[Bussi, Michel] Maman a tort

Titre : Maman a tort.
Auteur : Michel Bussi.
Editeur : Edition Presses de la Cité
Nombre de pages : 500 pages.

Présentation de l’éditeur :

Mardi 2 novembre 2015. Lorsque Vasile, psychologue scolaire, se rend au commissariat du Havre pour rencontrer la commandante Marianne Augresse, il sait qu’il doit se montrer convaincant. Très convaincant. Si cette fichue affaire du spectaculaire casse de Deauville, avec ses principaux suspects en cavale et son butin introuvable, ne traînait pas autant, Marianne ne l’aurait peut-être pas écouté. Car ce qu’il raconte est invraisemblable : Malone, trois ans et demi, affirme que sa mère n’est pas sa vraie mère. Sa mémoire, comme celle de tout enfant, est fragile, elle ne tient qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche…
Vasile le croit pourtant. Et pressent le danger.

Mon avis :

Rédiger un avis peut être compliqué, surtout quand le constat est simple : j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre une fois que je l’ai commencé, je l’ai lu en trois jours (et oui, parfois, il faut dormir, et surtout, se rendre au travail). L’ai-je aimé ? Oui. Quels procédés font que cette lecture était addictive ? Je vais tenter de les analyser.
Tout d’abord, le lecteur est plongé quasiment à la fin de l’action, presque au moment du dénouement, dans un moment de grande tension. Les questions se bousculent dans sa tête : pourquoi, comment en est-on arrivé là ? Envie de tourner la page pour en savoir plus ? C’est fait. Certains auteurs nous plongeraient quelques années en arrière, et l’on aurait l’impression d’être floués (je serai sympa, je garderai les noms pour moi). Ici, non : quelques jours plus tôt suffisent. Bien sûr, nous apprendrons des faits qui ont eu lieu bien plus tôt dans l’action, et ces faits seront nombreux, mais jamais ils ne viendront rompre le rythme de la narration puisqu’ils nous seront presque toujours racontés de manière indirecte par un des enquêteurs. Le point commun de tous ces récits arrachés au passé ? Ils sont tous destinés à Marianne Augresse, la commandante. Elle peut se vanter de diriger des hommes brillants, de son stagiaire au beau gosse de service (et même hors service) sans oublier papy, sur le point de prendre sa retraite.
Drôle de nom, d’ailleurs « Augresse ». Reflète-t-il son caractère, ce qui expliquerait qu’à presque quarante ans, aucun homme ne partage sa vie, aucun enfant ne l’appelle maman ? Est-ce pour ces raisons qu’elle dirige une brigade – elle s’est tant occupée de sa carrière qu’elle n’a pas eu le temps d’avoir une vie privée ? Ou bien est-elle à même de combattre « l’ogre » qui effraie tant le petit Malone ? Et que dire du psy, Vasile Dragonman, pas vraiment apte à lutter contre les « vrais » dragons qui pourraient surgir sur son chemin. Oui, j’en demeure d’accord, nous sommes dans un roman policier mais, parfois, des éléments de conte surgissent- un enfant n’est-il pas au centre de ce roman ?
Oui, j’aurai peut-être dû commencer par lui, par Malone, cet enfant qui affirme que sa mère n’est pas sa vraie mère. Cet enfant qui a l’air très en avance pour son âge, bien trop mature, bien trop effrayés par des faits qui ne troublent pas des enfants. Présentez-moi un seul petit normand qui ait peur de la pluie (pour nous, ce sont plutôt les jours de grand soleil qui sont des anomalies) ! Cet enfant qui semble, plus l’intrigue progresse, au centre d’enjeux qui dépassent le simple « cercle de famille » ordinaire. Angoissant ? Oui. Et pour beaucoup de raisons que je n’analyserai pas ici, le but n’est pas de gâcher le plaisir de la lecture et de la découverte.
Maman a tort : un excellent roman.

Merci Sharon pour ta critique, on sent que tu as été happée par ce livre     je le note

Merci Sharon, je le note!

merci ,je le note aussi
j'aime beaucoup Bussi

Malone est un petit garçon de 3 ans et demi, il vit avec ses parents dans un petit village près du Havre. Sa maman l'aime beaucoup et Malone le lui rend bien. Tout serait donc parfait si Malone ne racontait pas au psychologue scolaire, Vasile Dragonman, que sa maman n'est pas sa maman. Vasile pense que l'enfant ne ment pas. Sur les conseils d'une amie commune, il contacte la commandante Marianne Augresse pour lui faire part de ses soupçons. D'abord sceptique, Marianne, attendri par les beaux yeux du psy, décide de mettre un stagiaire sur le coup. De son côté, elle a assez à faire avec l'enquête sur un braquage qui a mal tourné et la recherche des braqueurs en cavale. Ben sûr, les deux affaires vont se révéler être liées.

Je crois avoir lu tous les romans de Michel Bussi (excepté Code Lupin) et Nymphéas noirs a été mon préféré, une vraie réussite ! Pour les autres, je trouve qu'ils sont inégaux et celui-ci fera partie de ceux que j'ai le moins aimé.

Les points négatifs pour commencer. L'histoire du braquage est vraiment classique en polar, rien d'original. Les personnages, ensuite, m'ont paru trop caricaturaux, surtout la commandante, dont l'obsession pour son horloge biologique et sa recherche d'un père potentiel, m'ont très vite agacée. Je trouve également ce roman moins bien écrit que Nymphéas noirs par exemple, comme écrit trop vite...

Les côtés positifs. J'ai aimé l'idée de départ sur la mémoire d'un jeune enfant, est-elle réelle ? inventée ?, c'est un âge où la mémoire est très malléable et où tout peut être possible. C'est d'ailleurs très bien expliqué par Dragonman, en tous cas on y croit et l'auteur semble s'être documenté sur le sujet. J'ai été touchée par le personnage de Malone, un enfant intelligent et attachant. J'ai trouvé que les noms choisis par Bussi pour ses personnages étaient plutôt originaux, un joli clin d’œil aux contes pour enfants...

Au final mon avis sur ce roman est mitigé.

Mon avis :

Encore un tout bon Bussi que j'ai lu en quelques jours !

Dès le début, on est mis dans le feu de l'action : un avion qui va décoller. Est-ce trop tard ?
On comprend assez rapidement que les deux histoires sont liées mais comment ? Et là on est à nouveau baladé d'un côté à l'autre. On se dit : ça y est j'ai compris et en fait pas du tout. L'histoire reprend quelques jours avant le départ de l'avion. On comprend déjà qu'on est vraiment dans un compte à rebours, on égraine les jours.

Le schéma d'écriture est toujours le même que les autres livres de cet auteur que j'ai lus, mais avec moi ça marche ! J'aime être brinquebalée d'un côté à l'autre, sans savoir où l'auteur veut m'emmener. Mais je le suis avec plaisir!

Je me suis laissée emportée par l'histoire tout en ayant hâte de savoir enfin quel est le fin mot de l'histoire. La résolution est comme toujours surprenante.

J'ai aussi bien aimé le thème abordé à savoir la mémoire d'un enfant et les influences que peuvent avoir les adultes sur elle. On se demande comment Marlone discute avec sa peluche, qu'est-ce qu'il sait et surtout qui il est !

Bussi utilise à nouveau des noms plus que particulier : Marianne Augresse, Vasile Dragonman, Lechevalier et Pasdeloup. Et surtout, la plupart des chapitres sont introduits par un passage du site "envie-de-tuer.com" qui est jubilatoire, un peu dans la veine de VDM.

Les descriptions de ce coin de France sont à nouveau particulièrement réussies et me donnent envie de le découvrir.

Voilà en résumé, j'ai bien aimé ce livre que je conseille à tous les amateurs de Bussi, même s'il reprend les mêmes ficelles que d'autres de ses publications.

Je rejoins en plusieurs points l'avis de Lilo85.
Grande fan de Michel Bussi dont j'ai lu presque tous les ouvrages, j'aime me laisser emporter par les intrigues de ses livres. Celui-ci ne fait pas exception. Dès le départ, on sait que l'auteur brouille les pistes et nous entraîne dans des voies sans issue, ne nous révélant que dans les toutes dernières pages la résolution finale.
Un bon roman à lire sur une chaise longue!

oxalys a écrit:Je rejoins en plusieurs points l'avis de Lilo85.
Grande fan de Michel Bussi dont j'ai lu presque tous les ouvrages, j'aime me laisser emporter par les intrigues de ses livres. Celui-ci ne fait pas exception. Dès le départ, on sait que l'auteur brouille les pistes et nous entraîne dans des voies sans issue, ne nous révélant que dans les toutes dernières pages la résolution finale.
Un bon roman à lire sur une chaise longue!

Ah ben, c'est suffisamment rare pour le noter : mère et fille sont d'accord

Lilo85 a écrit:

oxalys a écrit:Je rejoins en plusieurs points l'avis de Lilo85.
Grande fan de Michel Bussi dont j'ai lu presque tous les ouvrages, j'aime me laisser emporter par les intrigues de ses livres. Celui-ci ne fait pas exception. Dès le départ, on sait que l'auteur brouille les pistes et nous entraîne dans des voies sans issue, ne nous révélant que dans les toutes dernières pages la résolution finale.
Un bon roman à lire sur une chaise longue!

Ah ben, c'est suffisamment rare pour le noter : mère et fille sont d'accord

Ah bon! C'est si rare que ça????

Je m'étais dit qu'on ne m'y reprendrait plus: trop d'incohérences, d'approximations, d'erreurs de documentation...   Et puis la quatrième de couverture de celui-ci m'a fait de l'oeil

Bon pas de suspense en ce qui me concerne: comme d'habitude chez cet auteur une bonne idée de départ ne fait pas un bon roman   Beaucoup de longueurs avec les états d'âme de Mme La Commissaire, les hésitations de chacun,...   Il continue de donner des noms improbables et ridicules à ses personnages souvent caricaturaux... Mais ce sont surtout (comme d'habitude) les impossibilités et incohérences qui émaillent le roman: une moto Guzzi n'a pas un réservoir de 30 litres, elle ne consomme pas du Gazole mais de l'essence, un lecteur mp3 ne peut avoir une autonomie de plusieurs semaines, un professeur de médecine ne se déplace pas auprès de malades qui le sollicitent (encore moins quand il ne les connait pas, etc ...

Trop c'est trop: cela m'a gâché la lecture une nouvelle fois !  Quel dommage...  Monsieur Bussi, je vous propose mes services de relecture afin de traquer tous ces points qui ne sont pas des détails !!!!

04/10 et pas apprécié  

C'est du Michel Bussi, c'est bien sa plume, sa façon de passer d'un point à un autre sans nous avertir et on est bringuebalé entre les dangereux braqueurs et Malone cet adorable petit garçon qui raconte à qui veut l'entendre que sa maman n'est pas sa maman alors qu'il a une adorable Maman da, un doudou qui lui parle et de nombreux jouets, mais il y a le psy, le beau psy aux yeux étoilés et Madame la commissaire Augresse va finir par prendre les affirmations de Malone au sérieux!

Qu'importe que les noms soit improbables (le mien l'est aussi!), que la moto Guzzi contienne X litres de carburant et non Y.... Ce récit est un conte, un conte pour adulte, et si Marianne Augresse est en mal d'enfant certaines femmes la comprendront.

La fin est toujours surprenante chez Bussi et cette fois ci je ne l'ai pas vu venir!

J'ai pris du plaisir à lire ce livre, mais il n'est pas, pour moi, le meilleur de cet auteur. Mais j'ai particulièrement aimé les explications  de Dragonman sur la mémoire des petits, je sais que mon premier souvenir, confus tout de même, date de mes trois ans.

C'est un conte alors comme les enfants on peut y croire.

Je vote apprécié.

Merci Step et les autres pour vos critiques  

C'est le premier livre de Michel Bussi que je lis. Après avoir lu soigneusement toutes vos critiques, je me rends compte que je suis d'accord avec tous le monde. Bien sûr c'est tiré par les cheveux, bien sûr c'est invraisemblable, bien sûr les personnages sont quand même caricaturaux....mais de tout cela je ne me suis pas rendu compte en le lisant.

J'ai dévoré ce livre, j'ai tout aimé dedans : le suspens, les contes, les explications du psy, les états d'âme de chacun, le dénouement encore plus alambiqué que je ne l'aurais imaginé. Et en plus ça ce termine bien (pour presque tout le monde), de temps en temps ça ne fait pas de mal

Merci Titibus pour ta critique 

Et ben, je viens de finir ce livre, c'est un coup de coeur, un Michel Bussi par excellence !!

Cet auteur est associé pour moi à une valeur sûre, je sais d'avance que je vais adorer un livre qu'il a écrit dès que je le commence, et je n'ai pas été déçue, une fois de plus !

Ici, dès le début, on est plongés dans une intrigue, un suspens grandissant.
Un enfant de trois ans et demi, Malone, qui dit que sa maman n'est pas sa maman.
On est tout de suite attendri pour ce psychologue scolaire, qui est le seul à croire Malone.
Puis le cadre se met en place, la famille de l'enfant, les enquêteurs, une histoire parallèle de braquage ...

J'aime beaucoup la façon d'écrire de Michel Bussi.
On y a apprend pleins de choses, ici sur une partie de la psychologie enfantine, sur des lieux géographiques ... tout est clair, l'écriture est limpide.

