[Shakespeare, William] Hamlet
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Qu'avez vous pensé de ce livre ?
[Shakespeare, William] Hamlet
Hamlet
Auteur: William Shakespeare
Nombre de pages: 262
Quatrième de couverture:
La nuit, sur un chemin de ronde, au château d'Elseneur, un spectre apparaît à des gardes terrifiés. Ainsi commence Hamlet, la pièce la plus célèbre de tout le théâtre mondial.
Un prince mélancolique, fils du défunt roi de Danemark, y promet de tuer l'assassin de son père.
Tragédie élisabéthaine de la vengeance, ce chef-d'oeuvre - dans lequel Shakespeare passe avec virtuosité du vers à la prose et de la noblesse de ton à la verve bouffonne - est aussi un drame métaphysique sur le sens de l'existence.
Mon avis:
C'est une très belle pièce de théâtre où l'esprit de vengeance domine. Pour ma part j'ai préféré Roméo et Juliette
Invité- Invité
Re: [Shakespeare, William] Hamlet
Pour moi Hamlet est incontournable... superbement écrit. Je me souviens encore de l'endroit et des conditions dans lesquelles je l'ai lu, c'est signe d'un grand livre!
Invité- Invité
Re: [Shakespeare, William] Hamlet
J'aime beaucoup cette pièce. Je aussi eu la chance d'aller la voir au théâtre puisque ma petite soeur m'a offert une place. J'adore toute la tirade Etre ou ne pas être....
Invité- Invité
Re: [Shakespeare, William] Hamlet
Un grand classique!!! Il faut l'avoir lu au moins une fois dans sa vie...
Ironman- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 3261
Age : 39
Localisation : Belgique
Emploi/loisirs : Chercheur/Doctorant
Genre littéraire préféré : policier, thriller, fantastique, horreur, manga
Date d'inscription : 30/06/2008
Re: [Shakespeare, William] Hamlet
je vais pas être très originale mais effectivement une pièce de théâtre incontournable à lire absolument
audreyzaz- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 3345
Age : 38
Localisation : Région parisienne (92)
Genre littéraire préféré : Un peu de tout
Date d'inscription : 03/06/2008
Hamlet
On met souvent un chef d'oeuvre sur un piédestal. On en fait une statue de marbre qui s'éloigne peu à peu de notre monde. On mettrait bien cette statue dans notre chambre, mais le fait est qu'on lui parle de moins en moins...
Alors la statue prend la poussière, génération après génération. De temps en temps, un acteur ou un metteur en scène survient muni d'un bon plumeau. Il la dépoussière, prononce quelques sortilèges et rappelle au monde que l'oeuvre n'a rien perdu de sa puissance de vie et qu'elle a de quoi nous changer profondément...
C'est le cas de Kenneth Branagh. Comme Hamlet a été fait pour être joué et vu, permettez-moi de faire allusion à un film plutôt qu'à un livre.
Kenneth Branagh a en effet adapté la pièce au cinéma en 1997 et joué le rôle principal. Comme réalisateur, il a pris le parti de s'éloigner de tous les clichés entourant la pièce. Et ça fait du bien! Il a d'abord installé le drame dans une cour opulente et raffinée du XIXème siècle, loin des châteaux médiévaux lugubres et des coupes au bol.
Puis il a révélé toute l'humanité des personnages. Au lieu d'un mélancolique cérébral et dépressif, il a joué un Hamlet proche de nous, plein de passions et de contradictions, qui aime, déteste, rit aux éclats, rêve, pleure... On le voit malicieux, sensuel, insolent, astucieux. On est suspendu à son dilemme moral et on ne peut en anticiper l'issue. C'est plein de vie et de force et ça vous prend aux tripes!
Une mention spéciale pour Kate Winslet qui, en Ophélia, vous fend littéralement le coeur. Comme elle est amoureuse de Hamlet, son père la manipule pour arriver à ses fins. Mais Hamlet s'en rend compte et la rejette. Elle en perd alors la raison et la vie...
Invité- Invité
Re: [Shakespeare, William] Hamlet
Mieux vaut tard que jamais car je n'avais jamais lu cette tragédie et grand bien m'a pris de vouloir découvrir Hamlet. Un vrai coup de coeur.
Françoise- Membre connaisseur
-
Nombre de messages : 312
Age : 54
Localisation : 69
Emploi/loisirs : bénévole dans une bibliothèque
Genre littéraire préféré : romans, biographie, sciences sociales, polars
Date d'inscription : 24/08/2012
Re: [Shakespeare, William] Hamlet
Mon avis :
Voici ma troisième lecture de l’oeuvre et un court avis, qui n’aura rien d’une analyse littéraire.
Peu de personnages féminins, si ce n’est Gertrude, la reine mère d’Hamlet, et Ophélie. Pauvre Ophélie ! Son frère parti étudier, elle reste avec son père qui lui donne quelques conseils : repousser Hamlet, même si celui-ci se dit amoureux d’elle, parce que le prince du anemark ne pourra jamais l’épouser. Sauf que, quand Hamlet commence à simuler la folie, Polonius, père d’Ophélie, se transforme en maquereau (l’allusion dans les répliques d’Hamlet sont claires) et tente de jeter Ophélie dans les bras d’Hamlet, pour prouver que les causes de la folie du jeune homme sont le dépit amoureux. Ohélie ne trouvera que le mépris d’Hamlet, et n’entendra qu’un autre conseil : entrer au couvent. Après l’assassinat de son père par Hamlet (il ne pensait pas tuer Polonius, mais pensait que Claudius les espionnait, lui et sa mère. Eh bien non : laissons un courtisan faire le sale travail), Ophélie sombre dans la folie, la véritable folie, et meurt. Accident ? Suicide ? Peut-on véritablement se suicider quand on n’a plus sa raison ? Son frère Laërte n’aura pu la sauver, ni se sauver lui-même.
Hamlet, l'oeuvre, c’est le triomphe de la mort. Seuls Horatio et Fortinbras survivront, c’est peu de personnages. La mort est là, dès les premières scènes, avec le fantôme d’Hamlet (le père) qui appelle son fils à la vengeance, vengeance qu’il ne pourra accomplir. C’est la scène première de l’acte V (mon sujet au bac de lettres en 1995, nouvelle épreuve spécialement créée pour les terminales L de l'époque) dans laquelle les fossoyeurs exhument les ossements de Yorick, le bouffon dont il ne reste rien, si ce n’est le souvenir qu’en a Hamlet.
Hamlet, c’est aussi le théâtre dans le théâtre, avec cette troupe de comédien qui met en scène ce que le roi ne veut surtout pas voir, ne veut pas savoir. Certaines répliques seraient aussi des allusions aux conflits qui existaient entre différentes troupes de théâtre à l’époque de Shakespeare.
Et Hamlet, le personnage ? Rien ne serait arrivé si le roi l’avait laissé retourner à ses études ! Pourquoi le garder près de lui ? Pour mieux le surveiller ? Pour être sûr que le plus proche du trône ne fomente pas une rébellion contre lui ? Peut-être. Hamlet et sa folie, c’est aussi son incapacité à se venger, sa capacité à trouver toujours des prétextes pour reculer sa vengeance, avant de la mettre en scène : je pense à nouveau à la pièce de théâtre mais surtout au dénouement lui-même.
Ai-je aimé relire Hamlet ? Non, pas vraiment, pas cette oeuvre-ci en tout cas. Mon oeuvre préférée de Shakespeare reste La nuit des rois.
Voici ma troisième lecture de l’oeuvre et un court avis, qui n’aura rien d’une analyse littéraire.
Peu de personnages féminins, si ce n’est Gertrude, la reine mère d’Hamlet, et Ophélie. Pauvre Ophélie ! Son frère parti étudier, elle reste avec son père qui lui donne quelques conseils : repousser Hamlet, même si celui-ci se dit amoureux d’elle, parce que le prince du anemark ne pourra jamais l’épouser. Sauf que, quand Hamlet commence à simuler la folie, Polonius, père d’Ophélie, se transforme en maquereau (l’allusion dans les répliques d’Hamlet sont claires) et tente de jeter Ophélie dans les bras d’Hamlet, pour prouver que les causes de la folie du jeune homme sont le dépit amoureux. Ohélie ne trouvera que le mépris d’Hamlet, et n’entendra qu’un autre conseil : entrer au couvent. Après l’assassinat de son père par Hamlet (il ne pensait pas tuer Polonius, mais pensait que Claudius les espionnait, lui et sa mère. Eh bien non : laissons un courtisan faire le sale travail), Ophélie sombre dans la folie, la véritable folie, et meurt. Accident ? Suicide ? Peut-on véritablement se suicider quand on n’a plus sa raison ? Son frère Laërte n’aura pu la sauver, ni se sauver lui-même.
Hamlet, l'oeuvre, c’est le triomphe de la mort. Seuls Horatio et Fortinbras survivront, c’est peu de personnages. La mort est là, dès les premières scènes, avec le fantôme d’Hamlet (le père) qui appelle son fils à la vengeance, vengeance qu’il ne pourra accomplir. C’est la scène première de l’acte V (mon sujet au bac de lettres en 1995, nouvelle épreuve spécialement créée pour les terminales L de l'époque) dans laquelle les fossoyeurs exhument les ossements de Yorick, le bouffon dont il ne reste rien, si ce n’est le souvenir qu’en a Hamlet.
Hamlet, c’est aussi le théâtre dans le théâtre, avec cette troupe de comédien qui met en scène ce que le roi ne veut surtout pas voir, ne veut pas savoir. Certaines répliques seraient aussi des allusions aux conflits qui existaient entre différentes troupes de théâtre à l’époque de Shakespeare.
Et Hamlet, le personnage ? Rien ne serait arrivé si le roi l’avait laissé retourner à ses études ! Pourquoi le garder près de lui ? Pour mieux le surveiller ? Pour être sûr que le plus proche du trône ne fomente pas une rébellion contre lui ? Peut-être. Hamlet et sa folie, c’est aussi son incapacité à se venger, sa capacité à trouver toujours des prétextes pour reculer sa vengeance, avant de la mettre en scène : je pense à nouveau à la pièce de théâtre mais surtout au dénouement lui-même.
Ai-je aimé relire Hamlet ? Non, pas vraiment, pas cette oeuvre-ci en tout cas. Mon oeuvre préférée de Shakespeare reste La nuit des rois.
Sharon- Modérateur
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Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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