[Morante, Elsa] La storia
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[Morante, Elsa] La storia
Broché: 960 pages
Editeur : Folio (22 avril 2004)
Collection : Folio
Langue : Français
Cet ample roman de 1974 a couronné la carrière littéraire d'Elsa Morante, Mme Alberto Moravia à la ville. Il retrace quelques années de la vie d'Ida Ramundo, institutrice veuve d'origine juive, qui doit, après avoir été violée par un soldat allemand, élever seule, dans la Rome fasciste puis occupée, son premier fils Nino, voué à mal tourner, et le petit Useppe, issu de ce viol et aussi attachant que fragile (il est épileptique).
Le roman a été un best-seller partout où il a été publié, a eu les honneurs d'une adaptation cinématographique par Luigi Comencini avec Claudia Cardinale La Storia et s'est imposé comme un des classiques de la littérature européenne du XXè. Et pourtant, quel étrange roman... Sur un fond quasi néo-réaliste (on croirait lire un script pour Rosselini), le roman multiplie les variations de tons étonnantes. A des pages d'une grande brutalité succèdent des scènes étonnamment paisibles centrées sur la maternité, l'éducation du jeune enfant et l'amour canin ; à de longs débats sur communisme et anarchie se mêlent des épisodes de contrebande et d'escroquerie et ainsi de suite. Le personnage principal est lui-même déconcertant : fade, effacée, mauvaise mère (quand même), Ida échoue à protéger sa progéniture comme à faire face aux défis de cette guerre qui la dépasse. L'esthète pourra donc pester contre certaines facilités et un sentimentalisme ostentatoire mais la force simple de l'histoire emporte tout et, comme il se doit, la mort de l'enfant arrache les larmes et emporte l'adhésion, in fine.
Mon avis:
C'est très intéressant dd'être immergé dans la vie de ces romains des années 40.
C'est toute une série de portraits que brosse Elsa Morante, avec en personnage principal "Useppe", un ange arrivé comme un cadeau parmi les hommes mais qui a trop d'innocence et de candeur et n'est pas vraiment à sa place. L'auteur porte un regard plein de tendresse sur l'enfance, et aussi les animaux. Certains passages sont très touchants.
J'ai trouvé néanmoins que ce livre manquait de tension dramatique (tout est dans les personnages) et 900 pages ainsi ça fait un peu long. J'avoue m'être un peu forcée à le finir.
Invité- Invité
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