[Bedos, Nicolas] La tête ailleurs
3 participants
Page 1 sur 1
Votre avis?
[Bedos, Nicolas] La tête ailleurs
La tête ailleurs
Auteur ; Nicolas Bedos
Éditions : Points
Date de parution : 08/10/2014
Collection : Points Documents
Nombre de pages : 305
ISBN : 2757837702
Quatrième de couverture :
Nicolas Bedos vous invite à passer une année en sa compagnie. Et, pour la première fois, il ne s'agit pas de faire polémique. On découvre dans ce journal un Nicolas Bedos inattendu, sensible, amoureux et parfois même mélancolique, qui partage ses doutes comme ses désillusions. Un témoignage sur le ton de l'autodérision, drôle et touchant, révélant l'homme qui se cache derrière le personnage public souvent mal compris. Garanti sans mensonges.
Mon avis :
Merci aux éditions Points et à PartageLecture pour ce partenariat.
Peut-on tout dire en se targuant de faire de l’humour ?
Chacun son opinion face à la question : « Peut-on rire de tout ? »
Nicolas Bedos n’épargne rien, ni personne, il ose, il choque parfois, (souvent ?) mais rien, ni personne, ne peut le faire taire.
Ce livre est composé de petites chroniques, il parle de sa vie (de ses parents, de son amoureuse du moment, de ses amis, de sa vie professionnelle….), de quelques faits d’actualités ou de célébrités qu’il écorche (surtout si il ne les apprécie pas) etc…..
Il faut lui reconnaître un certain talent pour manier la plume même si de temps à autre, j’ai trouvé qu’il en faisait trop, comme « s’il se regardait écrire » avec un tantinet d’autosatisfaction …
Dans certains textes, les sujets sont abordés avec quelques mots grossiers, voire vulgaires (c’est mon opinion) et cela m’a dérangée, non seulement sur le fond mais aussi sur la forme parce que je trouve qu’il ne devrait pas en parler ou pas de cette façon. On est à la limite de l’irrespect.
D’autres, au contraire, m’ont fait sourire, comme la lettre au Père Noël (et la réponse) que j’ai trouvée plutôt « fine » ou le dialogue (réel ou inventé ?) avec son banquier.
Le fait de changer régulièrement de « cibles » permet de mettre de côté les écrits que l’on apprécie moins et presque de les oublier pour ne garder que ceux qui font travailler les zygomatiques. Il n’empêche que, même s’il faut des irrévérencieux, il y a, à mon sens, des choses à ne pas dire ou pas comme il les dit. On dirait que l’auteur s’amuse, comme les enfants à l’école, à tester les limites. Qu’il agace ou qu’il séduise, finalement, Nicolas Bedos fait parler de lui et c’est sans doute ce qu’il cherche….
Mon avis :
Merci aux éditions Points et à PartageLecture pour ce partenariat.
Peut-on tout dire en se targuant de faire de l’humour ?
Chacun son opinion face à la question : « Peut-on rire de tout ? »
Nicolas Bedos n’épargne rien, ni personne, il ose, il choque parfois, (souvent ?) mais rien, ni personne, ne peut le faire taire.
Ce livre est composé de petites chroniques, il parle de sa vie (de ses parents, de son amoureuse du moment, de ses amis, de sa vie professionnelle….), de quelques faits d’actualités ou de célébrités qu’il écorche (surtout si il ne les apprécie pas) etc…..
Il faut lui reconnaître un certain talent pour manier la plume même si de temps à autre, j’ai trouvé qu’il en faisait trop, comme « s’il se regardait écrire » avec un tantinet d’autosatisfaction …
Dans certains textes, les sujets sont abordés avec quelques mots grossiers, voire vulgaires (c’est mon opinion) et cela m’a dérangée, non seulement sur le fond mais aussi sur la forme parce que je trouve qu’il ne devrait pas en parler ou pas de cette façon. On est à la limite de l’irrespect.
D’autres, au contraire, m’ont fait sourire, comme la lettre au Père Noël (et la réponse) que j’ai trouvée plutôt « fine » ou le dialogue (réel ou inventé ?) avec son banquier.
Le fait de changer régulièrement de « cibles » permet de mettre de côté les écrits que l’on apprécie moins et presque de les oublier pour ne garder que ceux qui font travailler les zygomatiques. Il n’empêche que, même s’il faut des irrévérencieux, il y a, à mon sens, des choses à ne pas dire ou pas comme il les dit. On dirait que l’auteur s’amuse, comme les enfants à l’école, à tester les limites. Qu’il agace ou qu’il séduise, finalement, Nicolas Bedos fait parler de lui et c’est sans doute ce qu’il cherche….
