[Bussi, Michel] Le temps est assassin

Titre : Le temps est assassin
Auteur : Michel Bussi
Editeur : Presses de la Cité
Mai 2016
Nombre de pages : 400 en broché
ISBN-10: 2258136709
ISBN-13: 978-2258136700

Présentation de l'éditeur

Eté 1989
La Corse, presqu'île de la Revellata, entre mer et montagne.
Une route en corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite... et bascule dans le vide.
Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux.
Eté 2016
Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l'accident, avec son mari et sa fille ado, en vacances, pour exorciser le passé.
A l'endroit même où elle a passé son dernier été avec ses parents, elle reçoit une lettre.
Une lettre signée de sa mère.
Vivante ?

Mon avis:

Dans son dernier roman Michel Bussi, laisse sa chère Normandie, la Réunion et autre destination exotique pour nous emmener en Corse en plein été.

On se promène  entre la date de l’été 89, année de l'accident, et de l’été 2016, le retour de Clotilde, 27 ans séparent les deux étés.

Clotilde Idrissi, Corse par son père Paul, a 15 ans, on est en 89, elle passe son temps à regarder, écouter,  espionner les autres ados du camping des Euproctes, consignant tout dans un cahier bleu qui la suit partout….Elle confie également dans son cahier sa vision des adultes.

Clotilde, disons Clo, est une révoltée, look de hérisson rebelle, elle ne se mêle pas aux autres jeunes ados, mais voit tout, entend tout, écrit tout.

La famille Idrissi passe tous ces étés en Corse, Paul le papa vient y cultiver sa corsitude en rendant visite à sa famille, la riche famille Idrissi  gros propriétaire, dont l’ancêtre Cesearu Idrissi dirige d’une main de fer sa propriété avec sa morale, qui n’est pas celle du tout venant…..

Clo adore son papa Paul, son papounet, jalouse sa très belle maman l’étrangère,  pas corse du tout, jusqu’au 23 aout 89 ou la fuego rouge  de Papa avec Nicolas son frère et Maman, bascule dans le vide, par excès de vitesse, dans un des virages, pour s’écraser sur les rochers quelques 20 mêtres plus bas, Clo sera la seule survivante…..

En 2016, comme un pèlerinage, ou pour exorciser le passé Clo revient en Corse, sur les lieux du drame, dans la presqu’ile de la Revellata, elle veut montrer à son époux et leur fille Valou 15 ans l’endroit de l’accident.

La famille loge évidemment au camping des Euproctes, et le passé saute au visage de Clo, peu de choses ont changé, à part de nouvelles installations....

Très habilement Bussi nous fait sauter de la date d’aout 89 (grâce au journal de Clo) à la date actuelle, et cet aller-retour devient oppressant, surtout lorsque Clo reçoit une lettre censée être de sa mère, lui donnant rendez-vous à la bergerie d’Arcanu, pour pouvoir la regarder de loin.
Clo en est persuadée, c’est l’écriture de sa mère, elle n’est donc pas morte, alors qu’elle l’a vu elle-même dans un sac plastique et qu’elle était avec elle dans la fuego, ce soir du 23 aout 89.

Bussi a su créer une atmosphère oppressante dans la chaleur du mois d’aout, avec d’une part la beauté des paysages, d’autre part les événements bizarres qui se succèdent, vol de papiers, accidents incongrus. Quelque part on tire les ficelles, mais qui et pourquoi?

Il faut suivre car les noms sont quelquefois difficiles à retenir mais on s’y fait, on traverse le maquis et on sent les odeurs, on admire les panoramas,
on goute aux spécialités et on boit du vin corse,  tout y est même la rudesse des vieux corses.

Ainsi Bussi nous balade jusqu’à l’incroyable fin, mais je ne peux pas en dire plus....

Un livre à lire absolument avec un seul bémol, la couverture est vraiment triste pour illustrer un si beau pays.

Coup de cœur raisonnable 9/10 malgré la couverture!

Oh oh, j'ai trouvé le livre de mes vacances, merci pour ta critique Step!

Merci d'être passée Titibus!

merci Step pour cette présentation, livre que je vais acheter prochainement

Michel Bussi sait me plonger au cœur de son univers dès les 1eres lignes. Comme le décrit si bien Step, en est en Corse, on ne lit pas seulement une histoire, on y est avec les personnages.

Step a tout dit, je ne vais pas le répéter, c'est un pur bonheur et puis c'est tout. Vous croyez avoir deviné le fin mot de l’histoire? Évidement, c'est forcément ça...Et bien non, avec Michel Bussi, ce n'est jamais ça, et c'est toujours aussi surprenant.

J'adore me faire avoir par cet auteur

Dans le nouveau roman de M. Bussi on est en Corse. ON navigue entre les années 1989 et de 2016. Entre Clothilde adolescente et Clothilde femme, épouse, mère et survivante de cet accident qui a coûté la vie à son père, sa mère et son frère. Entre le journal intime que Clothilde avait écrit justement pendant cet été 1989 et les événements perturbants de l’été 2016.
Après 27 ans, Clothilde revient en vacances en Corse, sur la terre de ces ancêtres, de sa famille. Mais elle va recevoir plusieurs lettres qui vont faire resurgir des souvenirs et surtout qui vont lui faire se poser beaucoup questions.
Et puis comme avait dit François Busnel dans la Grande Librairie il y a quelques mois, au moment de la sortie du roman en librairie : cette histoire prend car elle se passe en Corse. Avec cette loi du silence, ces vengeances, ces crimes impunis, ce code d’honneur de la Corse.
Mais biensûr Bussi sait très bien le faire, le coupable qui semble tout désigné, n’est pas le bon, les mobiles du crime ne sont pas ceux qu’on croit. J’adore moi aussi me faire avoir par cet auteur.
Je votre coup de cœur.

Merci Step et Tite-puce pour votre critique, je note  

C'est en Corse que Bussi nous emmène pour vivre avec Clotilde la tragique aventure d'une ado de quinze ans, revenue vingt-sept ans plus tard sûr les lieux de l'accident qui fit d'elle une orpheline.
En 1989, notre héroïne tient un journal, elle parle déjà à un hypothétique lecteur du futur. Nous la découvrons à l'aube de l'âge adulte, avec ses rêves, son intransigeance, sa révolte aussi.
En 2016, c'est avec sa fille Valentine, 15 ans et son mari qu'elle fait ce douloureux pèlerinage. Elle aimerait que sa fille la comprenne, que son mari la soutienne, et elle voudrait aussi savoir ce qui s'est réellement passé.
J'ai aimé le parallèle fait entre la toute jeune fille et la femme qu'elle est devenue. Elle est avocat, elle semble s'être adaptée au monde qui l'entoure. Ses complexes sont loin, et pourtant, elle ressent toutes les émotions vécues quelques vingt-sept ans plus tôt.
J'ai aussi beaucoup aimé la tirade de Cassanu Idrissi et sa vision de la justice! Une belle leçon pour rappeler que rien n'est jamais ni simple, ni évident.
Bussi nous promène. Une seule envie, continuer pour enfin savoir qui, pourquoi?
Un agréable moment de lecture.

Merci Joëlle pour ta critique   

J'ai pas le temps de lire cela m'enerve car il est bien

Beaux commentaires qui donnent envie de lire ce roman de Bussi, merci Joelle, Step et tite_puce!

J'ai bien apprécié cette lecture.Elle nous tient en haleine et les pages défilent.
Note7/10

Je viens de le terminer, et encore une fois Michel Bussi ne me déçoit pas.
Il nous fait passer de manière très habile et très fluide, sans à-coups, d'une époque à une autre, et les événements de ces deux périodes s'imbriquent entre eux sans que l'on soit perdus.
Le style est fort agréable, c'est un plaisir de faire défiler les pages, l'auteur maintient l'intérêt du lecteur intact du début à la fin.
Un très bon moment de lecture!

