A noter qu'elle va être confrontée à ses premières menstruations et j'ai aimé la façon dont Frédéric Mars aborde ce sujet.
Un des personnages centraux de ce livre est bien sûr Jésus. C'est là que ce livre peut être polémique. Au cours de leurs recherches, Jacques et Sara vont être amenés à se demander qui est vraiment Jésus et , sans en dévoiler plus ici, la thèse exploitée par Frédéric Mars nous éloigne de celle que nous enseigne le catéchisme . Mes convictions religieuses (qui pour ma part sont plutôt des non-convictions) n'en ont pas été ébranlées,mais il est fort possible que certaines dents grincent dans les milieux catholiques bien -pensants tant le portrait ici dressé de Jésus est différent de celui que nous connaissons. La Cène, entre autres, est décrite de façon assez étonnante et imagée et assez loin de la représentation donnée par exemple par Léonard de Vinci . Un autre passage, où une scène de débauche est montrée, m'a fait penser à du Pasolini.
Pour ce qui est du style, j'ai aimé la plume classique et littéraire que Frédéric Mars met au service de son histoire. Les sept grandes parties correspondent aux six Jours précédent la Pâque et à la Pâque elle-même. A l'intérieur des grandes parties, les paragraphes sont relativement courts et l'ensemble bien structuré.
A noter que la fin en forme de cliffhanger laisse entrevoir une suite , annoncée pour 2011 sous le titre Le corps du Christ (toujours chez Michel Lafon)
Petit reproche néanmoins: je me suis rendue compte une fois la lecture terminée de l'existence d'annexes (glossaire et cartes) qui ne sont pas annoncées en début de livre et qui sont pourtant bien utiles à la compréhension de certains termes.
Ce livre est le fruit de quatre années de recherches (références bibliographiques en fin d'ouvrage) dans lesquelles je piocherai probablement pour une prochaine lecture.
Note : 16/20, un thriller historique et ésotérique hors des sentiers battus, bien écrit et bien ficelé
Invité- Invité
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Hou là là, il a l'air trop bien ce livre.
Pourvu qu'il ne croise pas mon chemin trop vite, sinon ma PàL n'est pas là de diminuer
Pourvu qu'il ne croise pas mon chemin trop vite, sinon ma PàL n'est pas là de diminuer
Invité- Invité
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Il a l'air effectivement très bien ce roman!
Superbe critique Stef!!!
Superbe critique Stef!!!
Invité- Invité
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Voilà un livre qui devrait me plaire, et au vu de ta critique j'en suis d'autant plus convaincue !
Je le garde en mémoire.
Je le garde en mémoire.
Invité- Invité
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Je le lis pour le partenariat....
Cassiopée- Admin
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Le sang du Christ
Mon avis
Voila un roman qui sort du commun et qui tient bien la route jusqu'à la fin qui, hélas m'a laissée un peu sur ma faim.
J'ai aimé le style assez facile et agrèable à lire, la façon dont l'auteur met en avant les actes des sectes égyptiennes soutenues par Jean et ses descendants, la tendre Sara accompagnant son oncle Jacques pendant le périple de son enquête pour retrouver l'assassin de ses frères. Ce roman m'a fait penser à un puzzle dont l'auteur aurait mélangé les personnages de la Bible sans vraiment les remettre à leur place de même que certains évènements. J'ai suivi Sara et Jacques dans leur quête, poursuivis par les soldats romains et toujours leurs échappant. Ce qui m'a fait sourire par son invraisemblance, c'est lorsque Jacques, suffoquant sous des pelletées de terre, s'en sort indemne. Alors il y a aussi le signe de David imprimé au fer rouge sur le front des soi-disant descendants, on se pose aussi la question, ces meurtres font-ils partie d'un rituel ? Bien sûr que oui, car telle est la trame de ce roman, thryller sur fond historique que j'ai lu avec intérêt et curiosité. Beaucoup d'agitation dans ce roman puisque l'action se passe en l'an 30 de notre ère et six jours avant Pâques, il y a aussi des ré-interprétations de scènes et de personnages de l'évangile, j'ai surtout apprécié la dernière Cène que l'on devine. Je dois terminer ma chronique dévoilant seulement que j'ai beaucoup aimé cette lecture ou senteurs, ambiance et suspense m'ont transportées dans un autre monde.9/10
Voila un roman qui sort du commun et qui tient bien la route jusqu'à la fin qui, hélas m'a laissée un peu sur ma faim.
J'ai aimé le style assez facile et agrèable à lire, la façon dont l'auteur met en avant les actes des sectes égyptiennes soutenues par Jean et ses descendants, la tendre Sara accompagnant son oncle Jacques pendant le périple de son enquête pour retrouver l'assassin de ses frères. Ce roman m'a fait penser à un puzzle dont l'auteur aurait mélangé les personnages de la Bible sans vraiment les remettre à leur place de même que certains évènements. J'ai suivi Sara et Jacques dans leur quête, poursuivis par les soldats romains et toujours leurs échappant. Ce qui m'a fait sourire par son invraisemblance, c'est lorsque Jacques, suffoquant sous des pelletées de terre, s'en sort indemne. Alors il y a aussi le signe de David imprimé au fer rouge sur le front des soi-disant descendants, on se pose aussi la question, ces meurtres font-ils partie d'un rituel ? Bien sûr que oui, car telle est la trame de ce roman, thryller sur fond historique que j'ai lu avec intérêt et curiosité. Beaucoup d'agitation dans ce roman puisque l'action se passe en l'an 30 de notre ère et six jours avant Pâques, il y a aussi des ré-interprétations de scènes et de personnages de l'évangile, j'ai surtout apprécié la dernière Cène que l'on devine. Je dois terminer ma chronique dévoilant seulement que j'ai beaucoup aimé cette lecture ou senteurs, ambiance et suspense m'ont transportées dans un autre monde.9/10
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
lalyre a écrit:Mon avis
Voila un roman qui sort du commun et qui tient bien la route jusqu'à la fin qui, hélas m'a laissée un peu sur ma faim.
J'ai aimé le style assez facile et agrèable à lire, la façon dont l'auteur met en avant les actes des sectes égyptiennes soutenues par Jean et ses descendants, la tendre Sara accompagnant son oncle Jacques pendant le périple de son enquête pour retrouver l'assassin de ses frères. Ce roman m'a fait penser à un puzzle dont l'auteur aurait mélangé les personnages de la Bible sans vraiment les remettre à leur place de même que certains évènements. J'ai suivi Sara et Jacques dans leur quête, poursuivis par les soldats romains et toujours leurs échappant. Ce qui m'a fait sourire par son invraisemblance, c'est lorsque Jacques, suffoquant sous des pelletées de terre, s'en sort indemne. Alors il y a aussi le signe de David imprimé au fer rouge sur le front des soi-disant descendants, on se pose aussi la question, ces meurtres font-ils partie d'un rituel ? Bien sûr que oui, car telle est la trame de ce roman, thryller sur fond historique que j'ai lu avec intérêt et curiosité. Beaucoup d'agitation dans ce roman puisque l'action se passe en l'an 30 de notre ère et six jours avant Pâques, il y a aussi des ré-interprétations de scènes et de personnages de l'évangile, j'ai surtout apprécié la dernière Cène que l'on devine. Je dois terminer ma chronique dévoilant seulement que j'ai beaucoup aimé cette lecture ou senteurs, ambiance et suspense m'ont transportées dans un autre monde.9/10
J'en oublie de remercier les animateurs du forum et les éditions Michel Lafon pour m'avoir fait connaître ce livre et son auteur.
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Ca me tente bien...
Pistou 117- Grand sage du forum
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Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Mon avis :
Merci à Thot, à Partage lecture et aux éditions Michel Lafon pour ce livre lu dans le cadre d’un partenariat.
« Tout est nombre » …
Sept parties, quatre vingt douze chapitres et un prologue rythment ce roman, car il s’agit bien d’un roman comme annoncé en quatrième de couverture.
« Tout est nombre » est une phrase qui revient plusieurs fois dans le livre.
Les sept parties m’interrogent … Frédéric Mars a-t-il choisi ce nombre volontairement, pour sa symbolique (et après il a fait en sorte d’avoir 7 parties ?). En effet, Jésus serait tombé sur le chemin de croix sept fois … il aurait subi sept blessures. Il y a sept sacrements dans l’Eglise Catholique, le nombre sept caractérise Marie …
Peut-être est ce un hasard, peut-être est-ce voulu ?
« Le sang du Christ » … Ce sang dont on dit qu’il « a été versé pour vous sauver » …
Sang présent dès le prologue, sang que l’on retrouve à la fin, sang qui apparaît tout au long du livre.
Sara, la jeune nièce de Jacques, qui l’accompagne dans son enquête, devient femme et a ses premières menstrues. On la suit dans la découverte de son corps, de ce bouleversement de femme, de ses premiers émois. On grandit avec elle.
Son personnage est attachant. Elle apprend à se positionner, son esprit vif et alerte progresse en connaissance. Elle a une avidité de comprendre qui m’a plu.
Jacques … Que dire de Jacques … Jacques … je le voudrais comme ami … Il aime les mathématiques, comme moi. Il veut comprendre, il réfléchit, parfois à haute voix, en associant ceux qui sont à côté. Il n’étale pas ses connaissances, il partage … Jacques, le scientiste, m’a fait découvrir le « dialogue maïeutique ».
« Ce n’était pas la moindre vertu de la maïeutique, il l’avait déjà constaté à maintes reprises ; celui qui interrogeait découvrait au moins autant de choses en lui, sur lui, que celui qu’il criblait de questions. L’accouchement était double, réciproque. »
Jacques qui écoute de la musique et dit : « Ne sous-estime jamais le pouvoir de la musique sur les hommes. » et qui explique qu’Anaxilaos a dit : « la musique est la forme la plus sophistiquée des mathématiques, et par nature, l’âme humaine est sensible à sa construction. » (Le lien entre les mathématiques et la musique est l'un des thèmes de la philosophie … note de Cassiopée…).
J’ai aimé le cheminement des réflexions de Jacques, je le suivais, parfois il allait plus vite que moi, parfois, j’avais envie de lui dire « non pas là, il faut aller ailleurs ! »
Ce livre est bien écrit, il ne faut pas chercher à comparer avec les Evangiles ou autres références. Frédéric Mars a librement adapté ses recherches et sa documentation. C’est un beau travail en ce sens où on est très vite emporté par l’histoire et où le rythme s’accélère vers la fin, ce qui est parfait.
L’illustration de couverture est très bien. L’écriture alerte et vive. Les lieux sont indiqués si nécessaire en début de chapitres. Comme je commence toujours par lire la fin, j’avais vu l’annexe et j’ai pu l’utiliser si nécessaire.
C’est avec grand plaisir que je relirai un livre de cet auteur, en espérant y retrouver la même qualité.
Merci à Thot, à Partage lecture et aux éditions Michel Lafon pour ce livre lu dans le cadre d’un partenariat.
« Tout est nombre » …
Sept parties, quatre vingt douze chapitres et un prologue rythment ce roman, car il s’agit bien d’un roman comme annoncé en quatrième de couverture.
« Tout est nombre » est une phrase qui revient plusieurs fois dans le livre.
Les sept parties m’interrogent … Frédéric Mars a-t-il choisi ce nombre volontairement, pour sa symbolique (et après il a fait en sorte d’avoir 7 parties ?). En effet, Jésus serait tombé sur le chemin de croix sept fois … il aurait subi sept blessures. Il y a sept sacrements dans l’Eglise Catholique, le nombre sept caractérise Marie …
Peut-être est ce un hasard, peut-être est-ce voulu ?
« Le sang du Christ » … Ce sang dont on dit qu’il « a été versé pour vous sauver » …
Sang présent dès le prologue, sang que l’on retrouve à la fin, sang qui apparaît tout au long du livre.
Sara, la jeune nièce de Jacques, qui l’accompagne dans son enquête, devient femme et a ses premières menstrues. On la suit dans la découverte de son corps, de ce bouleversement de femme, de ses premiers émois. On grandit avec elle.
Son personnage est attachant. Elle apprend à se positionner, son esprit vif et alerte progresse en connaissance. Elle a une avidité de comprendre qui m’a plu.
Jacques … Que dire de Jacques … Jacques … je le voudrais comme ami … Il aime les mathématiques, comme moi. Il veut comprendre, il réfléchit, parfois à haute voix, en associant ceux qui sont à côté. Il n’étale pas ses connaissances, il partage … Jacques, le scientiste, m’a fait découvrir le « dialogue maïeutique ».
« Ce n’était pas la moindre vertu de la maïeutique, il l’avait déjà constaté à maintes reprises ; celui qui interrogeait découvrait au moins autant de choses en lui, sur lui, que celui qu’il criblait de questions. L’accouchement était double, réciproque. »
Jacques qui écoute de la musique et dit : « Ne sous-estime jamais le pouvoir de la musique sur les hommes. » et qui explique qu’Anaxilaos a dit : « la musique est la forme la plus sophistiquée des mathématiques, et par nature, l’âme humaine est sensible à sa construction. » (Le lien entre les mathématiques et la musique est l'un des thèmes de la philosophie … note de Cassiopée…).
J’ai aimé le cheminement des réflexions de Jacques, je le suivais, parfois il allait plus vite que moi, parfois, j’avais envie de lui dire « non pas là, il faut aller ailleurs ! »
Ce livre est bien écrit, il ne faut pas chercher à comparer avec les Evangiles ou autres références. Frédéric Mars a librement adapté ses recherches et sa documentation. C’est un beau travail en ce sens où on est très vite emporté par l’histoire et où le rythme s’accélère vers la fin, ce qui est parfait.
L’illustration de couverture est très bien. L’écriture alerte et vive. Les lieux sont indiqués si nécessaire en début de chapitres. Comme je commence toujours par lire la fin, j’avais vu l’annexe et j’ai pu l’utiliser si nécessaire.
C’est avec grand plaisir que je relirai un livre de cet auteur, en espérant y retrouver la même qualité.
Dernière édition par Cassiopée le Sam 4 Sep 2010 - 21:05, édité 1 fois (Raison : oubli du i à musique...)
Cassiopée- Admin
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Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Chaque fois que Cassiopée nous livre ses impressions, on a envie de lire le livre.......
Mais pourquoi donc
Invité- Invité
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
S’attaquer aux origines du Christianisme n’est pas une mince affaire et pourrait se révéler assez risqué pour un romancier. Le résultat pourrait « hérisser » certains ou bien paraître incongru pour d’autres ou bien tout simplement devenir un roman magistral dans sa conception.
Frédéric Mars parvient à réécrire l’Histoire avec ingéniosité !
Même si j’ai eu des débuts difficiles avec cette lecture j’ai finalement sombré dans les méandres de l’intrigue où se sont mêlés quête, religion et meurtres sanglants.
Jacques et Sara, les deux protagonistes m’ont bien évidemment rappelé Robert Langdon et Sophie Neveu de Dan Brown mais la comparaison s’arrête là. Nos deux personnages diamétralement opposés vont au fil de l’histoire imbriquer leurs déductions pour résoudre une histoire incroyable.
Une multitude de personnages inspirés de l’Histoire ainsi que quelques inconnus feront leur apparition pour jouer une scène qui aura une répercussion dans la trame machiavélique du tueur.
Car il s’agit également d’un thriller, mené par un tueur atypique que l’on suit par à coups, constatant les traînées de sang qu’il laisse derrière lui.
Le sang qui tient une place dans l'histoire au même titre qu'un personnage principal ….
Frédéric Mars nous entraîne avec intelligence dans une atmosphère où se croisent Dieux Égyptiens, Christianisme, judaïsme, philosophie, histoire,mathématiques et légions romaines avec une écriture qui se dévore, qui vous happe malgré vous.
Au fil de ma lecture je me suis souvent demandée jusqu’où l’auteur voulait m’entraîner, à quel dogme allait-il s’attaquer , Frédéric Mars prend tous les risques et son ambition paye c’est une confusion délectable dans laquelle il parvient à nous plonger.
Même si l’auteur remanie l’histoire à son gré , même s’il redistribue les rôles de façon presque « blasphématoire « en défiant les croyances et les saintes écritures il le fait avec génie, avec un ordre « mathématique ».
Les mathématiques thème récurrent, omniprésent, qui porte Jacques et le mène vers des déductions auxquelles lui-même a parfois du mal croire. Mathématiques qui vont organiser la conception du roman basée sur sept parties, sept le chiffre symbolique qui domine les saintes écritures, la création du monde en sept jours, les sept pêchés capitaux, les sept sacrements….
Avec un style efficace, un suspens qui prend de l’ampleur au fil de la lecture, Frédéric Mars nous offre un roman étonnant, haletant, avec une fin époustouflante qui contient la promesse d'une suite que j’attends avec impatience.
Un énorme merci aux Éditions Michel LAFON, à Thot et au forum …..
Frédéric Mars parvient à réécrire l’Histoire avec ingéniosité !
Même si j’ai eu des débuts difficiles avec cette lecture j’ai finalement sombré dans les méandres de l’intrigue où se sont mêlés quête, religion et meurtres sanglants.
Jacques et Sara, les deux protagonistes m’ont bien évidemment rappelé Robert Langdon et Sophie Neveu de Dan Brown mais la comparaison s’arrête là. Nos deux personnages diamétralement opposés vont au fil de l’histoire imbriquer leurs déductions pour résoudre une histoire incroyable.
Une multitude de personnages inspirés de l’Histoire ainsi que quelques inconnus feront leur apparition pour jouer une scène qui aura une répercussion dans la trame machiavélique du tueur.
Car il s’agit également d’un thriller, mené par un tueur atypique que l’on suit par à coups, constatant les traînées de sang qu’il laisse derrière lui.
Le sang qui tient une place dans l'histoire au même titre qu'un personnage principal ….
Frédéric Mars nous entraîne avec intelligence dans une atmosphère où se croisent Dieux Égyptiens, Christianisme, judaïsme, philosophie, histoire,mathématiques et légions romaines avec une écriture qui se dévore, qui vous happe malgré vous.
Au fil de ma lecture je me suis souvent demandée jusqu’où l’auteur voulait m’entraîner, à quel dogme allait-il s’attaquer , Frédéric Mars prend tous les risques et son ambition paye c’est une confusion délectable dans laquelle il parvient à nous plonger.
Même si l’auteur remanie l’histoire à son gré , même s’il redistribue les rôles de façon presque « blasphématoire « en défiant les croyances et les saintes écritures il le fait avec génie, avec un ordre « mathématique ».
Les mathématiques thème récurrent, omniprésent, qui porte Jacques et le mène vers des déductions auxquelles lui-même a parfois du mal croire. Mathématiques qui vont organiser la conception du roman basée sur sept parties, sept le chiffre symbolique qui domine les saintes écritures, la création du monde en sept jours, les sept pêchés capitaux, les sept sacrements….
Avec un style efficace, un suspens qui prend de l’ampleur au fil de la lecture, Frédéric Mars nous offre un roman étonnant, haletant, avec une fin époustouflante qui contient la promesse d'une suite que j’attends avec impatience.
Un énorme merci aux Éditions Michel LAFON, à Thot et au forum …..
Dernière édition par Sara2a le Mar 7 Sep 2010 - 8:41, édité 1 fois
Sara2a- Grand sage du forum
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Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
De belles critiques qui donnent envie de découvrir ce livre
Sara2a --> Tu as fais une petite faute de frappe "Robert et Langdon" c'est Robert Langdon mais bon je t'ai compris
Sara2a --> Tu as fais une petite faute de frappe "Robert et Langdon" c'est Robert Langdon mais bon je t'ai compris
Invité- Invité
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Merci Céline erreur rectifié !
Sara2a- Grand sage du forum
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Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
déjà avec le résumé du partenariat j'avais très envie de le lire mais vos critiques renforcent mon envie
merci beaucoup
merci beaucoup
Invité- Invité
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
autant j'ai aimé le début, autant je peine à finir ce livre : trop long. Il faut reconnaître que je n'apprécie pas tellement ce genre littéraire. Je dois remercier le partenariat qui me l'a fait découvrir. Pour palier ce ras-le-bol, j'en ai arrêté la lecture, je la reprendrai plus tard.
Mais suis-je la seule à avoir des problèmes avec ce bouquin ou est-ce le souvenir de mes séances de catéchisme qui me gêne ?
Mais suis-je la seule à avoir des problèmes avec ce bouquin ou est-ce le souvenir de mes séances de catéchisme qui me gêne ?
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Zazy moi c'est l'inverse j'ai peiné avec le début, trop de personnages...Après je suis rapidement rentrée dedans et très vite été prise dans l'intrigue. La réécriture des origines du Christianisme n'a pas été un réel soucis pour moi au contraire j'ai trouvé ça "gonflé " mais très bien mené par l'auteur ... Allez un petit effort pour mener à bien le "deal" du partenariat et puis la fin est magistrale !!!
Sara2a- Grand sage du forum
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Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
j'avais adoré le livre de Decoin , Jésus, le Dieu qui riait. Bon, c'est vrai, ce n'est pas du tout la même chose !!!!!!!!!!!!!!!!
Je peine d'autant plus que c'est mon premier livre de cette veine littéraire, je n'ai pas lu Da vinci code et ne lirai pas
Je peine d'autant plus que c'est mon premier livre de cette veine littéraire, je n'ai pas lu Da vinci code et ne lirai pas
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Bon, hier soir, je l'ai repris et cela se passe beaucoup mieux. Sûrement besoin d'une pause.
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Super Zazy parfois il suffit d' une pause oui ! En attendant bonne lecture
Sara2a- Grand sage du forum
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Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Bon, commençons par ce qui fâche : trop de sang et une bloody-Sara-fille-de-Marie (ça y est, c’est fait ; pardon pour le jeu de mots, mais je ne peux m’en empêcher….). Des longueurs, j’ai peiné à ne pas lâcher le livre, j'ai même fait relâche 15 jours durant !!!
Il faut faire abstraction de ce que nous avons appris lors de nos séances de catéchismes et de ce qu’il nous reste des évangiles. Les lieux, les noms nous y ramènent pour mieux nous en écarter.
Le style d’écriture est classique, facile à lire. Le début a été un vrai régal, puis j’ai peiné à poursuivre.
Jacques, que j’aurais voulu suivre les yeux fermés, mais…..ses mathématiques et sa logique m’ont paru abscond et obscur ; j’ai arrêté d’essayer de comprendre ses démonstrations et je pense avoir perdu un grain de sel (je demande pardon à ses frères pour le sel). Pourtant c’est un homme bon que l’on voudrait pour mentor et il est un peu celui de Sara.
Je ne suis pas fan de ce genre littéraire et n’ai aucune référence antérieure, mais…. Je suis curieuse, alors, va savoir Charles….. pardon, Jacques !!!!
Je remercie Thot, Partagelecture et les éditions Lafon qui m’ont permis de découvrir ce livre dans le cadre du partenariat. Expérience que je renouvellerai volontiers. Autrement ce n'est pas un livre que j'aurais acheté. Donc, vous avez fait oeuvre utile car je me suis enrichie même si j'étais contente de terminer ma lecture. Puis, les souvenirs effacent le "mal-vécu"
Il faut faire abstraction de ce que nous avons appris lors de nos séances de catéchismes et de ce qu’il nous reste des évangiles. Les lieux, les noms nous y ramènent pour mieux nous en écarter.
Le style d’écriture est classique, facile à lire. Le début a été un vrai régal, puis j’ai peiné à poursuivre.
Jacques, que j’aurais voulu suivre les yeux fermés, mais…..ses mathématiques et sa logique m’ont paru abscond et obscur ; j’ai arrêté d’essayer de comprendre ses démonstrations et je pense avoir perdu un grain de sel (je demande pardon à ses frères pour le sel). Pourtant c’est un homme bon que l’on voudrait pour mentor et il est un peu celui de Sara.
Je ne suis pas fan de ce genre littéraire et n’ai aucune référence antérieure, mais…. Je suis curieuse, alors, va savoir Charles….. pardon, Jacques !!!!
Je remercie Thot, Partagelecture et les éditions Lafon qui m’ont permis de découvrir ce livre dans le cadre du partenariat. Expérience que je renouvellerai volontiers. Autrement ce n'est pas un livre que j'aurais acheté. Donc, vous avez fait oeuvre utile car je me suis enrichie même si j'étais contente de terminer ma lecture. Puis, les souvenirs effacent le "mal-vécu"
Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Frédéric Mars vient ce week end à la fête du livre de St Etienne, je vais aller à sa rencontre et faire dédicacer mon livre et qui sait .... craquer pour un autre?
Cassiopée- Admin
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Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Quel chance Cassiopée ! Tu voudras bien lui demander s il nous fera la faveur d' une suite ? Merci d' avance ... Et profite en bien !
Sara2a- Grand sage du forum
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Re: [Mars, Frédéric] Le sang du Christ
Je souhaitais lire ce roman depuis sa sortie. Cependant, je n'en ai jamais eu l'occasion. Malgré le fait que ce soit un thriller, le résumé me donnait envie de me plonger dedans. Il me faisait un peu penser aux romans de Dan Brown et notamment le Da Vinci Code car il parlait de codes et d'énigmes à résoudre. Or, c'est un élément que j'apprécie. Par ailleurs, la dimension histoire voire religieuse, pour ne pas dire biblique, me paraissaient intéressante dans la mesure où c'était la première fois que je lisais un ouvrage romanesque sur cette partie de la vie de Jésus. Toutefois, l'auteur s'en est très librement inspiré et certains pourront même dire que c'est blasphématoire. Il faut prendre Le Sang du Christ pour ce qu'il est. C'est-à-dire un roman.
Le livre commence fort puisqu'il débute sur un meurtre, le premier d'une longue série. Dès lors, les questions fusent : qui est cet homme ? qui sont ses meurtriers ?... L'action se déroule alors. Vite, elle ne laisse aucun répis au lecteur. J'ai avalé ce pavé en très peu de jours. Il faut dire qu'il m'était impossible d'arrêter ma lecture, ne serait-ce qu'un moment. Je devais à tout prix continuer pour savoir le fin mot de l'histoire. De plus, l'auteur utilise un procédé qui a déjà fait ses preuves : il termine chacun, ou presque, de ses chapitres en laissant la révélation en suspend. Autrement dit, les pages se tournaient avec une facilité déconcertante et je l'ai dévoré du début à la fin. En outre, j'ai apprécié le décompte des jours avant la Pâque ou l'ultimatum final. J'ai trouvé que cela rajoutait une certaine tension en plus.
J'ai également apprécié tous les mystères qui entourent les meurtres. Je les ai trouvé très bien expliqués et surtout très intéressants. J'ai particulièrement aimé l'évocation des croyances religieuses des égyptiens. Ce fut captivant. Néanmoins, je leurs ai de loin préféré les deux principaux protagonistes : Jacques et Sara. Je me suis énormément attachée à eux. J'ai espéré leur réussite mais également leur survie tout au long du roman. J'ai senti un véritable amour filial entre les deux et ils tenaient des conversations qui furent un régal à lire. Ces derniers m'ont fait pensé à Platon et à sa méthode pour amener son interlocuteur à trouver les réponses par lui-même. Il me semble qu'il est d'ailleurs cité dans le roman.
Quand je l'ai emprunté à la médiathèque, j'ai vraiment été déstabilisée par le nombre de pages. Je ne l'imaginais pas aussi gros. Cependant, une fois commencée, je l'ai dévoré. Je n'arrive pas à trouver un point négatif à cette lecture car autant le style de l'auteur que l'histoire m'ont plu. J'ai appris récemment qu'un deuxième tome, intitulé Le Corps du Christ, allait bientôt sortir. Je le lirais sûrement car j'ai véritablement adoré le premier tome.
Le livre commence fort puisqu'il débute sur un meurtre, le premier d'une longue série. Dès lors, les questions fusent : qui est cet homme ? qui sont ses meurtriers ?... L'action se déroule alors. Vite, elle ne laisse aucun répis au lecteur. J'ai avalé ce pavé en très peu de jours. Il faut dire qu'il m'était impossible d'arrêter ma lecture, ne serait-ce qu'un moment. Je devais à tout prix continuer pour savoir le fin mot de l'histoire. De plus, l'auteur utilise un procédé qui a déjà fait ses preuves : il termine chacun, ou presque, de ses chapitres en laissant la révélation en suspend. Autrement dit, les pages se tournaient avec une facilité déconcertante et je l'ai dévoré du début à la fin. En outre, j'ai apprécié le décompte des jours avant la Pâque ou l'ultimatum final. J'ai trouvé que cela rajoutait une certaine tension en plus.
J'ai également apprécié tous les mystères qui entourent les meurtres. Je les ai trouvé très bien expliqués et surtout très intéressants. J'ai particulièrement aimé l'évocation des croyances religieuses des égyptiens. Ce fut captivant. Néanmoins, je leurs ai de loin préféré les deux principaux protagonistes : Jacques et Sara. Je me suis énormément attachée à eux. J'ai espéré leur réussite mais également leur survie tout au long du roman. J'ai senti un véritable amour filial entre les deux et ils tenaient des conversations qui furent un régal à lire. Ces derniers m'ont fait pensé à Platon et à sa méthode pour amener son interlocuteur à trouver les réponses par lui-même. Il me semble qu'il est d'ailleurs cité dans le roman.
Quand je l'ai emprunté à la médiathèque, j'ai vraiment été déstabilisée par le nombre de pages. Je ne l'imaginais pas aussi gros. Cependant, une fois commencée, je l'ai dévoré. Je n'arrive pas à trouver un point négatif à cette lecture car autant le style de l'auteur que l'histoire m'ont plu. J'ai appris récemment qu'un deuxième tome, intitulé Le Corps du Christ, allait bientôt sortir. Je le lirais sûrement car j'ai véritablement adoré le premier tome.
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