[Mokeddem, Malika] La transe des insoumis
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[Mokeddem, Malika] La transe des insoumis
Titre: La transe des insoumis
Auteur: Malika Mokeddem
Editeur: Grasset
Date de parution: 01/2003
ISBN: 2-246-64331-7
Nombre de pages: 312
Autobiographie et 2ème volet des Hommes qui marchent
Présentation (source, site de l'éditeur):
La Transe des insoumis est le second volet des Hommes qui marchent. Il s'agit d'un récit où s'entrecroisent le passé de Malika Mokeddem et sa vie d'aujourd'hui, ces deux époques étant liées par le thème de l'insomnie, mal dont souffre l'auteur depuis sa petite enfance. La Transe des insoumis est le nom qu'elle donne à l'insomnie. Cette incapacité à sombrer aisément dans le sommeil lui a très tôt fait prendre conscience de sa rebellion, et a peu à peu contribué à l'arracher à sa famille pour devenir un jour médecin puis écrivain. " Pourquoi ne dors-tu pas ? " lui demandait sa grand-mère quand elle était petite. Malika répondait par une parade imparable : " Je ne sais pas dormir ". Désormais, elle connaît par coeur l'insomnie, elle l'a apprivoisée. Elle est le coût du corps à corps du médecin qu'elle est devenue avec la mort, de l'écrivain avec l'intranquillité et tous les dangers de l'écriture. La Transe des insoumis revient sur les luttes essentielles de l'enfance et de l'adolescence et met en regard les thèmes, ruptures, solitude, livres, travail : scolarité puis études de médecine, apprentissage de la liberté Là-bas, c'est-à-dire en Algérie, et ici. Si Les Hommes qui marchent était le livre du départ, La Transe des insoumis est le livre du retour. Retour vers le village natal en Algérie, retour vers le père, après vingt-quatre ans d'absence
Quatrième de couverture:
" La solitude a été l'une de mes premières conquêtes. De mes premières libertés. Durant l'enfance et l'adolescence, elle a d'abord été celle de l'insomnie, puis de la lecture. Dès que j'ai saisi un livre, j'ai été ailleurs. Le livre a été mon premier espace inviolable. " La Transe des insoumis dit l'intranquillité qui, très tôt, s'est manifestée chez une petite fille qui ne parvenait pas à dormir. L'insomnie est le fil conducteur du récit d'une vie : indice de rébellion qui sécrète le goût de la lecture, germe d'insoumission de celle qui, ayant quitté sa famille de là-bas, s'est forgé une identité dans l'exercice de la médecine et l'écriture. C'est le livre d'une révoltée qui se réconcilie avec les peurs et les tourments de son enfance. Echappe-t-on jamais à son passé ?
Mon avis:
Si Les hommes qui marchent est un roman mettant en scène une jeune Algérienne nommée Leïla, dans ce volet, la forme change tout de suite.
La narration est en "je", le personnage est bien Malika qui nous raconte son tiraillement. Femme dans un pays intégriste mais se sentant l'égale de l'homme. Médecin aspirée par l'écriture (une écriture qui lui ressemble et lui attire les haines de certains). Algérienne qui trouve asile en France.
Nous alternons entre "ici" et "là-bas" à chaque chapitre. Dans "là-bas", nous retrouvons des éléments présents dans Les hommes qui marchent, cette fois-ci assumés comme des faits de sa vie et non de son personnage.
On ne peut que s'attacher à cette femme entière, complexe, révoltée, vivante et vibrante.
Une belle découverte, merci beaucoup Cassiopée pour ce cadeau
Je précise qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu Les hommes qui marchent pour lire ce livre.
Dernière édition par Nisa le Ven 28 Aoû 2015 - 17:14, édité 1 fois
Re: [Mokeddem, Malika] La transe des insoumis
Nisa, un autre livre qui tombe dans mon panier
Invité- Invité
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