Pas lu, mais écouté ...du coup çà souligne les petites imperfections - à mon avis-
Pas facile de retenir les noms corses déjà à l'écrit , imaginez à l'oral !
mais ce qui m'a agacée, c'est la multitude de comparaisons : " comme .." comme si.." , "tel un .." et puis les adjectifs par rafales de 3, les verbes  aussi, on se croirait dans un exercice d’application après un cours sur les synonymes.
La fin qui s'étire ... c'est bon j'avais compris ! j'aurais préféré un style plus sec, énergique, tonique ..   OUPS c'est contagieux !
le dernier chapitre 27 ans après est tout à fait inutile voire ridicule à mon avis .
mais bon, j'ai été bluffée  et  cette histoire m'a tout de même accrochée et tenue en haleine.

Mon ressenti

J’ai eu du mal à me connecter avec l’histoire de Clotilde. Je ne croyais pas ce qu’elle vivait. Cependant, malgré les aléas des flash backs, les différents personnages et le narrateur, l’ensemble donne une histoire qui entraîne petit à petit le lecteur sur des pistes qui désorientent encore plus ce dernier.
J’ai fini par rejoindre l’angoisse de Clotilde et l’envie d’avoir des réponses rapides.

Il n’y a pas à dire, la famille est un formidable endroit d’apprentissage divers dans tous les domaines et notamment celui des relations et émotions. C’est aussi l’endroit où les non-dits et les fantômes ont leurs ramifications enfouis profondément sur plusieurs générations ou dans nos placards.

L’ensemble se déroulant (une fois n’est pas coutume pour un Bussi) en Corse, paysages fantastiques, environnement à protéger et où s’oppose sauvegarde du lieu et conflits d’intérêts avec promoteurs et tourisme, entre tradition et modernité… La famille n’y échappe pas non plus ; même si certains décident de mettre des centaines de kilomètres entre eux et leur famille.

A découvrir pour passer un bon moment cet été

Lu pour le challenge partage lecture 2017/2018

Comme d'habitude avec Bussi, ce roman est agréable à lire : malgré quelques longueurs (ça se vend au kilo, les romans, de nos jours ?)  je me suis laissée porter par le suspense et la lecture agréable. Sans oublier les paysages corses et les odeurs de garrigue.

Le dénouement est pourtant sacrément tarabiscoté et même carrément improbable.  

J'ai bien aimé l'analyse de la vie et de l'amour par une ado bien mûre pour son âge. Il y en a.

Après une lecture de Caryl Ferey, ça fait du bien !

Encore un bon bussi,plein de suspense,difficile à lâcher,je l ai lu en qq jours....

Oh, ça a l'air pas mal du tout et plein de mystère

L’histoire se déroule en corse, une femme, Clothide, revient plus de 27 après sur les lieux du drame de sa vie. L’endroit où elle a perdu toute sa famille, son père, sa mère et son frère sont mort dans un accident de voiture. Elle va se poser beaucoup de questions et découvrir la vérité. Mais voilà en corse, il n’est pas bon de déterrer les vieux souvenirs.

Tout on long de la lecture, on fait des allers-retours entre l’année 1989 et l’année 2016 de façon chronologique. C’est assez vivant. 

J’aime beaucoup le style, l’auteur nous emmène sur plusieurs pistes. On pense avoir trouvé mais non…
C’est un coup de coeur qui m’a rappelé les beaux paysages Corse.

Merci Nala pour ta critique  

je ne redis pas ce qui a été dit plus haut, mais j'ai adoré l'ambiance corse, les non dits l'omerta, les codes d'honneur, les paysages etc.... Bussi nous balade encore une fois mais cette fois ci , entre les années 1989 et 2016, entre nos convictions puis nos doutes..
Addictif une fois ouvert!

Lu dans le cadre du challenge partage lecture 2017/2018 :

J'ai adoré l'intrigue. On pense tenir le coupable et non raté. Du suspense jusqu'au bout du livre.

Dans cette histoire, on fait la connaissance de Clotilde, la quarantaine, marié avec une fille de 15 ans. En 2006, elle retourne en Corse, là ou elle passait des vacances chaque année avec sa famille. Pourquoi n'est-elle pas retourné pendant 27 ans en Corse ? Quels secrets va t-elle découvrir sur son passé ? Que s'est-il vraiment passé ? Qui est responsable du drame qu'elle a vécue en 1989 ? C'est ce que l'on va découvrir tout au long de l'histoire. Le suspens est bien mené jusqu'aux tout derniers chapitres. Lecture très appréciée.