[Perry, Anne] Un plat qui se mange froid
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[Perry, Anne] Un plat qui se mange froid
Titre : Un plat qui se mange froid
Auteur : Anne Perry
Editeur : Payot/Rivages.
Nombre de pages : 87 pages.
Présentation de l’éditeur :
Août 1792. Paris tremble sous la Terreur. Dans les trois ans qui ont suivi la chute de la Bastille, les forces économiques se sont épuisés et le pouvoir royal s’écroule sous le poids de son inefficacité. Le peuple est affamé de pain mais également de vengeance. Tout comme Camille. Travaillant aux services de l’illustre Madame de Staël, elle confie son enfant à Sophie, une amie. Mais, un accident tragique arrive : l’enfant meurt alors que Sophie est dans les bras de son amant. Camille cède peu à peu à la tentation de concocter une vengeance aussi sûre que sordide, en tablant sur la folie meurtrière des sans-culottes qui décapitent à tour de bras tout citoyen.
Mon avis :
Ce roman est très court, et a pour héroïne Camille, une jeune femme qui travaille pour Madame de Staël. Selon une autre édition, anglaise celle-ci, l’héroïne se prénomme Célie – oui, comme celle de A l’ombre de la guillotine, intrigue qui se déroule après celle-ci. En effet, si la capitale est témoin d’événements sanglants, si la violence va crescendo, sans discernement aucun, il n’est pas encore question que le roi soit emprisonné ou jugé.
Veuve, Camille a vécu une seconde tragédie : la mort de son fils Jean-Baptiste. Elle tente de surmonter sa douleur, cependant Thérèse, qui travaille elle aussi pour madame de Staël, attise celle-ci. Elle entretient même savamment sa rancune contre Sophie, la jeune femme qui devait garder le nourrisson, et contre Georges, l’amant de celle-ci, au point de pousser Camille à se venger.
C’était vraiment très simple de le faire, à cette époque – presque trop simple eut égard à la brièveté de l’intrigue, alors qu’il est si difficile, si complexe de venir en aide aux personnes que l’on aime ou que l’on estime, comme Madame de Staël le fera à plusieurs reprises, en dépit de son état (elle est enceinte de son troisième enfant, Albert). Plus qu’un roman policier, ce roman se rapproche des contes de Noël qu’écrit Anne Perry tous les ans : c’est en effet la morale de l’histoire qui compte, plus que l’histoire elle-même. J’ai vraiment eu l’impression d’une fin trop abrupte, de personnages rapidement abandonnés, dont j’aurai pourtant aimé connaître le devenir, savoir pourquoi, par exemple, Sophie ne parle jamais avec Camille de son fils défunt. Pudeur face à la douleur de la jeune mère ou indifférence ?
Un plat qui se mange froid n’est pas vraiment une histoire de vengeance, plutôt une histoire de rédemption et une peinture sanglante de la Révolution française.
Auteur : Anne Perry
Editeur : Payot/Rivages.
Nombre de pages : 87 pages.
Présentation de l’éditeur :
Août 1792. Paris tremble sous la Terreur. Dans les trois ans qui ont suivi la chute de la Bastille, les forces économiques se sont épuisés et le pouvoir royal s’écroule sous le poids de son inefficacité. Le peuple est affamé de pain mais également de vengeance. Tout comme Camille. Travaillant aux services de l’illustre Madame de Staël, elle confie son enfant à Sophie, une amie. Mais, un accident tragique arrive : l’enfant meurt alors que Sophie est dans les bras de son amant. Camille cède peu à peu à la tentation de concocter une vengeance aussi sûre que sordide, en tablant sur la folie meurtrière des sans-culottes qui décapitent à tour de bras tout citoyen.
Mon avis :
Ce roman est très court, et a pour héroïne Camille, une jeune femme qui travaille pour Madame de Staël. Selon une autre édition, anglaise celle-ci, l’héroïne se prénomme Célie – oui, comme celle de A l’ombre de la guillotine, intrigue qui se déroule après celle-ci. En effet, si la capitale est témoin d’événements sanglants, si la violence va crescendo, sans discernement aucun, il n’est pas encore question que le roi soit emprisonné ou jugé.
Veuve, Camille a vécu une seconde tragédie : la mort de son fils Jean-Baptiste. Elle tente de surmonter sa douleur, cependant Thérèse, qui travaille elle aussi pour madame de Staël, attise celle-ci. Elle entretient même savamment sa rancune contre Sophie, la jeune femme qui devait garder le nourrisson, et contre Georges, l’amant de celle-ci, au point de pousser Camille à se venger.
C’était vraiment très simple de le faire, à cette époque – presque trop simple eut égard à la brièveté de l’intrigue, alors qu’il est si difficile, si complexe de venir en aide aux personnes que l’on aime ou que l’on estime, comme Madame de Staël le fera à plusieurs reprises, en dépit de son état (elle est enceinte de son troisième enfant, Albert). Plus qu’un roman policier, ce roman se rapproche des contes de Noël qu’écrit Anne Perry tous les ans : c’est en effet la morale de l’histoire qui compte, plus que l’histoire elle-même. J’ai vraiment eu l’impression d’une fin trop abrupte, de personnages rapidement abandonnés, dont j’aurai pourtant aimé connaître le devenir, savoir pourquoi, par exemple, Sophie ne parle jamais avec Camille de son fils défunt. Pudeur face à la douleur de la jeune mère ou indifférence ?
Un plat qui se mange froid n’est pas vraiment une histoire de vengeance, plutôt une histoire de rédemption et une peinture sanglante de la Révolution française.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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