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16861
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Bedos, Nicolas] La tête ailleurs
Merci au forum Partage-Lecture et aux éditions Points pour ce partenariat.
Mon avis :
Cher Nicolas
je me permets de t'appeler Nicolas, toi qui dans ce livre nous confies une année de ta vie, qu'elle soit sentimentale, familiale ou publique. En plus d'être écrivain-chroniqueur, tu es aussi scénariste et acteur - deux de tes films sont sortis au cours de cette année. Tu ne dissimules rien, franchissant parfois le fil entre désir de sincérité et exhibitionnisme. Et pourtant, tu m'as touché, avec le récit de cet amour et de ce désamour. Manquerais-tu de confiance en toi, ce qui fait que tu écris avec esbroufe, comme si tu cherchais LA chronique et surtout LA vanne parfaite - celle qui ira trop loin. Tu ne caches pas d'ailleurs les quelques déboires que t'auront apporté tes écrits - et même un de tes tweets (qui, soit dit en passant, m'a fait sourire) - ou comment revenir, à froid, sur un texte un peu trop brûlant.
Penses-tu parvenir à nous faire rire de tout ? Peut-être. Et d'ailleurs, peut-on réellement rire de tout ? Je ne le pense toujours pas, ou alors, il faut vraiment faire preuve de beaucoup de finesse, et ce n'est pas vraiment le cas quand tu dis tout le mal que tu penses de certains, dans un langage dont la crudité flirte trop souvent avec la vulgarité. Gauche, droite, extrême droite, tu n'épargnes personne. Tu exprimes, très rarement, ton admiration pour une pincée d'artistes, tu ne caches pas tes amitiés, moments de répit entre deux passages de rouleau compresseur. Tes textes sont courts et percutants, dépassant le simple billet d'humeur par l'unité stylistique et par l'énergie constante, même dans les moments plus intimiste.
Je te laisse sur ces quelques mots, et, à défaut d'avoir aimé tout ce que tu nous proposes, j'ai beaucoup apprécié ton "comique gastronomique" et ton hommage à Bernadette Lafont.
Sharon.
Mon avis :
Cher Nicolas
je me permets de t'appeler Nicolas, toi qui dans ce livre nous confies une année de ta vie, qu'elle soit sentimentale, familiale ou publique. En plus d'être écrivain-chroniqueur, tu es aussi scénariste et acteur - deux de tes films sont sortis au cours de cette année. Tu ne dissimules rien, franchissant parfois le fil entre désir de sincérité et exhibitionnisme. Et pourtant, tu m'as touché, avec le récit de cet amour et de ce désamour. Manquerais-tu de confiance en toi, ce qui fait que tu écris avec esbroufe, comme si tu cherchais LA chronique et surtout LA vanne parfaite - celle qui ira trop loin. Tu ne caches pas d'ailleurs les quelques déboires que t'auront apporté tes écrits - et même un de tes tweets (qui, soit dit en passant, m'a fait sourire) - ou comment revenir, à froid, sur un texte un peu trop brûlant.
Penses-tu parvenir à nous faire rire de tout ? Peut-être. Et d'ailleurs, peut-on réellement rire de tout ? Je ne le pense toujours pas, ou alors, il faut vraiment faire preuve de beaucoup de finesse, et ce n'est pas vraiment le cas quand tu dis tout le mal que tu penses de certains, dans un langage dont la crudité flirte trop souvent avec la vulgarité. Gauche, droite, extrême droite, tu n'épargnes personne. Tu exprimes, très rarement, ton admiration pour une pincée d'artistes, tu ne caches pas tes amitiés, moments de répit entre deux passages de rouleau compresseur. Tes textes sont courts et percutants, dépassant le simple billet d'humeur par l'unité stylistique et par l'énergie constante, même dans les moments plus intimiste.
Je te laisse sur ces quelques mots, et, à défaut d'avoir aimé tout ce que tu nous proposes, j'ai beaucoup apprécié ton "comique gastronomique" et ton hommage à Bernadette Lafont.
Sharon.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13271
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Bedos, Nicolas] La tête ailleurs
"La tête ailleurs". J'aime beaucoup le titre qui laisse présager tout et n'importe quoi parce que "ailleurs" est tellement vague que tout peut arriver et c'est ce que j'espérais.
