[Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
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[Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Ce livre a été lu dans le cadre de la lecture commune de septembre - octobre 2009.
Résumé:
Dans un pays sans nom, un événement extraordinaire plonge la population dans l'euphorie : plus personne ne meurt. Mais le temps, lui, poursuit son oeuvre, et l'immortalité se révèle n'être qu'une douloureuse vieillesse. L'allégresse laisse la place au désespoir et au chaos : les hôpitaux regorgent de malades, les familles ne peuvent plus faire face à l'interminable agonie de leurs aînés, les entreprises de pompes funèbres ferment, les compagnies d'assurances sont ruinées, l'Etat est menacé de faillite et l'Eglise de disparition, car, sans mort, il n'y a pas de résurrection et, sans résurrection, il n'y a pas d'Eglise. Chacun cherche alors la meilleure façon, ou la pire, de mettre fin au cauchemar de la vie éternelle, quitte à faire appel aux mafias, à passer des accords que la morale réprouve, ou à laisser la corruption gangrener la société. Jusqu'au jour où la mort décide de reprendre du service... (evene.fr)
Ce qui ressort du chat organisé au sujet de ce livre le 22 Novembre 2009 et auquel ont participé 5 membres: Ansault, petite princesse, Ahotep, Olorin et Iani :
-100% des participants ont été incités à lire le livre par la lecture commune.
-2/5 seulement connaissaient déjà l'auteur de nom seulement les autres l'ont découvert sur Partage Lecture.
-2/5 ont apprécié le livre, 2/5 n'en ont pas terminé la lecture et 1/5 ne l'ont pas apprécié.
-La longueur du livre est jugée raisonnable par tous mais il semblerait que le style donne une impression lourde de longueur.
-Adjectifs utilisés par les participants pour qualifier le livre:
Dense, difficile, pénible, particulier, copieux, différent, ennuyeux, impression d'urgence dans l'écriture, hors d'haleine, bizarre.
-Concernant les chapitres, ils sont jugés de longueur raisonnable par 4/5, ils ne sont pas numérotés, pas de titre.
A noter une remarque unanime et itérative: La rareté de la ponctuation qui en a perturbé plus d'un.
-Les membres qui ont donné un avis positif ont apprécié le livre vers la fin.
-Thèmes abordés dans le livre:
Critique des institutions,mort, rapport de la société avec mort, l'amour, la religion, société.
-De l'avis de tous les participants, la mort est le personnage marquant et principal du livre.[/b]
-100% des participants ont été incités à lire le livre par la lecture commune.
-2/5 seulement connaissaient déjà l'auteur de nom seulement les autres l'ont découvert sur Partage Lecture.
-2/5 ont apprécié le livre, 2/5 n'en ont pas terminé la lecture et 1/5 ne l'ont pas apprécié.
-La longueur du livre est jugée raisonnable par tous mais il semblerait que le style donne une impression lourde de longueur.
-Adjectifs utilisés par les participants pour qualifier le livre:
Dense, difficile, pénible, particulier, copieux, différent, ennuyeux, impression d'urgence dans l'écriture, hors d'haleine, bizarre.
-Concernant les chapitres, ils sont jugés de longueur raisonnable par 4/5, ils ne sont pas numérotés, pas de titre.
A noter une remarque unanime et itérative: La rareté de la ponctuation qui en a perturbé plus d'un.
-Les membres qui ont donné un avis positif ont apprécié le livre vers la fin.
-Thèmes abordés dans le livre:
Critique des institutions,mort, rapport de la société avec mort, l'amour, la religion, société.
-De l'avis de tous les participants, la mort est le personnage marquant et principal du livre.
Grand merci à Yaki qui a proposé ce livre!
Résumé:
Dans un pays sans nom, un événement extraordinaire plonge la population dans l'euphorie : plus personne ne meurt. Mais le temps, lui, poursuit son oeuvre, et l'immortalité se révèle n'être qu'une douloureuse vieillesse. L'allégresse laisse la place au désespoir et au chaos : les hôpitaux regorgent de malades, les familles ne peuvent plus faire face à l'interminable agonie de leurs aînés, les entreprises de pompes funèbres ferment, les compagnies d'assurances sont ruinées, l'Etat est menacé de faillite et l'Eglise de disparition, car, sans mort, il n'y a pas de résurrection et, sans résurrection, il n'y a pas d'Eglise. Chacun cherche alors la meilleure façon, ou la pire, de mettre fin au cauchemar de la vie éternelle, quitte à faire appel aux mafias, à passer des accords que la morale réprouve, ou à laisser la corruption gangrener la société. Jusqu'au jour où la mort décide de reprendre du service... (evene.fr)
Ce qui ressort du chat organisé au sujet de ce livre le 22 Novembre 2009 et auquel ont participé 5 membres: Ansault, petite princesse, Ahotep, Olorin et Iani :
-100% des participants ont été incités à lire le livre par la lecture commune.
-2/5 seulement connaissaient déjà l'auteur de nom seulement les autres l'ont découvert sur Partage Lecture.
-2/5 ont apprécié le livre, 2/5 n'en ont pas terminé la lecture et 1/5 ne l'ont pas apprécié.
-La longueur du livre est jugée raisonnable par tous mais il semblerait que le style donne une impression lourde de longueur.
-Adjectifs utilisés par les participants pour qualifier le livre:
Dense, difficile, pénible, particulier, copieux, différent, ennuyeux, impression d'urgence dans l'écriture, hors d'haleine, bizarre.
-Concernant les chapitres, ils sont jugés de longueur raisonnable par 4/5, ils ne sont pas numérotés, pas de titre.
A noter une remarque unanime et itérative: La rareté de la ponctuation qui en a perturbé plus d'un.
-Les membres qui ont donné un avis positif ont apprécié le livre vers la fin.
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Critique des institutions,mort, rapport de la société avec mort, l'amour, la religion, société.
-De l'avis de tous les participants, la mort est le personnage marquant et principal du livre.[/b]
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-La longueur du livre est jugée raisonnable par tous mais il semblerait que le style donne une impression lourde de longueur.
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Dense, difficile, pénible, particulier, copieux, différent, ennuyeux, impression d'urgence dans l'écriture, hors d'haleine, bizarre.
-Concernant les chapitres, ils sont jugés de longueur raisonnable par 4/5, ils ne sont pas numérotés, pas de titre.
A noter une remarque unanime et itérative: La rareté de la ponctuation qui en a perturbé plus d'un.
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-De l'avis de tous les participants, la mort est le personnage marquant et principal du livre.
Grand merci à Yaki qui a proposé ce livre!
Dernière édition par Thot le Dim 22 Nov 2009 - 21:36, édité 1 fois
Thot- Admin
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Alors voilà, l'idée de ce lilvre était sympa, ça me plaisait bien et puis j'ai commencé, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, j'ai continué pour la lecture commune et j'ai toujours pas réussi à entrer dans l'histoire. J'ai du l'abandonner vers la moitié et même quand je l'ai repris un peu plus tard j'ai toujours pas réussi. En fait c'est avec le style que je n'accroche pas du tout, c'est trop "condensé", trop "mélangé", même les dialogues ne sont pas séparés du reste et du coup j'ai fait une indigestion, dommage parce que je suis allée voir les critiques sur le net et cet auteur est a priori un bon auteur... mais bon il en faut pour tous les goûts
yaki- Grand sage du forum
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Comme Yaki je n'ai absolument pas aimé ce livre, dès le début de ma lecture je ne sentais pas ce livre de toute façon, je n'ai pas du tout accroché, ça a été un vrai supplice que de le lire, je ne l'ai même pas terminé, je n'en pouvais plus, je n'aime pas son style d'écriture. Et effectivement d'après ce que j'ai lu sur l'auteur après ma lecture, il a l'air d'être apprécié des lecteurs mais bon personnellement je passe mon tour c'est pas du tout mon style, je vous laisse cet auteur.
audreyzaz- Grand sage du forum
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Comme vous deux, je n'ai pas du tout apprécié !
J'ai commencé ce livre vers début septembre... Et je n'en ai lu que 110 pages ! Je déteste faire ça, mais j'ai décidé d'arrêter en cours de route, je n'arrive pas à avancer... Pour ce que j'ai lu, au début je me forçais à tout lire, puis je sautais les pages sans les lire.
Des dialogues inintéressants et incompréhensibles de par leur structure (il n'y a aucun retour à la ligne, aucune ponctuation en fin de phrase (du genre ! ou ?), mais uniquement des virgules et Majuscules pour montrer la nouvelle personne qui parle), des phrases de plusieurs pages, 2 paragraphes par "chapitre",... Bref, je n'arrive pas à avancer et je doute que je puisse tenir le coup jusqu'à la fin... Je me suis dit... Ca ne sert à rien de trop trainer avec un livre qui ne me plaît pas, j'ai bien d'autres livres qui m'attendent sur ma biblio !
En résumé, ce n'est pas vraiment l'histoire qui m'a déplue, bien que j'ai eu du mal à apprécier au début, mais vraiment le style de l'auteur qui est vraiment particulier. Si l'histoire avait été plus "haletante", peut-être que j'aurais tenu le coup, mais ce n'était malheureusement pas le cas. Mon premier livre abandonné depuis bien des années !
J'ai commencé ce livre vers début septembre... Et je n'en ai lu que 110 pages ! Je déteste faire ça, mais j'ai décidé d'arrêter en cours de route, je n'arrive pas à avancer... Pour ce que j'ai lu, au début je me forçais à tout lire, puis je sautais les pages sans les lire.
Des dialogues inintéressants et incompréhensibles de par leur structure (il n'y a aucun retour à la ligne, aucune ponctuation en fin de phrase (du genre ! ou ?), mais uniquement des virgules et Majuscules pour montrer la nouvelle personne qui parle), des phrases de plusieurs pages, 2 paragraphes par "chapitre",... Bref, je n'arrive pas à avancer et je doute que je puisse tenir le coup jusqu'à la fin... Je me suis dit... Ca ne sert à rien de trop trainer avec un livre qui ne me plaît pas, j'ai bien d'autres livres qui m'attendent sur ma biblio !
En résumé, ce n'est pas vraiment l'histoire qui m'a déplue, bien que j'ai eu du mal à apprécier au début, mais vraiment le style de l'auteur qui est vraiment particulier. Si l'histoire avait été plus "haletante", peut-être que j'aurais tenu le coup, mais ce n'était malheureusement pas le cas. Mon premier livre abandonné depuis bien des années !
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Il est vrai que le résumé semble promettant mais au vu de vos avis, je ne pense pas tenter la lecture de ce livre !
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Il y a des jours on se sent très seule...
Sans en faire un livre culte, j'ai trouvé une certaine richesse dans le décalage que propose ce livre. Alors que la plupart des mythes voient la vie éternelle comme un but ultime, c'est ici représenté comme un fléau. Et tout le génie de l'auteur réside dans sa capacité à faire ressentir ça comme ça au lecteur. Je me suis prise au jeu, mais j'ai en effet mis du temps avant de rentrer dans l'histoire.
Sans en faire un livre culte, j'ai trouvé une certaine richesse dans le décalage que propose ce livre. Alors que la plupart des mythes voient la vie éternelle comme un but ultime, c'est ici représenté comme un fléau. Et tout le génie de l'auteur réside dans sa capacité à faire ressentir ça comme ça au lecteur. Je me suis prise au jeu, mais j'ai en effet mis du temps avant de rentrer dans l'histoire.
Nephtys- Grand expert du forum
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
nephtys85 a écrit:Il y a des jours on se sent très seule...
Sans en faire un livre culte, j'ai trouvé une certaine richesse dans le décalage que propose ce livre. Alors que la plupart des mythes voient la vie éternelle comme un but ultime, c'est ici représenté comme un fléau. Et tout le génie de l'auteur réside dans sa capacité à faire ressentir ça comme ça au lecteur. Je me suis prise au jeu, mais j'ai en effet mis du temps avant de rentrer dans l'histoire.
mais non tu n'es pas seule au monde et ton avis est justement très intéressant c'est vrai que le thème du livre est très intéressant et toi tu as réussi à dépasser la difficulté du style, bravo !
yaki- Grand sage du forum
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Personnellement, j'ai vraiment aimé ce roman dans lequel l'auteur par une certaine vision extérieure de l'histoire qui se déroule, sans personnage principal ou grande ligne de fond, tente au mieux de proposer des réponses à des questions qui se posent sans cesse :
- Le monde ne serait-il pas mieux sans la mort ?
- Ne serait-il pas mieux de savoir quand va-t-on mourir ?
- La mort n'est elle pas la grande ennemie ?
- Une société peut-elle survivre à l'immortalité des citoyens qui la forment ?
- Qu'est que la mort peut-elle ressentir à exercer cette si funeste activité que d'ôter la vie à tout être, à longueur de journée ?
Néanmoins il faut avouer que j'ai été étonné par le style : pas de guillemet ou de retour à la ligne lors d'un dialogue, pas vraiment de chapitre... Mais à bien y regarder la forme représente un peu le fond non ? Il n'y a pas de personnage principal car la mort ne concernera jamais qu'un nombre restreint d'individus mais tous; il n'y a certes pas un fort dynamisme mais cela n'est il pas le reflet de la mort en action, qui ôte la vie en prenant son temps, personne par personne, sauf exception des guerres et grandes catastrophes ?
Et puis je trouve que la fin de ce roman est une poésie envoutante, la mort elle même devient attendrissante !
Bref à mes yeux un livre que je conseille à toutes personnes qui aura la patience pour s'adapter à la forme et par cela profiter du fond.
- Le monde ne serait-il pas mieux sans la mort ?
- Ne serait-il pas mieux de savoir quand va-t-on mourir ?
- La mort n'est elle pas la grande ennemie ?
- Une société peut-elle survivre à l'immortalité des citoyens qui la forment ?
- Qu'est que la mort peut-elle ressentir à exercer cette si funeste activité que d'ôter la vie à tout être, à longueur de journée ?
Néanmoins il faut avouer que j'ai été étonné par le style : pas de guillemet ou de retour à la ligne lors d'un dialogue, pas vraiment de chapitre... Mais à bien y regarder la forme représente un peu le fond non ? Il n'y a pas de personnage principal car la mort ne concernera jamais qu'un nombre restreint d'individus mais tous; il n'y a certes pas un fort dynamisme mais cela n'est il pas le reflet de la mort en action, qui ôte la vie en prenant son temps, personne par personne, sauf exception des guerres et grandes catastrophes ?
Et puis je trouve que la fin de ce roman est une poésie envoutante, la mort elle même devient attendrissante !
Bref à mes yeux un livre que je conseille à toutes personnes qui aura la patience pour s'adapter à la forme et par cela profiter du fond.
Lorenzo- Membre assidu
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Les avis de Nephtys et Lorenzo viennent nuancer les premiers, ce que je trouve bien étant donné que ça incitera les autres membres à se faire leur propre opinion du livre.
Thot- Admin
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Moi, je ne l'ai pas trop aimé. Disons que, même si l'idée de départ est bonne (imaginer un monde où il n'y aurait plus de morts), mais je n'ai pas du tout aimé le style d'écriture. Des phrases sans pnctuation, pas de paragraphes,... ce style m'a dérangé et empêcher encore plus la compréhension du livre.
Je l'ai trouvé assez difficile à lire, mais l'idée était bonne!! C'est pour çà que j'ai voté moyen!!
Je l'ai trouvé assez difficile à lire, mais l'idée était bonne!! C'est pour çà que j'ai voté moyen!!
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Je partage l'avis de bien des gens ici: l'idée de base est très sympa. Malheureusemet, le style rend la lecture infernale (les dialogues ont déjà été cités à plusieurs reprises pour appuyer cet état de fait). L'ensemble donne vraiment l'impression d'un certain manque de structure par moment, et la lecture en est (pour moi en tout cas) franchement désagréable. COmme tant d'autre, je ne l'ai pas terminé (mais je compte bien le reprendre un de ces jours). Mais là, je ne pouvais tout simplement pas. C'était beaucoup trop! C'est le genre de livre à lire à petites doses (faire 10 pages d'affilée, ça va, mais après, cela devient dur)
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Je suis un peu soulagée de lire les commentaires des autres car je n'ai moi non plus pas accroché à ce livre. Alors, comme c'était ma première lecture commune et que c'est quand-même un prix Nobel de littérature, ça la foutait un peu mal.
C'est certes une écriture de virtuose, j'ai bien aimé son ton ironique mais moi ce qui m'a gêné et probablement empêché d'entrer dans le livre c'est l'absence de personnages et d'intrigue. Peut-être apparaissent-ils plus loin dans le livre mais je n'ai pas eu le courage de poursuivre. Je me suis sentie un peu coupable d'abandonner (ça m'arrive très rarement) mais je voyais ça plus comme une corvée, alors... En même temps, ça fait partie de nos droits de lecteurs...
J'espère que je ferai une meilleure pioche pour la prochaine lecture commune!!
C'est certes une écriture de virtuose, j'ai bien aimé son ton ironique mais moi ce qui m'a gêné et probablement empêché d'entrer dans le livre c'est l'absence de personnages et d'intrigue. Peut-être apparaissent-ils plus loin dans le livre mais je n'ai pas eu le courage de poursuivre. Je me suis sentie un peu coupable d'abandonner (ça m'arrive très rarement) mais je voyais ça plus comme une corvée, alors... En même temps, ça fait partie de nos droits de lecteurs...
J'espère que je ferai une meilleure pioche pour la prochaine lecture commune!!
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Il ne faut pas que tu te sentes coupable Laetitia! c'est le principe de la lecture commune , on découvre un livre et il peut nous plaire ou pas, ça nous arrive à tous.
L'autre livre de la lecture commune a apparemment suscité plus d'enthousiasme
L'autre livre de la lecture commune a apparemment suscité plus d'enthousiasme
Thot- Admin
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
c'est clair que la majeure partie de ceux qui l'ont lu ont été rebutés par l'écriture et pourtant oui, c'est un prix nobel, comme quoi
yaki- Grand sage du forum
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Mon avis: L'idée de départ est très bonne, l'éternité qui a toujours fasciné les Hommes, qui cherchent à l'atteindre est un sujet intéressant. Ce n'est pas le premier livre qui voit ce but comme un fléau (La Déclaration de Gemma Malley, de la science-fiction, démarre aussi sur cette idée) mais je dois avouer que le style et la mise en page du livre m'ont un peu perturbée. Le style je m'y suis fait, même s'il se révèle un peu lourd parfois. Les interventions du narrateur pour parler de lui à la troisième personne ou pour dire ce que pense le lecteur m'ont un peu soulée de temps en temps. Mais la mise en page... le peu de paragrapahes m'a vraiment embétée car je devais interrompre régulièrement la lecture, et je l'ai très souvent fait un plein milieu d'une page, sans point de repère, ce que je n'aime pas du tout. Et les dialogues sont parfois difficiles à suivre, les noms propres sans majuscule difficilement repérables.
Mon avis est donc plutôt mitigé... l'histoire m'a plu, mais la façon dont elle est racontée m'empêche de dire que j'ai vraiment aimé ce livre. Ce qui rejoint pas mal d'avis je crois
Mon avis est donc plutôt mitigé... l'histoire m'a plu, mais la façon dont elle est racontée m'empêche de dire que j'ai vraiment aimé ce livre. Ce qui rejoint pas mal d'avis je crois
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
C'est juste par rapport à moi-même que je me sentais coupable car quand j'abandonne un livre, je vois ça comme un échec...
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Je ne vais pas avoir le temps de commencer ce livre avant un petit moment mais je me le note et reviendrai donner mon avis, même si ce ne sera plus vraiment participer à la lecture commune. J'avoue que l'histoire et la façon dont l'auteur semble voir la mort m'intrigue. J'espère que je ne serai pas trop rebutée par le style cependant...
Dernière édition par Mounain le Jeu 22 Oct 2009 - 15:34, édité 1 fois
Mounain- Grand expert du forum
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
D'abord il y a le style : il n'y a très peu de ponctuations, les dialogues ne sont pas décallés du texte, il n'y a pas de paragraphe,... bref passé ce temps d'adaptation, je suis rentrée dans cette histoire sans aucune difficulté.
C'est avec beaucoup de délectation que j'ai suivi les aventures de ce pays où la mort a décidé de faire une pause et quelle pause ! Avec beaucoup d'ironie, l'auteur nous décrit l'envers de la médaille de l'immortalité, ce que beaucoup d'homme recherche : bien sûr l'immortalité, on se rêve tous beau, jeune, riche... mais voilà, la mort a décidé maintenant et tous ne sont pas beaux, riches... et voilà des questions très triviales qui sont portées à notre intérêt : que fait-on de ces vieux qui sont pratiquement morts mais pas morts ? , que fait-on de ces malades ? , que deviennent les hopitaux ?; les pompes funèbres ? les notaires ? que deviennent nos institutions : l'état, les assurances, l'église avec son paradis et son enfer ? Comment gérer cette population qui ne cessent de croitre mais qui ne meurt pas ?
Si le lecteur n'a pas encore conscience de la nécessité de la mort, il en prend pleinement conscience. D'autant plus que le lecteur est pris à partie par les appartés, les digressions de l'auteur.
Par contre, je n'ai moins aimé la dernière partie, où il y a comme une valse entre la mort (qui ne cesse de se poser de nombreuses questions sur elle-même) et un mucisien... Je trouve qu'il y a alors des longueurs... Ou bien, il faut bien le dire, j'ai été parasitée par un livre que j'ai lu de Pratchett et qui traite exactement du même sujet : la mort qui se met en grève...
J'ai beaucoup aimé ce livre plein d'ironie et qui révèle un grand écrivain, journaliste qui a reçu le prix nobel de littérature en 1998.
C'est avec beaucoup de délectation que j'ai suivi les aventures de ce pays où la mort a décidé de faire une pause et quelle pause ! Avec beaucoup d'ironie, l'auteur nous décrit l'envers de la médaille de l'immortalité, ce que beaucoup d'homme recherche : bien sûr l'immortalité, on se rêve tous beau, jeune, riche... mais voilà, la mort a décidé maintenant et tous ne sont pas beaux, riches... et voilà des questions très triviales qui sont portées à notre intérêt : que fait-on de ces vieux qui sont pratiquement morts mais pas morts ? , que fait-on de ces malades ? , que deviennent les hopitaux ?; les pompes funèbres ? les notaires ? que deviennent nos institutions : l'état, les assurances, l'église avec son paradis et son enfer ? Comment gérer cette population qui ne cessent de croitre mais qui ne meurt pas ?
Si le lecteur n'a pas encore conscience de la nécessité de la mort, il en prend pleinement conscience. D'autant plus que le lecteur est pris à partie par les appartés, les digressions de l'auteur.
Par contre, je n'ai moins aimé la dernière partie, où il y a comme une valse entre la mort (qui ne cesse de se poser de nombreuses questions sur elle-même) et un mucisien... Je trouve qu'il y a alors des longueurs... Ou bien, il faut bien le dire, j'ai été parasitée par un livre que j'ai lu de Pratchett et qui traite exactement du même sujet : la mort qui se met en grève...
J'ai beaucoup aimé ce livre plein d'ironie et qui révèle un grand écrivain, journaliste qui a reçu le prix nobel de littérature en 1998.
Pinky- Grand sage du forum
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Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Pour la première fois de ma vie je n'ai pas fini un livre, j'ai fais beaucoup d'effort mais de la façon que le livre est écrit, pas capable!!! Domage l'idée d'un tel sujet me comblais...
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Voilà un moment déjà que j'ai terminé ce livre et je m'en vais essayer de vous en livrer mon ressenti.
Je dois dire que j'ai eu beaucoup de mal à me laisser imprégner par cette histoire. Les intermittences de la mort, j'imaginais une sorte de roman fantastique, de conte philosophique plein de non-dits et de sens cachés, une matière qui susciterait des instants d'intenses réflexions et d'une richesse infinie... mais au début la forme de ce roman m'a laissé particulièrement étranger à l'univers de son auteur.
Comme vous j'ai été gêné par la façon de retranscrire les dialogues, comme vous je me perdais dans ces phrases interminables où arrivé en fin on ne se souvient plus du début. Souvent je me suis sentis absent... Je lisais mais oubliais ce que j'avais lu... Je ne savais plus ce dont on parlait ni où l'auteur voulait en venir. J'avais l'impression d'évoluer dans une forêt dense et obscure et j'avais beau jouer du coupe-coupe, je ne retrouvais plus mon chemin.
A circonstances exceptionnelles, moyens exceptionnels !
Les intermittences de la mort aux chiottes les ai relégué !
C'était cela ou jamais je n'aurai le courage ni la volonté d'aller jusqu'au bout !
A raison d'environ un chapitre par jour... Lentement... J'en suis arrivé à bout !
Contrairement à Pinky c'est la première partie qui m'a le plus ennuyé. Au début j'avais un peu l'impression d'avoir été trompé par la marchandise ! Ces intermittences de la mort n'étaient pas à propement parler ce conte philosophique que j'attendais mais ressemblaient plus à un essai théorique qui requestionne nos valeurs sociales et nos systèmes de sociétés ! Pfff... La barbe ! La religion, la polique, l'état, la démocratie, les assurances, l'économie, la finance, nos systèmes de santé, hospices et autres retraites et fonds de pension... Au secours... On est loin du rêve et de la poésie...
L'idée de départ, ô combien originale et palpitante, de supprimer la mort de l'homme ne semblait être en réalité qu'un prétexte pour critiquer, pour moquer avec humour et sarcasmes les systèmes qui régissent nos sociétés contemporaines ! Sur le fond, je dois dire que je n'ai pas grand chose à en dire ! Il est vrai que tout est bien senti, il y a une vraie jubilation de la part de l'auteur à dépeindre le ridicule de nos institutions face à l'abscence de mort !
Finalement il semblerait que le but de cette partie ait été de montrer que la mort, notre mort, est une donnée essentielle au fondement de nos institutions. On aurait tendance à l'oublier, mais finalement elle est la base et le fondement de toute cette organisation et non pas un facteur intangible mais secondaire comme on l'imagine naïvement. Finalement ce n'est pas la vie qui amène toutes ces règles, toutes ces lois, toute cette organisation de notre société, mais c'est bien la mort qui régit tout, qui est la cause de tout et l'ultime fondement !
En ce sens la démonstration est assez convaincante... mais mon Dieu, que j'ai trouvé ça ennuyeux !
Et puis la deuxième partie prend une toute autre tournure. Elle donne un visage humain à cette mort. Elle nous est présentée physiquement. On la voit vivre et évoluer. On la voit gérer ses affaires de faiseuse de mort, de tueuse de vie. Fonctionnaire en charge de la fin de vie, elle se met à écrire et envoyer du courrier aux humains... comme elle enverrait des lettres d'amour... un peu !... On la sent triste et désolée. Elle fait son travail comme tout un chacun parce qu'il faut le faire sans plaisir ni déplaisir. C'est ainsi. Elle aussi n'est qu'un petit engrenage d'une administration vaste et complexe !
J'avoue que j'ai été plutôt emballé par cette suite des évènements et le projet de l'auteur, malgré toutes les difficultés traversées préalablement, m'en a paru que plus percutant !
J'abrège pour ne pas vous gâcher les événements de la fin du roman... Autant le début était rebutant, très universitaire malgré un humour indéniable, autant la suite est d'une poésie, d'une humanité, d'une douceur. On effleure la vie et ses flous. On évoque l'art et la musique. On est dans le registre du sensible !
Finalement quel est le message de tout ceci ?
C'est peut-être que la mort, ben, c'est l'amour.
Mourir c'est aimer... Aimer plus que tout... Aimer au-delà de tout... Aimer au-delà de la mort.
Mourir c'est aimer la vie et il ne peut y avoir d'amour de la vie sans mort !
Alors à la réflexion ce livre est une bombe !
Il est puissant, extrêmement bien senti et maîtrisé tout du long. L'auteur nous fait montre de toute l'étendue de son art. Il sait être chiant comme un ministre, il sait être corrosif, il sait émouvoir et invoquer la grâce comme une jeune fille en fleur.
Ah, on se laisse avoir ! Saramago fait ce qu'il veut de son lecteur. On sent un certain détachement dans sa façon de nous présenter son oeuvre, dans la forme de son récit. Il est de ces écrivains qui écrivent pour l'absolu et qui se foutent un peu de leur lectorat...
Il me fait l'effet d'un vieux monsieur, conscient de la maîtrise de son art, et qui n'en est plus à user d'artifice pour séduire quiconque. On prend tel quel ou on rejette en bloc... Faites comme vous voulez, lui s'en fout, il ne parle pas aux lecteurs il s'adresse à l'humanité. Il parle à l'absolu.
Dans le fond je ne sais pas trop dire si j'ai aimé ou détesté ce livre ! Je crois que je l'ai autant détesté qu'adoré !
J'ai envie de crier au génie tout autant que j'ai envie de lui filer deux baffes à ce vieil érudit si lucide mais tellement agaçant !
Saramago, tête à claque ! Va chier !
Mais qu'est-ce que j'ai aimé t'avoir lu jusqu'au bout... Qu'est-ce j'ai aimé me faire balloter... Qu'est-ce que j'ai aimé me faire sublimer...
Je lirais bien une autre de tes oeuvres, mais attends un peu... que j'm'y prépare !!!
Je dois dire que j'ai eu beaucoup de mal à me laisser imprégner par cette histoire. Les intermittences de la mort, j'imaginais une sorte de roman fantastique, de conte philosophique plein de non-dits et de sens cachés, une matière qui susciterait des instants d'intenses réflexions et d'une richesse infinie... mais au début la forme de ce roman m'a laissé particulièrement étranger à l'univers de son auteur.
Comme vous j'ai été gêné par la façon de retranscrire les dialogues, comme vous je me perdais dans ces phrases interminables où arrivé en fin on ne se souvient plus du début. Souvent je me suis sentis absent... Je lisais mais oubliais ce que j'avais lu... Je ne savais plus ce dont on parlait ni où l'auteur voulait en venir. J'avais l'impression d'évoluer dans une forêt dense et obscure et j'avais beau jouer du coupe-coupe, je ne retrouvais plus mon chemin.
A circonstances exceptionnelles, moyens exceptionnels !
Les intermittences de la mort aux chiottes les ai relégué !
C'était cela ou jamais je n'aurai le courage ni la volonté d'aller jusqu'au bout !
A raison d'environ un chapitre par jour... Lentement... J'en suis arrivé à bout !
Contrairement à Pinky c'est la première partie qui m'a le plus ennuyé. Au début j'avais un peu l'impression d'avoir été trompé par la marchandise ! Ces intermittences de la mort n'étaient pas à propement parler ce conte philosophique que j'attendais mais ressemblaient plus à un essai théorique qui requestionne nos valeurs sociales et nos systèmes de sociétés ! Pfff... La barbe ! La religion, la polique, l'état, la démocratie, les assurances, l'économie, la finance, nos systèmes de santé, hospices et autres retraites et fonds de pension... Au secours... On est loin du rêve et de la poésie...
L'idée de départ, ô combien originale et palpitante, de supprimer la mort de l'homme ne semblait être en réalité qu'un prétexte pour critiquer, pour moquer avec humour et sarcasmes les systèmes qui régissent nos sociétés contemporaines ! Sur le fond, je dois dire que je n'ai pas grand chose à en dire ! Il est vrai que tout est bien senti, il y a une vraie jubilation de la part de l'auteur à dépeindre le ridicule de nos institutions face à l'abscence de mort !
Finalement il semblerait que le but de cette partie ait été de montrer que la mort, notre mort, est une donnée essentielle au fondement de nos institutions. On aurait tendance à l'oublier, mais finalement elle est la base et le fondement de toute cette organisation et non pas un facteur intangible mais secondaire comme on l'imagine naïvement. Finalement ce n'est pas la vie qui amène toutes ces règles, toutes ces lois, toute cette organisation de notre société, mais c'est bien la mort qui régit tout, qui est la cause de tout et l'ultime fondement !
En ce sens la démonstration est assez convaincante... mais mon Dieu, que j'ai trouvé ça ennuyeux !
Et puis la deuxième partie prend une toute autre tournure. Elle donne un visage humain à cette mort. Elle nous est présentée physiquement. On la voit vivre et évoluer. On la voit gérer ses affaires de faiseuse de mort, de tueuse de vie. Fonctionnaire en charge de la fin de vie, elle se met à écrire et envoyer du courrier aux humains... comme elle enverrait des lettres d'amour... un peu !... On la sent triste et désolée. Elle fait son travail comme tout un chacun parce qu'il faut le faire sans plaisir ni déplaisir. C'est ainsi. Elle aussi n'est qu'un petit engrenage d'une administration vaste et complexe !
J'avoue que j'ai été plutôt emballé par cette suite des évènements et le projet de l'auteur, malgré toutes les difficultés traversées préalablement, m'en a paru que plus percutant !
J'abrège pour ne pas vous gâcher les événements de la fin du roman... Autant le début était rebutant, très universitaire malgré un humour indéniable, autant la suite est d'une poésie, d'une humanité, d'une douceur. On effleure la vie et ses flous. On évoque l'art et la musique. On est dans le registre du sensible !
Finalement quel est le message de tout ceci ?
C'est peut-être que la mort, ben, c'est l'amour.
Mourir c'est aimer... Aimer plus que tout... Aimer au-delà de tout... Aimer au-delà de la mort.
Mourir c'est aimer la vie et il ne peut y avoir d'amour de la vie sans mort !
Alors à la réflexion ce livre est une bombe !
Il est puissant, extrêmement bien senti et maîtrisé tout du long. L'auteur nous fait montre de toute l'étendue de son art. Il sait être chiant comme un ministre, il sait être corrosif, il sait émouvoir et invoquer la grâce comme une jeune fille en fleur.
Ah, on se laisse avoir ! Saramago fait ce qu'il veut de son lecteur. On sent un certain détachement dans sa façon de nous présenter son oeuvre, dans la forme de son récit. Il est de ces écrivains qui écrivent pour l'absolu et qui se foutent un peu de leur lectorat...
Il me fait l'effet d'un vieux monsieur, conscient de la maîtrise de son art, et qui n'en est plus à user d'artifice pour séduire quiconque. On prend tel quel ou on rejette en bloc... Faites comme vous voulez, lui s'en fout, il ne parle pas aux lecteurs il s'adresse à l'humanité. Il parle à l'absolu.
Dans le fond je ne sais pas trop dire si j'ai aimé ou détesté ce livre ! Je crois que je l'ai autant détesté qu'adoré !
J'ai envie de crier au génie tout autant que j'ai envie de lui filer deux baffes à ce vieil érudit si lucide mais tellement agaçant !
Saramago, tête à claque ! Va chier !
Mais qu'est-ce que j'ai aimé t'avoir lu jusqu'au bout... Qu'est-ce j'ai aimé me faire balloter... Qu'est-ce que j'ai aimé me faire sublimer...
Je lirais bien une autre de tes oeuvres, mais attends un peu... que j'm'y prépare !!!
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Très belle critique Ansault ! Tu me fais regretter de ne pas avoir pu tenir jusqu'au bout... Si seulement Saramago écrivait avec une "forme" normale ! Si les dialogues étaient à la ligne, les phrases moins longues et les retours à la ligne plus nombreux, j'aurais repris ma lecture pour lire la suite. Mais je n'y arrivais vraiment pas, alors tant pis pour moi !
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
en ce qui concerne la deuxième partie, je suis d'accord avec toi Ansault mais j'ai été parasitée par les livres de Pratchett "le faucheur", "Mortimer" qui décrivent le personnage de la mort comme étant une personne à part entière avec ses doutes, ses envies, ses besoins, ses questions... il le fait avec tellement de talent et d'humour...
La valse lente qu'utilise Saramago m'a ennuyée dans ce sens...
La valse lente qu'utilise Saramago m'a ennuyée dans ce sens...
Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Oui je te comprends Pinky... D'ailleurs je n'ai encore jamais lu de Pratchett... Il faudrait que je comble cette lacune, mais il y en a tellement que je ne sais par lequel commencer !
Merci Iani.
Merci Iani.
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Ansault a écrit:Oui je te comprends Pinky... D'ailleurs je n'ai encore jamais lu de Pratchett... Il faudrait que je comble cette lacune, mais il y en a tellement que je ne sais par lequel commencer !
Par le premier... (La huitième couleur si je ne m'abuse...).
Sinon, bravo pour le courage que tu as eu de terminer ce livre, et re-bravo pour cette splendide critique
Invité- Invité
Re: [Saramago, Jose] Les intermittences de la mort
Seuls les deux premiers se suivent et posent le décor du disque monde... ensuite en fonction de tes goûts, tu peux commencer par celui que tu veux...
je te conseille vivement Mortimer...
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Pinky- Grand sage du forum
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