[Jacq, Christian] Barrage sur le Nil

Poche: 402 pages
Editeur : Pocket (9 novembre 1998)
Collection : Pocket
Langue : Français
ISBN-10: 2266069357
ISBN-13: 978-2266069359





Quatrième de couverture :

Un monstre gris et froid de 42 millions de mètres cubes. Un monstre qui menace l'Égypte et ses monuments de mort lente. Tel est le haut barrage d'Assouan contre lequel l'égyptologue américain Mark Walker se bat. La découverte d'une très ancienne prophétie prédisant un cataclysme l'incite à redoubler ses efforts au moment même où il va se marier. Mais sa fiancée est victime d'un attentat... Le monde de Mark Walker bascule alors dans la violence intégriste. Balloté par les vagues d'une révolution en marche, manipulé par des hommes de l'ombre, Mark Walker recherche obstinément la vérité qu'on veut lui cacher.



Mon avis :

J'ai lu  ce roman dans le cadre du challenge "Sentiers battus". Christian Jacq ne fait-il pas partie des auteurs qu'il faut avoir lus au moins une fois ? Et bien, il est fort probable que, pour moi, ça sera la seule fois. Si ses ouvrages sont tous de la même veine, inutile d'aller plus loin.

C'est vraiment dommage, parce que les thèmes abordés sont réellement passionnants. L'Egypte moderne, la pauvreté qui y règne, la ville du Caire et ses habitants, la barrage d'Assouan, la montée de l'intégrisme... au départ j'étais emportée, à la fois ravie et horrifiée par ce que je découvrais.

Malheureusement, l'intrigue en elle même est extrêmement pauvre, totalement improbable ; tout comme Mark, le héros est tout  sauf crédible. Il se répète... et vas-y que je vais lutter contre le barrage, et au cas où vous l'auriez oublié, bien que j'en ai parlé 3 pages plus tôt, et bien, figurez vous que je vais lutter contre le barrage. Et contre l'intégrisme et le terrorisme, tant qu'à faire, autant voir grand... Ah, j'oubliais, ce monsieur est très riche, honnête, franc, courageux, je ne me souviens plus s'il est beau gosse. Très probablement, il l'est !

En plus, il est écolo, le héros. Le genre tout ce qu'a construit l'homme moderne est à proscrire. Notamment le fameux barrage. (Vous savez, le gentil monsieur lutte contre le vilain barrage). Attention, je ne dénigre pas l'écologie, loin de là... mais il ne faut pas tomber dans les extrêmes, et Christian Jacq tombe carrément dans la caricature. Au point de regretter les bonnes vieilles crues d'antan, qui noyaient tout de même pas mal de monde, entre autres inconvénients. Ici, tout est noir ou blanc. Pas de nuances. Au point que j'en arrive à douter de tout ce que je lis : les cairotes conduisent-ils vraiment comme le raconte l'auteur, par exemple... ?

Pour le cadre et les découvertes que j'ai faites, notamment le monde des ramasseurs d'ordure du Caire, je vote tout de même moyennement aimé. L'intrigue, à mon avis, ne vaut pas tripette...

Merci Pistou pour ta critique 

Y'a pas de quoi, Louloute... j'ai lu quelque part que tu aimes Christian Jacq. Tu dois donc pouvoir répondre à ma question, certains sont-ils meilleurs que d'autres ? Autrement dit, est-ce qu'il y a des ratés dont ferait partie "Barrage sur le Nil" ? Ou alors, cet auteur n'est pas pour moi... Nous avons des goûts communs, je pense... Dis-moi, stp !