[Saramago, José] La lucarne
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Vos avis
[Saramago, José] La lucarne
Titre : La lucarne
Auteur : José Saramago
Éditions : Points
Nombre de pages : 373
ISBN : 978-2-7578-4548-6
Date de parution : Septembre 2014
Quatrième de couverture
De la fenêtre de sa chambre, Abel, jeune homme sans attaches, observe la vie ordinaire de ses voisins, petites gens du Portugal des années 1950. Sous la dictature de Salazar, chacun garde sous clef ses secrets : amours clandestines ou incestueuses, haines et espoirs… Quels peuvent être ceux de Lídia, qui occupe l’appartement du dessus, et dont le charme ravit Abel ?
Traduit du portugais par Geneviève Liebrich.
Mon avis
Lorsqu'il écrit ce roman, Saramago est un jeune homme encore inconnu. Ce premier roman, ignoré par les éditeurs ne sera publié qu'après sa mort, qu'après une renommée largement acquise .
Nous sommes dans le Portugal de la dictature de Salazar. Quand un peuple vit sous un régime aussi autoritaire qu'une dictature, il apprend à ne pas parler, à ne rien critiquer, et surtout à se méfier de l'autre.
Ils vivent dans un immeuble d'un quartier sûrement pauvre de Lisbonne. Ils sont locataires, luttent pour boucler leur fin de mois. C'est le quotidien de chacun que l'auteur raconte. Mariage d'amour, mariage de convenance, mariage d'espoir… le temps a fait son oeuvre et peu conservent la saveur des débuts enchanteurs et prometteurs…
Saramago nous offre une peinture acerbe des habitants de cet immeuble.
Sylvestre et Mariana, couple atypique dans ce quartier, n'ont-ils pas transformé leur amour en tendresse et en respect. Ils reçoivent Abel, qui ne veut pas d'attache et se croit "libre".
Et ils sont tous là, les autres, malheureux, cupides, essayant de faire du mal à l'autre…Le père découvrant qu'il aime son fils. Adriana qui lit et découvre "La religieuse" et les amours interdites. La mère qui ne fera jamais le deuil de son enfant et ce mari tellement odieux. La femme entretenue, qui par son élégance dénote et fait rêver les gamines… Et les voisins toujours à l'affût d'un ragot.
Il suffirait de si peu de choses pour que leur vie change, il suffirait d'un peu d'amour, d'un peu de tendresse, d'un peu de respect pour que TOUT change.
C'est là que j'ai trouvé tout le génie de l'auteur.
Je remercie Partage lecture et les éditions Points pour ce partenariat.
Les lectures de Joëlle
Dernière édition par joëlle le Mer 22 Avr 2020 - 18:26, édité 1 fois
joëlle- Modérateur
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Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Saramago, José] La lucarne
J'attendais beaucoup de la lecture de ce "roman perdu" et je n'ai pas été déçue!
Si la préface pose d’emblée les bases des thèmes et personnages que l'on va rencontrer, l'envie n'en ai que plus grande. Elle est surtout un rappel que ce texte transgresse les valeurs établies à l'époque (le Portugal des années 50) et que c'est surement là la raison pour laquelle il ne fût pas publié à ce moment.
Le récit en lui-même nous raconte la vie quotidienne de personnes toutes différentes (générations, conditions sociales, même s'il s’agit de familles assez pauvres) et qui traversent toutes une sorte de "crise" dans leur existence. Si l'on reste dans l'expectative quand à ce qu'il arrive à nombre d'entre eux (n'attendez pas une fin toute établie) on est porté tout le long du livre par leur histoire.
C'est une critique sociale de l'époque, par un jeune homme très mature pour son âge!
J'ai surtout apprécié les conversations entre le cordonnier Silvestre et son locataire Abel, souvent philosophiques, très juste, sur leurs pairs, leurs concitoyens, la liberté...
L'écriture de Saramago est très intéressante, à de nombreuses reprises j'ai entouré des citations percutantes ou qu'il me semblait devoir retenir.
Chaque personnages apporte quelque chose, on les découvre un peu plus à chaque chapitre, leurs sentiments, leurs espoirs...
Derrière les ragots, les non-dits, les préjugés, il leur suffirait pourtant de s'ouvrir aux autres pour commencer à changer les choses.
J'ai également aimé la description des relations qu'ils ont avec la littérature, la musique...
Je remercie toute l'équipe de Partage Lecture et les éditions Points pour cette découverte.
Si la préface pose d’emblée les bases des thèmes et personnages que l'on va rencontrer, l'envie n'en ai que plus grande. Elle est surtout un rappel que ce texte transgresse les valeurs établies à l'époque (le Portugal des années 50) et que c'est surement là la raison pour laquelle il ne fût pas publié à ce moment.
Le récit en lui-même nous raconte la vie quotidienne de personnes toutes différentes (générations, conditions sociales, même s'il s’agit de familles assez pauvres) et qui traversent toutes une sorte de "crise" dans leur existence. Si l'on reste dans l'expectative quand à ce qu'il arrive à nombre d'entre eux (n'attendez pas une fin toute établie) on est porté tout le long du livre par leur histoire.
C'est une critique sociale de l'époque, par un jeune homme très mature pour son âge!
J'ai surtout apprécié les conversations entre le cordonnier Silvestre et son locataire Abel, souvent philosophiques, très juste, sur leurs pairs, leurs concitoyens, la liberté...
L'écriture de Saramago est très intéressante, à de nombreuses reprises j'ai entouré des citations percutantes ou qu'il me semblait devoir retenir.
Chaque personnages apporte quelque chose, on les découvre un peu plus à chaque chapitre, leurs sentiments, leurs espoirs...
Derrière les ragots, les non-dits, les préjugés, il leur suffirait pourtant de s'ouvrir aux autres pour commencer à changer les choses.
J'ai également aimé la description des relations qu'ils ont avec la littérature, la musique...
Je remercie toute l'équipe de Partage Lecture et les éditions Points pour cette découverte.
Invité- Invité
Re: [Saramago, José] La lucarne
merci pour ces présentations Joëlle et Ancalina, une très belle peinture du quotidien au travers de belles rencontres
Pinky- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Saramago, José] La lucarne
Tout d’abord merci pour ce partenariat !
Si je devais résumer ma critique en une seule phrase : Il faut lire La Lucarne de Saramago si l’on veut réfléchir. D’ailleurs je terminerai mon message avec quelques citations qui ont retenu mon attention pendant la lecture.
En effet, Saramago nous présente plusieurs personnages, qui ont chacun leur petite vie, leurs habitudes et leurs problèmes. Tout est présenté de manière très neutre, beaucoup de place est laissée à la réflexion mais aussi à l’interprétation. Beaucoup de choses sont implicites et méritent qu’on prenne un peu plus de temps pour lire certains passages.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Ce n’est pas l’action qui m’a fasciné (au final il ne se passe pas grand-chose, et peu de chapitres sont consacrés aux divers personnages). Ce que j’ai aimé, c’est que Saramago est parvenu à totalement m’accrocher avec des chapitres généralement courts mais efficaces. A chaque fois, je me suis posé de nombreuses questions, mais j’ai aussi eu l’impression de faire partie de cet immeuble. Les liens entre les différents voisins deviennent toujours plus clair, mais ce qui m’a surtout intéressé c’est de m’immiscer au sein de chacun des foyers, de voir ce qui se passait derrière la porte de chacun.
Un bémol ? J’aurais aimé continuer à suivre les personnages un peu plus longtemps, car au final on n’a que peu de pages sur chaque personnage. Je ne crois pas que ce soit un défaut au final… cela laisse juste plus de place à l’imagination.
Voici quelques passages que j’ai retenus… Il y en a encore beaucoup d’autres qui marquent.
« Personne ne peut comprendre autrui sans être autrui. Et personne ne peut être, parallèlement, l’autrui de soi-même. »
« Pourtant l’expérience, quand on ne l’applique pas, est comme l’or immobilisé : elle ne produit pas, elle n’a pas de rendement, elle est inutile. Et il ne sert à rien qu’un homme accumule de l’expérience comme s’il collectionnait des timbres. »
« Un homme affamé mourra si on lui donne trop de nourriture en une seule fois. Il faut l’habituer… »
« Tout le monde veut sauver l’Homme, personne ne veut entendre parler des hommes. »
Enfin bref, je ne pensais pas que j’allais autant m’investir dans cette lecture.
J'ai voté "Beaucoup apprécié"
Si je devais résumer ma critique en une seule phrase : Il faut lire La Lucarne de Saramago si l’on veut réfléchir. D’ailleurs je terminerai mon message avec quelques citations qui ont retenu mon attention pendant la lecture.
En effet, Saramago nous présente plusieurs personnages, qui ont chacun leur petite vie, leurs habitudes et leurs problèmes. Tout est présenté de manière très neutre, beaucoup de place est laissée à la réflexion mais aussi à l’interprétation. Beaucoup de choses sont implicites et méritent qu’on prenne un peu plus de temps pour lire certains passages.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Ce n’est pas l’action qui m’a fasciné (au final il ne se passe pas grand-chose, et peu de chapitres sont consacrés aux divers personnages). Ce que j’ai aimé, c’est que Saramago est parvenu à totalement m’accrocher avec des chapitres généralement courts mais efficaces. A chaque fois, je me suis posé de nombreuses questions, mais j’ai aussi eu l’impression de faire partie de cet immeuble. Les liens entre les différents voisins deviennent toujours plus clair, mais ce qui m’a surtout intéressé c’est de m’immiscer au sein de chacun des foyers, de voir ce qui se passait derrière la porte de chacun.
Un bémol ? J’aurais aimé continuer à suivre les personnages un peu plus longtemps, car au final on n’a que peu de pages sur chaque personnage. Je ne crois pas que ce soit un défaut au final… cela laisse juste plus de place à l’imagination.
Voici quelques passages que j’ai retenus… Il y en a encore beaucoup d’autres qui marquent.
« Personne ne peut comprendre autrui sans être autrui. Et personne ne peut être, parallèlement, l’autrui de soi-même. »
« Pourtant l’expérience, quand on ne l’applique pas, est comme l’or immobilisé : elle ne produit pas, elle n’a pas de rendement, elle est inutile. Et il ne sert à rien qu’un homme accumule de l’expérience comme s’il collectionnait des timbres. »
« Un homme affamé mourra si on lui donne trop de nourriture en une seule fois. Il faut l’habituer… »
« Tout le monde veut sauver l’Homme, personne ne veut entendre parler des hommes. »
Enfin bref, je ne pensais pas que j’allais autant m’investir dans cette lecture.
J'ai voté "Beaucoup apprécié"
Servisse- Membre assidu
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Nombre de messages : 133
Age : 28
Localisation : -
Date d'inscription : 19/10/2013
Re: [Saramago, José] La lucarne
Un tout grand merci à toute l'équipe de PartageLecture pour leur gentillesse mais aussi aux Editions Points qui m'ont permis de lire ce beau roman.
Ma petite chronique
Dans ce roman, l’auteur nous fait pénétrer dans l’intimité des habitants d’un immeuble, cela par petits textes très plaisants. Nous voici chez le cordonnier Sylvestre vivant avec sa femme Mariana, ces deux-là s’aiment et pourtant il y de nombreuses années qu’ils sont mariés. Souvent sylvestre en regardant Mariana, s’exclame…Tu es de plus en plus grosse ma pauvre et il rit, Mariana rit avec lui, vraiment ni plus, ni moins que deux enfants. Certes ils ne roulent pas sur l’or et c’est ce qui les décide à prendre un locataire puisqu’ils ont une chambre inoccupée…..Un gentil garçon cet Abel, cependant un peu mystérieux et pas très causant…. Quatre femmes autour d’une table, les deux sœurs, leur mère et leur tante, elles aiment la musique et se font une petite pause en écoutant une symphonie de Beethoven. Une fille Claudina et ses parents pas toujours contents de leur fille, l’argent manque, il y a des traites à payer…..Carmen et Emilio, ont des doutes sur la fidélité de l’autre, ils se posent la question ; Nous sommes mariés depuis huit ans et quand on fait le bilan de tous ces jours, ou est le bonheur ? Nous avons plaisanté avec la vie et nous sommes en train de payer cette plaisanterie….Et nous voici chez Lydia, une célibataire plus très jeune, elle déteste sa mère et sa mère la déteste. Lydia a un amant, directeur d’entreprise, elle ne l’aime pas mais c’est grâce à lui qu’elle vit bien….
Mon avis
Le titre du livre est très juste car c’est par cette lucarne que nous pénétrons un peu par surprise et par petits textes dans la vie des personnages très différents, sympathiques ou non, chacun avec des occupations différentes. Car ce roman réaliste foisonnant de dialogues souvent percutants m’a procuré beaucoup de plaisir et je ne comprends pas pourquoi il fut jeté aux oubliettes, sans doute qu’à l’époque ou il fut écrit il aurait pu être dérangeant, j’imagine José Saramago attendant une réponse pendant de longues années et cela m’a émue…Un très beau roman, une belle écriture que j’ai vraiment appréciée, il est certain que j’en lirai d’autres de cet écrivain…..4,5/5
Ma petite chronique
Dans ce roman, l’auteur nous fait pénétrer dans l’intimité des habitants d’un immeuble, cela par petits textes très plaisants. Nous voici chez le cordonnier Sylvestre vivant avec sa femme Mariana, ces deux-là s’aiment et pourtant il y de nombreuses années qu’ils sont mariés. Souvent sylvestre en regardant Mariana, s’exclame…Tu es de plus en plus grosse ma pauvre et il rit, Mariana rit avec lui, vraiment ni plus, ni moins que deux enfants. Certes ils ne roulent pas sur l’or et c’est ce qui les décide à prendre un locataire puisqu’ils ont une chambre inoccupée…..Un gentil garçon cet Abel, cependant un peu mystérieux et pas très causant…. Quatre femmes autour d’une table, les deux sœurs, leur mère et leur tante, elles aiment la musique et se font une petite pause en écoutant une symphonie de Beethoven. Une fille Claudina et ses parents pas toujours contents de leur fille, l’argent manque, il y a des traites à payer…..Carmen et Emilio, ont des doutes sur la fidélité de l’autre, ils se posent la question ; Nous sommes mariés depuis huit ans et quand on fait le bilan de tous ces jours, ou est le bonheur ? Nous avons plaisanté avec la vie et nous sommes en train de payer cette plaisanterie….Et nous voici chez Lydia, une célibataire plus très jeune, elle déteste sa mère et sa mère la déteste. Lydia a un amant, directeur d’entreprise, elle ne l’aime pas mais c’est grâce à lui qu’elle vit bien….
Mon avis
Le titre du livre est très juste car c’est par cette lucarne que nous pénétrons un peu par surprise et par petits textes dans la vie des personnages très différents, sympathiques ou non, chacun avec des occupations différentes. Car ce roman réaliste foisonnant de dialogues souvent percutants m’a procuré beaucoup de plaisir et je ne comprends pas pourquoi il fut jeté aux oubliettes, sans doute qu’à l’époque ou il fut écrit il aurait pu être dérangeant, j’imagine José Saramago attendant une réponse pendant de longues années et cela m’a émue…Un très beau roman, une belle écriture que j’ai vraiment appréciée, il est certain que j’en lirai d’autres de cet écrivain…..4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Saramago, José] La lucarne
Merci à Partage Lecture et aux Éditions Points pour m'avoir permis de découvrir ce magnifique livre.
Une autre époque, un autre pays, un voyage pour moi, même si tous ce passe à l’intérieur d'un même immeuble. A chaque chapitre nous partageons le quotidien d'un famille différente, et à chaque fois c'est un bonheur de retrouver celle qu'on a quitté quelques chapitres plus tôt. J'ai eu un peu de mal au début à situer les personnages, à cause des prénoms qui pour moi ont sensiblement la même consonance, mais très vite j'ai su les reconnaitre dès les premiers mots d'un chapitre tant les univers sont différents et chaque silhouette particulière. J'ai vécu avec chacun d'eux tout au long de ma lecture.
Ce qui m'a marqué dans ce paysage, c'est le machisme très marqué, révélateur d'une époque. Un homme est content que sa femme avec qui il ne s'entend pas du tout soit parti quelques temps dans sa famille, mais se retrouve démuni quand l'heure du repas arrive car personne n'est là pour le servir. Chacun réprouve l'attitude de la femme entretenue, mais trouve normal celle de l'homme qui l'entretien en échange de ses faveurs...
Ce n'est pas une lecture facile, et finalement ce que j'ai le moins aimé ce sont les discutions entre Sylvestre et Abel, qui m'ont paru parfois nébuleuses. J'avais hâte de retrouver les autres personnages et leurs histoires.
J'ai bien aimé que l'auteur laisse en suspens le devenir de ses personnages, comme s'il nous laissait le soin de deviner.
J'ai beaucoup apprécier ce roman, d'un auteur que je ne connaissais pas, merci encore pour cette découverte!
Une autre époque, un autre pays, un voyage pour moi, même si tous ce passe à l’intérieur d'un même immeuble. A chaque chapitre nous partageons le quotidien d'un famille différente, et à chaque fois c'est un bonheur de retrouver celle qu'on a quitté quelques chapitres plus tôt. J'ai eu un peu de mal au début à situer les personnages, à cause des prénoms qui pour moi ont sensiblement la même consonance, mais très vite j'ai su les reconnaitre dès les premiers mots d'un chapitre tant les univers sont différents et chaque silhouette particulière. J'ai vécu avec chacun d'eux tout au long de ma lecture.
Ce qui m'a marqué dans ce paysage, c'est le machisme très marqué, révélateur d'une époque. Un homme est content que sa femme avec qui il ne s'entend pas du tout soit parti quelques temps dans sa famille, mais se retrouve démuni quand l'heure du repas arrive car personne n'est là pour le servir. Chacun réprouve l'attitude de la femme entretenue, mais trouve normal celle de l'homme qui l'entretien en échange de ses faveurs...
Ce n'est pas une lecture facile, et finalement ce que j'ai le moins aimé ce sont les discutions entre Sylvestre et Abel, qui m'ont paru parfois nébuleuses. J'avais hâte de retrouver les autres personnages et leurs histoires.
J'ai bien aimé que l'auteur laisse en suspens le devenir de ses personnages, comme s'il nous laissait le soin de deviner.
J'ai beaucoup apprécier ce roman, d'un auteur que je ne connaissais pas, merci encore pour cette découverte!
Invité- Invité
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