[Simard, Matthieu] Ici, ailleurs
Page 1 sur 1
[Simard, Matthieu] Ici, ailleurs
[Simard, Matthieu] Ici, ailleurs
Titre: Ici, ailleurs
Auteur: Simard, Matthieu
Éditions: Les Éditions Alto
Genre: Roman
Époque contemporaine
126 pages
ISBN 978-2-89694-341-8
Quatrième de couverture
Ils ont planté l’antenne quelques années avant que nous achetions la maison du vieux. Depuis, le village se vide. Certains habitants s’en vont, d’autres meurent, d’autres encore disparaissent dans la forêt.
Il en reste bien quelques-uns – Fisher l’homme à tout faire qui ne fait rien, Madeleine la serveuse autrefois sexy, l’épicier déterminé à vendre ses cœurs d’artichaut –, mais ceux qui restent ne veulent pas vraiment de nous. Ce n’est pas grave, nous ne sommes pas venus ici pour nous mêler à leurs histoires, mais pour oublier, nous retrouver peut-être. Recommencer.
Nous sommes venus ici pour ne pas être ailleurs. Nous n’en repartirons peut-être pas.
Il en reste bien quelques-uns – Fisher l’homme à tout faire qui ne fait rien, Madeleine la serveuse autrefois sexy, l’épicier déterminé à vendre ses cœurs d’artichaut –, mais ceux qui restent ne veulent pas vraiment de nous. Ce n’est pas grave, nous ne sommes pas venus ici pour nous mêler à leurs histoires, mais pour oublier, nous retrouver peut-être. Recommencer.
Nous sommes venus ici pour ne pas être ailleurs. Nous n’en repartirons peut-être pas.
Mon avis
C'est dramatique. Difficile pour ces personnages de s'en sortir. Le couple principal laisse l'urbanité pour la ruralité. L'oubli urbain qui est possible dans la foule est impossible au quotidien dans un village où tous se connaissent et se voient au moindre pas. La neutralité est impossible. Nous aimons ... ou pas, que ce soit les gens ou les choses. Peut-il y avoir quelque chose de pire qu'un enfant malade? De plus, les campagnes se vident au profit des villes où le travail existe. Même les retraités quittent. Nos villages ne sont plus peuplés que de fantômes.
C'est un livre dur, où rien n'est facile. Mais ça fait réfléchir.
Ma cote: 6,5/10.
C'est un livre dur, où rien n'est facile. Mais ça fait réfléchir.
Ma cote: 6,5/10.
Citations
" ... nous sommes sortis. L'humidité nous a saisis. Le poids des nuages."
(Page 10)"Les petits villages, nous l'apprendrons vite, sont plus étouffants que la ville. Nous venions ici chercher la paix, celle que nous croyions mériter, celle des grands espaces et de l'herbe haute et du silence et de l'absence de gens. Nous nous sommes sauvés de la foule pour enterrer nos petites peines et cultiver nos grands espoirs dans la tranquilité rurale, mais nous avions oublié que c'est dans le désert que les bombes font le plus de bruit."
(Page 35)
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3269
Age : 72
Localisation : Québec
Emploi/loisirs : Retraité
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 07/01/2012
Sujets similaires
» [Simard, Matthieu] Les écrivements
» [Simard, Eric] Les larmes d'Ithaque
» [Simard, Eric] L'oracle d'Egypte
» [Simard, Louise] L'oiseau du crépuscule
» [Simard,Eric] Quand le Panchen Lama fut kidnappé
» [Simard, Eric] Les larmes d'Ithaque
» [Simard, Eric] L'oracle d'Egypte
» [Simard, Louise] L'oiseau du crépuscule
» [Simard,Eric] Quand le Panchen Lama fut kidnappé
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum