[Hatzfeld, Jean] Un papa de sang
Page 1 sur 1
[Hatzfeld, Jean] Un papa de sang
[Hatzfeld, Jean] Un papa de sang
[Hatzfeld, Jean]
Un papa de sang
Gallimard 27 août 2015
256 pages
Quatrième de couverture
Jean Hatzfeld revient sur les collines de Nyamata, au bord de ses marais, vingt ans après le génocide. Il donne la parole ici non plus aux tueurs et aux rescapés dont les paroles peuplaient ses précédents livres, mais à leurs enfants. Ils n’ont pas connu le sang des machettes, mais ont grandi dans leur souvenir. Ils s’appellent Idelphonse, Fabiola, Immaculée, Fabrice, sont lycéens ou couturiers, ou agriculteurs. Ils partagent le génocide en héritage, mais pas du tout la même histoire familiale. Dans ces familles décimées, certains ont grandi dans le silence et le mensonge, ont affronté les crachats sur le chemin de l’école, d’autres ont été confrontés aux troubles de comportements de leurs parents, à la houe sur une parcelle aride dès l’adolescence. Ils dansent ensemble, jouent au foot, mais ne parviennent jamais à parler ensemble des fantômes qui ont hanté leur enfance. Leurs récits à la première personne, au phrasé et au vocabulaire métaphorique si particuliers, se mêlent aux chroniques de la vie quotidienne au marché ou sur les parcelles
Mon avis
Dans ce cinquième livre sur le génocide, L’auteur revoit des personnages qui ont vécu ce drame il y a vingt ans. Peut-être pourrais-je en citer quelques-uns….Voici Jean-Pierre Habimana, fils d’un ancien détenu nous racontant ses difficultés à l’école lors de l’incarcération de son père, maintenant tout va bien dit-il…Nadine Umutesi, dix-sept ans fille d’une rescapée….Consolée et Alphonse Hitiyaremye, agriculteurs hutus, avant le génocide ils étaient riches, après l’emprisonnement d’Alphonse ils ont tout perdus, mais comme il dit ; on s’habitue avec ce qu’on a….Je n’en citerai pas d’autres, ils sont si nombreux, beaucoup de hutus se sentent mieux depuis qu’ils ont reçu le pardon, mais les tutsis qui ont perdus des leurs gardent de la tristesse. D’après ces témoignages la paix est revenue, mais j’ai très difficile d’imaginer que hutus et tutsis puissent vivre ensemble, mais ce n’est que mon ressenti…..
Un papa de sang
Gallimard 27 août 2015
256 pages
Quatrième de couverture
Jean Hatzfeld revient sur les collines de Nyamata, au bord de ses marais, vingt ans après le génocide. Il donne la parole ici non plus aux tueurs et aux rescapés dont les paroles peuplaient ses précédents livres, mais à leurs enfants. Ils n’ont pas connu le sang des machettes, mais ont grandi dans leur souvenir. Ils s’appellent Idelphonse, Fabiola, Immaculée, Fabrice, sont lycéens ou couturiers, ou agriculteurs. Ils partagent le génocide en héritage, mais pas du tout la même histoire familiale. Dans ces familles décimées, certains ont grandi dans le silence et le mensonge, ont affronté les crachats sur le chemin de l’école, d’autres ont été confrontés aux troubles de comportements de leurs parents, à la houe sur une parcelle aride dès l’adolescence. Ils dansent ensemble, jouent au foot, mais ne parviennent jamais à parler ensemble des fantômes qui ont hanté leur enfance. Leurs récits à la première personne, au phrasé et au vocabulaire métaphorique si particuliers, se mêlent aux chroniques de la vie quotidienne au marché ou sur les parcelles
Mon avis
Dans ce cinquième livre sur le génocide, L’auteur revoit des personnages qui ont vécu ce drame il y a vingt ans. Peut-être pourrais-je en citer quelques-uns….Voici Jean-Pierre Habimana, fils d’un ancien détenu nous racontant ses difficultés à l’école lors de l’incarcération de son père, maintenant tout va bien dit-il…Nadine Umutesi, dix-sept ans fille d’une rescapée….Consolée et Alphonse Hitiyaremye, agriculteurs hutus, avant le génocide ils étaient riches, après l’emprisonnement d’Alphonse ils ont tout perdus, mais comme il dit ; on s’habitue avec ce qu’on a….Je n’en citerai pas d’autres, ils sont si nombreux, beaucoup de hutus se sentent mieux depuis qu’ils ont reçu le pardon, mais les tutsis qui ont perdus des leurs gardent de la tristesse. D’après ces témoignages la paix est revenue, mais j’ai très difficile d’imaginer que hutus et tutsis puissent vivre ensemble, mais ce n’est que mon ressenti…..
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Sujets similaires
» [Hatzfeld, Jean] Tu la retrouveras
» [Hatzfeld, Jean] Où en est la nuit
» [Hatzfeld, Jean] Dans le nu de la vie
» [Hatzfeld, Jean] L'air de la guerre
» [Fournier, Jean-Louis] Il a jamais tué personne, mon papa
» [Hatzfeld, Jean] Où en est la nuit
» [Hatzfeld, Jean] Dans le nu de la vie
» [Hatzfeld, Jean] L'air de la guerre
» [Fournier, Jean-Louis] Il a jamais tué personne, mon papa
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum