[Osorio, Elsa] Luz ou le temps sauvage
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[Osorio, Elsa] Luz ou le temps sauvage
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Auteur : OSORIO, Elsa
Titre : Luz ou le temps sauvage
Editeur : Points
ISBN : 978-2-7578-1668-4
Date Parution : 18/02/2010
Nombre de page : 472
4e de couverture:
A vingt ans, à la naissance de son enfant, Luz commence à avoir des doutes sur ses origines, elle suit son intuition dans une recherche qui lui révèlera l'histoire de son pays, l'Argentine. En 1975, sa mère, détenue politique, a accouché en prison. La petite fille a été donnée à la famille d'un des responsables de la répression. Personne n'a su d'où venait Luz, à l'exception de Myriam, la compagne d'un des tortionnaires, qui s'est liée d'amitié avec la prisonnière et a juré de protéger l'enfant.
Luz mène son enquête depuis sa situation troublante d'enfant que personne n'a jamais recherchée.
Mon appréciation:
Après avoir lu "L'ombre du vent", je suis tombée sur ce très beau livre, émouvant mené comme une enquête policière mais à l'envers.
L'histoire d'une jeune femme qui retrouve son père et lui raconte sa propre enfance, l'histoire de son pays, l'Argentine, qu'il a quitté avant sa naissance croyant à la mort de sa mère... Un bel hommage aux " mères de la place de mai" !
Je vous laisse juge !
Auteur : OSORIO, Elsa
Titre : Luz ou le temps sauvage
Editeur : Points
ISBN : 978-2-7578-1668-4
Date Parution : 18/02/2010
Nombre de page : 472
4e de couverture:
A vingt ans, à la naissance de son enfant, Luz commence à avoir des doutes sur ses origines, elle suit son intuition dans une recherche qui lui révèlera l'histoire de son pays, l'Argentine. En 1975, sa mère, détenue politique, a accouché en prison. La petite fille a été donnée à la famille d'un des responsables de la répression. Personne n'a su d'où venait Luz, à l'exception de Myriam, la compagne d'un des tortionnaires, qui s'est liée d'amitié avec la prisonnière et a juré de protéger l'enfant.
Luz mène son enquête depuis sa situation troublante d'enfant que personne n'a jamais recherchée.
Mon appréciation:
Après avoir lu "L'ombre du vent", je suis tombée sur ce très beau livre, émouvant mené comme une enquête policière mais à l'envers.
L'histoire d'une jeune femme qui retrouve son père et lui raconte sa propre enfance, l'histoire de son pays, l'Argentine, qu'il a quitté avant sa naissance croyant à la mort de sa mère... Un bel hommage aux " mères de la place de mai" !
Je vous laisse juge !
Dernière édition par Toutatys le Mar 7 Déc 2010 - 14:49, édité 4 fois (Raison : correction titre+ suppression image non hebergée)
Invité- Invité
Re: [Osorio, Elsa] Luz ou le temps sauvage
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Ironman- Grand sage du forum
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Re: [Osorio, Elsa] Luz ou le temps sauvage
Toutatys d'avoir rajouté cette critique! C'est un livre que j'ai également beaucoup aimé et je pense le relire (il est maintenant sorti en poche, j'ai plus qu'à l'acheter car c'est véritablement un "livre à garder près de soi"). Un gros coup de coeur! Je me souviens encore du plaisir que j'ai pris à le lire même si cela fait plusieurs années maintenant et que je ne me souviens plus de tout mais justement, la redécouverte n'en sera que plus agréable
Invité- Invité
Re: [Osorio, Elsa] Luz ou le temps sauvage
Je suis heureuse de découvrir quelqu'un qui a lu ce livre et l'a également apprécié ! Celui que tu lis en ce moment de D. Keyes (j'en avais oublié le nom de l'auteur) me rappelle un de mes prof du lycée qui nous l'avait conseillé dans sa liste de fictions "anti-utopistes" ! J'avais adoré à l'époque...
Invité- Invité
Re: [Osorio, Elsa] Luz ou le temps sauvage
Toutatys a écrit:Je suis heureuse de découvrir quelqu'un qui a lu ce livre et l'a également apprécié ! Celui que tu lis en ce moment de D. Keyes (j'en avais oublié le nom de l'auteur) me rappelle un de mes prof du lycée qui nous l'avait conseillé dans sa liste de fictions "anti-utopistes" ! J'avais adoré à l'époque...
Euh en fait, ma sugnature n'est pas à jour, Toutatys. J'ai déjà lu des Fleurs pour Algernon depuis un moment et j'ai assez bien apprécié, surtout pour le personnage de Charlie, très touchant et pour la réflexion qu'il sous-tend...
Invité- Invité
Re: [Osorio, Elsa] Luz ou le temps sauvage
J'ai lu ce livre l'année dernière et il m'a vraiment marqué. Un gros coup de coeur. Ce livre rappelle l'époque bien difficile de l'Argentine dans les années 70. Une histoire passionnante.
beagle- Membre assidu
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Re: [Osorio, Elsa] Luz ou le temps sauvage
Quatrième de couverture:
Apres vingt ans d'ignorance puis de quête, Luz a enfin démêlé les fils de son existence. Elle n'est pas la petite-fille d'un général tortionnaire en charge de la répression sous la dictature argentine; elle est l'enfant d'une de ses victimes. C'est face à son père biologique, Carlos, retrouvé en Espagne, qu'elle lève le voile sur sa propre histoire et celle de son pays.
Mon avis:
Lu sur les conseils de Lalyre, j'ai beaucoup aimé ce livre qui nous parle de l'Argentine au temps de la répression et de ses conséquences dans les années 70. L'écriture est agréable et les personnages très bien travaillé, l'histoire est très émouvante, n'autant plus que ca existé.
