[Upfield, Arthur] Napoléon Bonaparte - Tome 14 : Les vieux garçons de Broken Hill
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[Upfield, Arthur] Napoléon Bonaparte - Tome 14 : Les vieux garçons de Broken Hill
Titre : Les vieux garçons de Broken Hill.
Auteur : Arthur Upfield
Edition : 10/18
Nombre de pages : 250 pages.
Mon résumé :
Il ne fait pas bon être un vieux garçon à Broken Hill : deux d’entre eux ont été empoisonné. Un éminent détective a été envoyé de Sydney. Bilan : à part braquer les témoins, il n’a obtenu aucun résultat. Bony est envoyé sur place. Sa tâche est double : réparer les dégâts causés par son collègue, et trouver le coupable.
Mon avis :
Bony n’a jamais connu d’échec, et il sait très bien que si l’on pardonnerait facilement une seule défaillance à un policier blanc – pour ne pas dire plusieurs défaillances – il n’en serait pas de même pour lui, métis de son état.
A Broken Hill, la mission s’annonce pourtant très difficile, puisque le temps a passé depuis les deux meurtres, les témoins ont des souvenirs très flous, quand ils ne sont pas bloqués par l’angoisse suscité par ce cher Stillman, l’enquêteur-persécuteur. Même si le terme si galvaudé aujourd’hui de « tueur en série » n’est pas utilisé, il est évident pour Bony que le tueur récidivera. Puisqu’il a agi en toute impunité, pourquoi ne recommencerait-il pas ? Il aurait tort de se priver, surtout que son mobile n’est pas connu. Tout comme Hercule Poirot, Bony ne qualifie pas de « fou » un criminel à la légère. Il affirme l’existence d’un mobile, d’un élément déclencheur, même s’il n’est pas aisé à identifier.
Bony n’est pas un enquêteur ordinaire, il faut le reconnaître, et il hiérarchise ses enquêtes, n’hésitant pas à utiliser les services d’un cambrioleur pour l’aider à arrêter un meurtrier. Il ne s’agit pas de choisir le moindre de deux maux, il faut simplement savoir s’entourer de personnes compétentes et motivées – et Jimmy, qui ne trouve pas la terre assez grande pour fuir Bony, l’est véritablement.
C’est presque une enquête en huis-clos que nous lisons ici. A Broken Hill, ville isolée, presque coupée du monde extérieur, tous se connaissent, même si certains viennent de très loin – on partait encore en Australie pour refaire sa vie si le climat britannique n’était plus vraiment propice. Se réinventer n’est pas si compliqué.
Plus on avance dans le récit, plus les révélations assombrissent le climat pourtant solaire de cette petite ville. Même Bony en fait (un temps) les frais. Un temps seulement. Qui peut résister à la persévérance de Bony et au réseau bienveillant de relations qu’il sait tisser ? Personne.
Il ne fait pas bon être un vieux garçon à Broken Hill : deux d’entre eux ont été empoisonné. Un éminent détective a été envoyé de Sydney. Bilan : à part braquer les témoins, il n’a obtenu aucun résultat. Bony est envoyé sur place. Sa tâche est double : réparer les dégâts causés par son collègue, et trouver le coupable.
Mon avis :
Bony n’a jamais connu d’échec, et il sait très bien que si l’on pardonnerait facilement une seule défaillance à un policier blanc – pour ne pas dire plusieurs défaillances – il n’en serait pas de même pour lui, métis de son état.
A Broken Hill, la mission s’annonce pourtant très difficile, puisque le temps a passé depuis les deux meurtres, les témoins ont des souvenirs très flous, quand ils ne sont pas bloqués par l’angoisse suscité par ce cher Stillman, l’enquêteur-persécuteur. Même si le terme si galvaudé aujourd’hui de « tueur en série » n’est pas utilisé, il est évident pour Bony que le tueur récidivera. Puisqu’il a agi en toute impunité, pourquoi ne recommencerait-il pas ? Il aurait tort de se priver, surtout que son mobile n’est pas connu. Tout comme Hercule Poirot, Bony ne qualifie pas de « fou » un criminel à la légère. Il affirme l’existence d’un mobile, d’un élément déclencheur, même s’il n’est pas aisé à identifier.
Bony n’est pas un enquêteur ordinaire, il faut le reconnaître, et il hiérarchise ses enquêtes, n’hésitant pas à utiliser les services d’un cambrioleur pour l’aider à arrêter un meurtrier. Il ne s’agit pas de choisir le moindre de deux maux, il faut simplement savoir s’entourer de personnes compétentes et motivées – et Jimmy, qui ne trouve pas la terre assez grande pour fuir Bony, l’est véritablement.
C’est presque une enquête en huis-clos que nous lisons ici. A Broken Hill, ville isolée, presque coupée du monde extérieur, tous se connaissent, même si certains viennent de très loin – on partait encore en Australie pour refaire sa vie si le climat britannique n’était plus vraiment propice. Se réinventer n’est pas si compliqué.
Plus on avance dans le récit, plus les révélations assombrissent le climat pourtant solaire de cette petite ville. Même Bony en fait (un temps) les frais. Un temps seulement. Qui peut résister à la persévérance de Bony et au réseau bienveillant de relations qu’il sait tisser ? Personne.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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