Ça peut paraître bête, mais on a l'impression de se lier d'affection aussi pour le petit Gouti, le doudou de Malone.

On sait dès le début, dès la 4ème de couverture, qu'on est manipulés par l'auteur, et j'adore ce genre de romans !

Quand la vérité se met en place, on se rend compte que c'est une sacrée histoire, et que l'auteur a bien réussi sa manipulation.

Ma note : 18.75/20

je l'ai presque fini

Première lecture de Monsieur BUSSI et quelle déception.

J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de personnages et concernant leur nom c’est vraiment du grand n’importe quoi (Augresse, Pasdeloup, Dragonman, Lechevalier, Marouette …), je n’ai réussi à m’attacher à aucun d’entre eux.

Plusieurs absurdités apparaissent, notamment celle du mp3 qui saute aux yeux : il ne se décharge jamais ce mp3 ?

Ensuite, il y a beaucoup de passages à rallonges, j’ai lu certaine page en diagonale tellement c’était long et inintéressant. J’ai même eu l’impression que l’auteur se perdait lui-même dans sa propre histoire.

Pour finir de tout gâcher, je n’ai pas trouvé l’écriture fantastique, je dirais même qu’elle a été bâclée.

J’ai pensé plusieurs fois à fermer définitivement ce livre mais par principe je vais au bout de mes lectures.

Note : 1/10

Mon ressenti

C’est un coup de cœur pour ce voyage au travers de la mémoire d’un petit garçon de 3 ans. Une lutte contre le temps s’engage pour découvrir le vrai du faux u travers le regard, le comportement et l’imaginaire de Malone. Il faut toute la perspicacité d’un psychologue et de son sens de persuasion logique pour entrevoir un début de vérité.

Tout prête à confusion et à brouiller les pistes, saupoudrer de noms de personnages tirés d’histoire d’aventure que l’on se raconte, j’ai aimé ces tours de pistes dans le labyrinthe de la mémoire ou de sa construction.

Comment peut-on construire un plan ainsi et être aussi machiavélique ? En même temps, jusqu’où un « parent » peut-il aller pour un enfant, pour le sauver, le garder… ? La fragilité de l’un rentre en écho avec la force et la construction logique de l’adulte, c’est ce dernier le pilier de la vérité et de la confiance.

Étonnant, abracadabrant, surprenant et prenant, Michel a réussi pour moi, son pari en donnant vie à Malone et à ses femmes et ses hommes qui forment la famille de demain au travers de leurs croyances et leur réalité pour avancer.

A découvrir

je ne l'ai pas lu, mais écouté  -des soucis ophtalmo-merci audiolib !-

de ce fait les noms des personnages sont encore plus ridicules
pas moyen de lire en diagonale : pas épargnée donc par les adjectifs trop nombreux ( les  minutes sont longues, les joues flasques; le métal rouillé ...) les descriptions triplées et aussi -surtout-les jurons qui pullulent
Bussi sème des indices en excès : aurait- il peu d’estime pour ses lecteurs ?!
mais je suis allée jusqu'au bout espérant toujours une embellie mais la  fin est  trop capillo-tractée et l'épilogue digne des édition Harlequin
                                                                        Noël Joyeux à tous les lecteurs

Merci La grande Astrance et aux autres pour votre critique 

Lu dans le cadre du challenge partage lecture 2016/2017 :
Ce livre pour moi est un coup de coeur!!
Toutes les incohérences citées ne m'ont même pas sauté aux yeux et encore moins le chargement du MP3!! J'étais trop dans l'histoire.
Le nom des personnages? C'est pour se mettre dans la tête de Malone avec ces noms qui vont penser aux contes qu'il écoute. J'ai plutôt trouvé cela drôle.
Je recommande donc ce livre.

J'ai lu la plupart des Bussi, et pour moi, celui-ci est le meilleur. J'ai vraiment bien aimé tous les rebondissements et péripéties, et pour le MP3, on ne nous le dit pas, mais je suppose que Malone devait bien le recharger de temps en temps...

J'ai également été passionnée par les explications du psy concernant la mémoire enfantine. Je suis certaine que l'auteur ne les a pas sucées de son pouce et s'est documenté avant d'écrire.

Une lecture entoûvante et bien agréable. J'en redemande !

Me voilà devenue, à mon grand étonnement, fan de Michel BUSSI ! J'ai aimé, que de rebondissements tout est fait pour brouiller les pistes, nous empêcher de lacher la lecture  

Pistou a écrit :

Une lecture envoûtante et bien agréable.

J'en redemande ..... :au suivant  Lequel  ???      

Pistou  je note