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Osorio, Elsa] Luz ou le temps sauvage
louloute a écrit:
Quatrième de couverture:
Apres vingt ans d'ignorance puis de quête, Luz a enfin démêlé les fils de son existence. Elle n'est pas la petite-fille d'un général tortionnaire en charge de la répression sous la dictature argentine; elle est l'enfant d'une de ses victimes. C'est face à son père biologique, Carlos, retrouvé en Espagne, qu'elle lève le voile sur sa propre histoire et celle de son pays.
Mon avis:
Lu sur les conseils de Lalyre, j'ai beaucoup aimé ce livre qui nous parle de l'Argentine au temps de la répression et de ses conséquences dans les années 70. L'écriture est agréable et les personnages très bien travaillé, l'histoire est très émouvante, n'autant plus que ca existé.
Louloute contente que tu aies aimé, cependant je serai plus attentive la prochaine fois
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Osorio, Elsa] Luz ou le temps sauvage
Luz est née à Buenos Aires en 1976, au début de la dictature militaire en Argentine. Ce n’est qu’à ses vingt ans, à la naissance de son fils, qu’elle commence à s’interroger sur ses origines. Et si elle n’était pas la petite-fille d’un lieutenant-colonel aux mains sales, mais l’un de ces enfants de « disparus » à qui l’on a volé l’identité ? Commence pour elle une quête difficile, aboutissant à sa rencontre, en 1998, avec son père biologique, opposant politique réfugié à Madrid. Ce livre est le récit de cette fille à son père de tout ce qu’il lui a fallu démêler pour comprendre son histoire et celle de son pays, et, pour, enfin, le retrouver.
Usant d’une technique narrative efficace et d’un ton sobre exempt de tout pathos, la narration dévoile peu à peu les méthodes d’extermination utilisées par la junte argentine au nom d’un national-catholicisme justifiant une répression massive, organisée et systématique, des opposants. Des dizaines de milliers de personnes disparurent sans autre forme de procès - parfois de simples adolescents protestant contre les frais d’inscription universitaires -, torturées et exécutées dans des centres clandestins de détention. Des centaines de bébés furent volés à leur naissance dans ces prisons, et, adoptés sous une fausse identité par des familles en mal d’enfant proches du gouvernement, font aujourd’hui encore l’objet de recherches, sous l’égide de l’association des Grands-mères de la Place de mai.
Au-delà des atrocités commises, la narration souligne la terreur vécue pendant ces « temps sauvages », l’épaisseur d’un mensonge institutionnalisé qui, quand ce livre paraît, pèse encore sur la société argentine, au travers de situations familiales complexes, douloureuses et violentes, alors qu’après la chute du régime, le gouvernement a amnistié la plupart des militaires impliqués par la Loi de l’Obéissance Due – loi que ne devait être abrogée qu’en 2003 – et que menaces et meurtres ont toujours cours pour réduire au silence les personnes trop entreprenantes dans leur quête de vérité.
Dénonciation d’un génocide qui a usé des enfants des détenus assassinés comme de butins de guerre, mais surtout du silence et de la peur qui, en cette fin des années quatre-vingt-dix, entravaient encore la recherche de leur identité, ce livre illustre l’importance et le courage de tous ceux qui, les Grands-Mères en tête, continuent à oeuvrer pour restituer les enfants volés à leurs familles légitimes et pour faire condamner les responsables de ces crimes contre l’humanité. Alors, peut-être, deuil et chagrin pourront-ils un jour être surmontés, fermant, pour les générations futures, le chapitre d’une douleur aggravée par l’impunité des coupables. Coup de coeur. (5/5)
Usant d’une technique narrative efficace et d’un ton sobre exempt de tout pathos, la narration dévoile peu à peu les méthodes d’extermination utilisées par la junte argentine au nom d’un national-catholicisme justifiant une répression massive, organisée et systématique, des opposants. Des dizaines de milliers de personnes disparurent sans autre forme de procès - parfois de simples adolescents protestant contre les frais d’inscription universitaires -, torturées et exécutées dans des centres clandestins de détention. Des centaines de bébés furent volés à leur naissance dans ces prisons, et, adoptés sous une fausse identité par des familles en mal d’enfant proches du gouvernement, font aujourd’hui encore l’objet de recherches, sous l’égide de l’association des Grands-mères de la Place de mai.
Au-delà des atrocités commises, la narration souligne la terreur vécue pendant ces « temps sauvages », l’épaisseur d’un mensonge institutionnalisé qui, quand ce livre paraît, pèse encore sur la société argentine, au travers de situations familiales complexes, douloureuses et violentes, alors qu’après la chute du régime, le gouvernement a amnistié la plupart des militaires impliqués par la Loi de l’Obéissance Due – loi que ne devait être abrogée qu’en 2003 – et que menaces et meurtres ont toujours cours pour réduire au silence les personnes trop entreprenantes dans leur quête de vérité.
Dénonciation d’un génocide qui a usé des enfants des détenus assassinés comme de butins de guerre, mais surtout du silence et de la peur qui, en cette fin des années quatre-vingt-dix, entravaient encore la recherche de leur identité, ce livre illustre l’importance et le courage de tous ceux qui, les Grands-Mères en tête, continuent à oeuvrer pour restituer les enfants volés à leurs familles légitimes et pour faire condamner les responsables de ces crimes contre l’humanité. Alors, peut-être, deuil et chagrin pourront-ils un jour être surmontés, fermant, pour les générations futures, le chapitre d’une douleur aggravée par l’impunité des coupables. Coup de coeur. (5/5)
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