Je ne connais pas Nicolas Bedos autrement que par l'image donnée par les médias et elle n'est pas très flatteuse et surtout ne donne pas envie de connaître cette personne qui brille par son arrogance, d'après ce que je peux voir. J'avoue avoir commencé ce livre pleine d'espoir... L'espoir d'apprendre à connaître cet homme méconnu et d'apprécier cet homme détestable.
Malheureusement, il n'y a pas eu l'étincelle que j'attendais, ni même les sourires et rires que j'espérais. Je n'ai pas été touché par cet homme qui pourtant tente de se livrer à nous, de nous parler de cet amour qui semble l'avoir changé, selon ses dires. Je suis désolée pour lui mais il n'a pas su se mettre à mon niveau, moi pauvre et humble mortel, à cause de son écriture compliquée, beaucoup trop compliquée. Des phrases trop longues dont il est facile d'oublier le début et finalement le sens; beaucoup de mots du langage soutenu, trop finalement pour que ce livre demeure à ma portée. Il y a trop de phrases compliquées que je n'ai pas compris ou pas cherché à comprendre, avec tout simplement l'impression que l'auteur tisse une barrière derrière laquelle il se cache. Il créé une séparation entre lui et nous, et j'ai ressenti à travers ça comme s'il refusait de se mettre à notre niveau; il est trop bien pour moi, pour nous... Et c'est dommage. Il dit jouer un rôle face aux médias, que c'est plus vendeur mais même dans l'écriture il joue ce rôle détestable et finalement il n'a pas le droit de nous en vouloir de le détester.
J'ai eu beaucoup de mal avec son humour également. Cet humour qui enlace constamment la vulgarité, des propos et des pensés parfois compliqués à accepter de mon côté. Je n'aime pas la vulgarité même lorsqu'elle est là pour choquer, il y a d'autres façons de choquer, de remuer les gens, de les faire bouger, de leur faire prendre conscience de certaines choses.
Il aime choquer, tant mieux pour lui; il y arrive avec brio mais finalement perd beaucoup de monde sur le chemin. Il m'a laissé en route et j'avoue m'être forcée pour terminer ce livre que je n'ai pas apprécié.
Certes, il y a tous les faits qu'il évoque, qui m'ont rappelé des souvenirs, qui m'ont fait sourire en repensant à certains détails mais il venait tout gâcher par sa volonté de tout salir, de tout écraser sous sa chaussure détestable d'homme détestable.
Je me rends compte que je lui en veux énormément de ne pas avoir su se faire aimer par ce livre, cette chronique parlant à la base d'amour. Je suis une vraie fleur bleue, une romantique et j'aurais aimé qu'il me touche sur ce point. Me dire que ses sentiments sont si purs et si simples qu'il gagne à être connu, qu'un homme qui ressent et écrit ça ne peut pas être mauvais. Mais il n'en est rien. Alors je lui en veux d'être resté ce personnage publique et détestable au coeur même de cet ouvrage qui était sensé le révéler autre.
Je suis aussi frustrée de ne pas savoir si tout ce qu'il dit, écrit, raconte est la réalité ou juste tirée de son imagination. C'est assez énervant de ne pas savoir si c'est vrai (c'est mon côté fouine qui ressort!!).
Je ne peux pas arrêter ma chronique là sans dire que malgré ma colère et ma déception envers lui, il a réussi à me faire sourire à certains moments, notamment quand il parle à sa nièce où j'ai reconnu mon humour assez noir envers les enfants (je n'en ai pas encore, je suis toute pardonnée!!). Il peut être drôle dans ses écrits, touchants à certains moments mais cela reste trop infime, malheureusement.
J'ai regretté aussi de ne pas être allée voir le film dont il parle à un moment, j'avais hésité à l'époque, et cela m'aurait peut être permis d'avoir une autre opinion de lui, de le voir sous un autre angle.
Je vais terminer en lui souhaitant de trouver le grand amour tout de même, en espérant que celui là saura lui faire perdre sa vulgarité et sa méchanceté gratuite.
Je remercie très sincèrement PartageLecture et les Editions Points pour ce partenariat.
Je ne connais pas Nicolas Bedos autrement que par l'image donnée par les médias et elle n'est pas très flatteuse et surtout ne donne pas envie de connaître cette personne qui brille par son arrogance, d'après ce que je peux voir. J'avoue avoir commencé ce livre pleine d'espoir... L'espoir d'apprendre à connaître cet homme méconnu et d'apprécier cet homme détestable.
Malheureusement, il n'y a pas eu l'étincelle que j'attendais, ni même les sourires et rires que j'espérais. Je n'ai pas été touché par cet homme qui pourtant tente de se livrer à nous, de nous parler de cet amour qui semble l'avoir changé, selon ses dires. Je suis désolée pour lui mais il n'a pas su se mettre à mon niveau, moi pauvre et humble mortel, à cause de son écriture compliquée, beaucoup trop compliquée. Des phrases trop longues dont il est facile d'oublier le début et finalement le sens; beaucoup de mots du langage soutenu, trop finalement pour que ce livre demeure à ma portée. Il y a trop de phrases compliquées que je n'ai pas compris ou pas cherché à comprendre, avec tout simplement l'impression que l'auteur tisse une barrière derrière laquelle il se cache. Il créé une séparation entre lui et nous, et j'ai ressenti à travers ça comme s'il refusait de se mettre à notre niveau; il est trop bien pour moi, pour nous... Et c'est dommage. Il dit jouer un rôle face aux médias, que c'est plus vendeur mais même dans l'écriture il joue ce rôle détestable et finalement il n'a pas le droit de nous en vouloir de le détester.
J'ai eu beaucoup de mal avec son humour également. Cet humour qui enlace constamment la vulgarité, des propos et des pensés parfois compliqués à accepter de mon côté. Je n'aime pas la vulgarité même lorsqu'elle est là pour choquer, il y a d'autres façons de choquer, de remuer les gens, de les faire bouger, de leur faire prendre conscience de certaines choses.
Il aime choquer, tant mieux pour lui; il y arrive avec brio mais finalement perd beaucoup de monde sur le chemin. Il m'a laissé en route et j'avoue m'être forcée pour terminer ce livre que je n'ai pas apprécié.
Certes, il y a tous les faits qu'il évoque, qui m'ont rappelé des souvenirs, qui m'ont fait sourire en repensant à certains détails mais il venait tout gâcher par sa volonté de tout salir, de tout écraser sous sa chaussure détestable d'homme détestable.
Je me rends compte que je lui en veux énormément de ne pas avoir su se faire aimer par ce livre, cette chronique parlant à la base d'amour. Je suis une vraie fleur bleue, une romantique et j'aurais aimé qu'il me touche sur ce point. Me dire que ses sentiments sont si purs et si simples qu'il gagne à être connu, qu'un homme qui ressent et écrit ça ne peut pas être mauvais. Mais il n'en est rien. Alors je lui en veux d'être resté ce personnage publique et détestable au coeur même de cet ouvrage qui était sensé le révéler autre.
Je suis aussi frustrée de ne pas savoir si tout ce qu'il dit, écrit, raconte est la réalité ou juste tirée de son imagination. C'est assez énervant de ne pas savoir si c'est vrai (c'est mon côté fouine qui ressort!!).
Je ne peux pas arrêter ma chronique là sans dire que malgré ma colère et ma déception envers lui, il a réussi à me faire sourire à certains moments, notamment quand il parle à sa nièce où j'ai reconnu mon humour assez noir envers les enfants (je n'en ai pas encore, je suis toute pardonnée!!). Il peut être drôle dans ses écrits, touchants à certains moments mais cela reste trop infime, malheureusement.
J'ai regretté aussi de ne pas être allée voir le film dont il parle à un moment, j'avais hésité à l'époque, et cela m'aurait peut être permis d'avoir une autre opinion de lui, de le voir sous un autre angle.
Je vais terminer en lui souhaitant de trouver le grand amour tout de même, en espérant que celui là saura lui faire perdre sa vulgarité et sa méchanceté gratuite.
Je remercie très sincèrement PartageLecture et les Editions Points pour ce partenariat.
_________________
"La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs."
Arunachala Ramaiya
Arunachala Ramaiya
Elyuna- Modérateur
-
Nombre de messages : 5319
Localisation : Quelque part
Genre littéraire préféré : Fantasy urbaine, romances
Date d'inscription : 05/03/2010
Sujets similaires
» [Editions Points] La tête ailleurs de Nicolas Bedos
» [Parot, Jean-François] Les Enquêtes de Nicolas Le Floch - Tome 4: L'Affaire Nicolas Le Floch
» [Zevin, Gabrielle] Une vie Ailleurs
» [Simard, Matthieu] Ici, ailleurs
» [Lovecraft, H.P.] Je suis d'ailleurs
» [Parot, Jean-François] Les Enquêtes de Nicolas Le Floch - Tome 4: L'Affaire Nicolas Le Floch
» [Zevin, Gabrielle] Une vie Ailleurs
» [Simard, Matthieu] Ici, ailleurs
» [Lovecraft, H.P.] Je suis d'ailleurs
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum