Seinen: Le château dans le ciel - Tomes 1 à 4 [Miyazaki, Hayao]
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Le château dans le ciel
Seinen: Le château dans le ciel - Tomes 1 à 4 [Miyazaki, Hayao]
LE CHÂTEAU DANS LE CIEL (T.1 à T.4)
Manga édité chez Glénat en 2003
169 pages pour chaque ouvrage
Résumé
Tombée du ciel, Sheeta, une jeune fille poursuivie par des pirates de l'air, n'a pour seul héritage de ses ancêtres que le cristal bleu qui a mystérieusement freiné sa chute. En compagnie de Pazu, un garçon travaillant dans les mines, elle va partir à la recherche de la légendaire cité de Laputa, une île qui flotterait quelque part dans les cieux et attendrait le retour de ses maîtres...
Mon ressenti
J’adore cette histoire, tout y est réuni et s’adresse à un vaste public de l’enfant au 4ème âge. L’histoire vient questionner notre position dans le monde. C’est d’abord une histoire de passage : celui de l’enfance à l’âge adulte. Nos deux jeunes héros sont tous les deux orphelins et sont amenés au cours de leurs aventures à prendre des décisions amenant à une certaine liberté. Bien sûr, plusieurs figures parentales les entourent : elles sont sources de confiance ou de méfiance, d’encouragement ou d’achat, de pédagogie ou de démagogie, d’épanouissement ou d’exploitation. A chaque lecteur de savoir où il doit se situer. Ainsi pour Pazu le passage est de savoir construire, entretenir et réparer les machines volantes dans le monde de Laputa, c’est savoir maîtriser le vecteur de sa liberté. Pour Sheeta, c’est la compréhension de l’héritage royal, l’amour de toute forme de vie et le don de soi potentiellement jusqu’au sacrifice.
Pour accompagner cette symbolique, le dessin (comme le film d’ailleurs) passe de l’aérien au terrestre, du vertical à l'horizontal, avec mise en scène de la peur du vide et de la chute fatale.
Le livre fait aussi la part belle à l’attrait du gain et au pouvoir où comment nous pouvons perdre le sens de la mesure. Laputa est une île aérienne qui est légère et défend une certaine vision de la vie en la respectant et non pas en la dénaturant. La scène finale est extraordinaire. Elle souligne avec poésie et intensité l’épanouissement de soi à faire partie de la nature dans le respect des formes de vie.
Je suis une inconditionnelle de ce manga (il est identique au film) ou de ce film. J’aime les couleurs, les dessins, les personnages et comment ensemble ils vont se transcender pour un même but, être libre tout en restant soi. Très beau programme.
Je vous invite vivement à découvrir cette histoire.
Manga édité chez Glénat en 2003
169 pages pour chaque ouvrage
Résumé
Tombée du ciel, Sheeta, une jeune fille poursuivie par des pirates de l'air, n'a pour seul héritage de ses ancêtres que le cristal bleu qui a mystérieusement freiné sa chute. En compagnie de Pazu, un garçon travaillant dans les mines, elle va partir à la recherche de la légendaire cité de Laputa, une île qui flotterait quelque part dans les cieux et attendrait le retour de ses maîtres...
Mon ressenti
J’adore cette histoire, tout y est réuni et s’adresse à un vaste public de l’enfant au 4ème âge. L’histoire vient questionner notre position dans le monde. C’est d’abord une histoire de passage : celui de l’enfance à l’âge adulte. Nos deux jeunes héros sont tous les deux orphelins et sont amenés au cours de leurs aventures à prendre des décisions amenant à une certaine liberté. Bien sûr, plusieurs figures parentales les entourent : elles sont sources de confiance ou de méfiance, d’encouragement ou d’achat, de pédagogie ou de démagogie, d’épanouissement ou d’exploitation. A chaque lecteur de savoir où il doit se situer. Ainsi pour Pazu le passage est de savoir construire, entretenir et réparer les machines volantes dans le monde de Laputa, c’est savoir maîtriser le vecteur de sa liberté. Pour Sheeta, c’est la compréhension de l’héritage royal, l’amour de toute forme de vie et le don de soi potentiellement jusqu’au sacrifice.
Pour accompagner cette symbolique, le dessin (comme le film d’ailleurs) passe de l’aérien au terrestre, du vertical à l'horizontal, avec mise en scène de la peur du vide et de la chute fatale.
Le livre fait aussi la part belle à l’attrait du gain et au pouvoir où comment nous pouvons perdre le sens de la mesure. Laputa est une île aérienne qui est légère et défend une certaine vision de la vie en la respectant et non pas en la dénaturant. La scène finale est extraordinaire. Elle souligne avec poésie et intensité l’épanouissement de soi à faire partie de la nature dans le respect des formes de vie.
Je suis une inconditionnelle de ce manga (il est identique au film) ou de ce film. J’aime les couleurs, les dessins, les personnages et comment ensemble ils vont se transcender pour un même but, être libre tout en restant soi. Très beau programme.
Je vous invite vivement à découvrir cette histoire.
Dernière édition par Elyuna le Mar 14 Juil 2015, 08:50, édité 2 fois (Raison : Mises aux normes du titre)
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