[Alexievitch, Svetlana] La guerre n'a pas un visage de femme
2 participants
Page 1 sur 1
[Alexievitch, Svetlana] La guerre n'a pas un visage de femme
[Alexievitch, Svetlana] La guerre n'a pas un visage de femme
[Alexievitch, Svetlana]
La guerre n’a pas un visage de femme
J’ai Lu 2005
ISBN 978-2290344514
414 pages
Présentation de l'éditeur
La Seconde Guerre mondiale ne cessera jamais de se révéler dans toute son horreur. Derrière les faits d'armes, les atrocités du champ de bataille et les crimes monstrueux perpétrés à l'encontre des civils, se cache une autre réalité. Celle de milliers de femmes russes envoyées au front pour combattre l'ennemi nazi. Svetlana Alexievitch a consacré sept années de sa vie à recueillir des témoignages de femmes dont beaucoup étaient à l'époque à peine sorties de l'enfance. Après les premiers sentiments d'exaltation, on assiste, ou fil des récits, à un changement de ton radical, lorsque arrive l'épreuve fatidique du combat, accompagnée de son lot d'interrogations, de déchirements et de souffrances. Délaissant le silence dans lequel nombre d'entre elles ont trouvé refuge, ces femmes osent enfin formuler la guerre telle qu'elles l'ont vécue. Un recueil bouleversant, des témoignages poignants.
Mon avis
Svetlna Alexievitch nous dit que lors de ses rencontres avec les femmes qui sont engagées pour se battre au front, que ce qu’elle apprend de la guerre lui fait aussi réfléchir à notre vie d’aujourd’hui. A chercher qui nous sommes en réalité. Car toutes femmes qu’elle a rencontrées, n’avaient pas plus de vingt ans lors de leur engagement pour combattre les nazis, comme tireurs tireur d’élite, artilleuses, agent de transmission, aide-soignante ou brancardière. Ces femmes pour la plupart furent oubliées de l’Histoire ou n’ont jamais parlé de leur confrontation à la tragique réalité sur les champs de bataille, quelle qu’ait été leur rôle. L’auteure nous dit encore qu’elle a enregistré des centaines de récits, ajoutant que chez ses conteuses, il y a quelque chose de naïf et d’encore très jeune dans leur intonation, quelque chose qui remonte sans doute à leur époque, au temps ou coexistaient le Goulag, la Victoire et leur foi sincère. Elle pense que seuls des cœurs purs inexpérimentés et confiants pouvaient réunir tout cela. Car sur quoi portent le plus souvent ses questions ? Car elle essaye de comprendre comment il était possible de réchapper de cette interminable expérience d’agonie. Bien sûr que des histoires d’amour il y en a…Car l’amour est le seul événement personnel qu’on connaisse à la guerre. Tout le reste est collectif. Même la mort. Et moi lectrice, je pourrais encore continuer longtemps à citer des passages, ne serait-ce que des témoignages tellement tragiques qu’il m’est impossible de parler de ces récits de combattantes et de partisanes plongées dans les faits d’armes, les atrocités et les crimes horribles perpétrés contre les civils. Ces femmes qui ont fait la guerre que ce soit sur le front, sur la mer ou dans les airs, comment ont-elles pu survivre ? Un livre superbe par le travail et l’écriture de Svetlana Alexievitch qui a mis sept ans pour faire ses recherches et écrire ce livre. Gros coup de cœur 5/5
La guerre n’a pas un visage de femme
J’ai Lu 2005
ISBN 978-2290344514
414 pages
Présentation de l'éditeur
La Seconde Guerre mondiale ne cessera jamais de se révéler dans toute son horreur. Derrière les faits d'armes, les atrocités du champ de bataille et les crimes monstrueux perpétrés à l'encontre des civils, se cache une autre réalité. Celle de milliers de femmes russes envoyées au front pour combattre l'ennemi nazi. Svetlana Alexievitch a consacré sept années de sa vie à recueillir des témoignages de femmes dont beaucoup étaient à l'époque à peine sorties de l'enfance. Après les premiers sentiments d'exaltation, on assiste, ou fil des récits, à un changement de ton radical, lorsque arrive l'épreuve fatidique du combat, accompagnée de son lot d'interrogations, de déchirements et de souffrances. Délaissant le silence dans lequel nombre d'entre elles ont trouvé refuge, ces femmes osent enfin formuler la guerre telle qu'elles l'ont vécue. Un recueil bouleversant, des témoignages poignants.
Mon avis
Svetlna Alexievitch nous dit que lors de ses rencontres avec les femmes qui sont engagées pour se battre au front, que ce qu’elle apprend de la guerre lui fait aussi réfléchir à notre vie d’aujourd’hui. A chercher qui nous sommes en réalité. Car toutes femmes qu’elle a rencontrées, n’avaient pas plus de vingt ans lors de leur engagement pour combattre les nazis, comme tireurs tireur d’élite, artilleuses, agent de transmission, aide-soignante ou brancardière. Ces femmes pour la plupart furent oubliées de l’Histoire ou n’ont jamais parlé de leur confrontation à la tragique réalité sur les champs de bataille, quelle qu’ait été leur rôle. L’auteure nous dit encore qu’elle a enregistré des centaines de récits, ajoutant que chez ses conteuses, il y a quelque chose de naïf et d’encore très jeune dans leur intonation, quelque chose qui remonte sans doute à leur époque, au temps ou coexistaient le Goulag, la Victoire et leur foi sincère. Elle pense que seuls des cœurs purs inexpérimentés et confiants pouvaient réunir tout cela. Car sur quoi portent le plus souvent ses questions ? Car elle essaye de comprendre comment il était possible de réchapper de cette interminable expérience d’agonie. Bien sûr que des histoires d’amour il y en a…Car l’amour est le seul événement personnel qu’on connaisse à la guerre. Tout le reste est collectif. Même la mort. Et moi lectrice, je pourrais encore continuer longtemps à citer des passages, ne serait-ce que des témoignages tellement tragiques qu’il m’est impossible de parler de ces récits de combattantes et de partisanes plongées dans les faits d’armes, les atrocités et les crimes horribles perpétrés contre les civils. Ces femmes qui ont fait la guerre que ce soit sur le front, sur la mer ou dans les airs, comment ont-elles pu survivre ? Un livre superbe par le travail et l’écriture de Svetlana Alexievitch qui a mis sept ans pour faire ses recherches et écrire ce livre. Gros coup de cœur 5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Alexievitch, Svetlana] La guerre n'a pas un visage de femme
je compte le lire,à ma biblio,il est en gros ouvrage avec plusieurs d'elle et ilbetait en commande il y a quelques mois
angele13127- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 7731
Age : 46
Localisation : Vitrolles
Emploi/loisirs : aide soignante,moto,sport,marche
Genre littéraire préféré : un peu de tout sauf fantasy
Date d'inscription : 11/06/2010
Re: [Alexievitch, Svetlana] La guerre n'a pas un visage de femme
angele13127 a écrit:je compte le lire,à ma biblio,il est en gros ouvrage avec plusieurs d'elle et ilbetait en commande il y a quelques mois
En effet angele, il est édité par Thésaurus avec les 3 premiers tomes, je serai ravie de lire ton avis
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Alexievitch, Svetlana] La guerre n'a pas un visage de femme
Je l'ajoute volontiers à ma liste, merci Lalyre
Invité- Invité
Sujets similaires
» [Alexievitch, Svetlana] La supplication
» [Alexievitch, Svetlana] Les cercueils de zinc
» [Alexievitch, Svetlana] Derniers témoins
» [Barde-Cabuçon, Olivier] Casanova et la femme sans visage
» [Gatalica, Aleksandra] A la guerre comme à la guerre
» [Alexievitch, Svetlana] Les cercueils de zinc
» [Alexievitch, Svetlana] Derniers témoins
» [Barde-Cabuçon, Olivier] Casanova et la femme sans visage
» [Gatalica, Aleksandra] A la guerre comme à la guerre
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum