[Alexievitch, Svetlana] Les cercueils de zinc
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[Alexievitch, Svetlana] Les cercueils de zinc
[Alexievitch, Svetlana] Les cercueils de zinc
[Alexievitch, Svetlana]
Les cercueils de zinc
Editions Actes Sud février 2018
ISBN 978 2 330 08682 4
328 pages
Quatrième de couverture
Les Cercueils de zinc, publié en 1989, est “un livre sur une guerre ignorée et cachée à son propre peuple – un livre sur la guerre des Soviétiques en Afghanistan. Les gens ne devinaient ce qui se passait qu’en voyant arriver, d’un pays inconnu, des cercueils de zinc...”
Pour l’écrire, Svetlana Alexievitch s’était rendue sur place avant d’enquêter pendant quatre ans dans ce qui s’appelait encore l’Union soviétique.
Ce sont les dernières années de cette guerre de dix ans qui sont ici évoquées. L’auteure donne à entendre la douleur des mères devant ces cercueils contenant les restes de leurs fils, parfois trop grands pour entrer dans leur appartement, parfois lestés de terre pour faire le poids d’un corps sans membres. Svetlana Alexievitch a recueilli les témoignages des soldats, des épouses, des amies des soldats, des médecins, des infirmières, des pilotes d’hélicoptère...
Le livre paru, on ne lui pardonna pas d’avoir démoli le mythe du soldat soviétique accomplissant son devoir internationaliste – la télévision le présentait en train de planter des pommiers alors qu’en réalité il lançait des grenades dans des maisons où s’étaient réfugiés des femmes et des enfants ou bombardait un village.
Après une campagne orchestrée pour gêner la diffusion de l’ouvrage, un procès fut intenté à l’auteure, à Minsk, en 1992, où des témoins cités dans le livre furent obligés de se récuser.
Il reste que cette guerre déclenchée par Leonid Brejnev a été le tombeau de l’Union soviétique, et a fait de l’Afghanistan le futur berceau d’Al-Qaida.
Les Cercueils de zinc, troisième opus du cycle Les Voix de l’utopie, est un témoignage capital qui se hisse à la hauteur des grands livres sur la guerre dans une nouvelle édition entièrement revue par l’écrivaine.
Mon avis
C’est grâce à Svetlana Alexievitch que j’apprends ce qui s’est passé lors de la guerre en Afghanistan lors de la période Soviétique, ce livre est un recueil de témoignages de simples soldats, d’officiers mais aussi de mères, veuves de combattants soviétiques, des infirmières en passant par les conscrits résignés et les volontaires naïfs, mais aussi les guerriers libérateurs. L’auteure dénonce l’énorme mensonge d’une propagande monstrueuse sang et larmes, dont fut victime toute une génération par la loi du silence et de la trahison. Pendant ma lecture de témoignages indescriptibles de soldats qui sont sortis mutilés de cette guerre, le coeur serré, j’ai ressenti une grande tristesse…4,5/5
Copié-collé ce très beau texte chez Babelio
On sait que cette guerre ne s’est pas terminée en 1989. Elle se poursuit. D'autres pouvoirs, d'autres forces entretiennent toujours le même mauvais génie.
Les cercueils de zinc pèsent lourds , extrêmement lourds sur la balance des consciences internationales. Car internationalement il y avait un intérêt économique à ce que cette guerre commence. Et c'est ce même intérêt économique qui survit. Quelque soit le drapeau que l'on plante sur son chapeau.
A présent force est de reconnaître qu'il y a mondialement une urgence humanitaire à ce ,qu'enfin, elle prenne définitivement fin.
Il y a courage lorsqu'on rend à la peur son visage, il y a courage lorsqu'on donne le nom de sa douleur, il y a courage d' écrire les faits. La littérature est toujours un miroir. Un des plus grands boucliers que possède notre humanité, de ceux avec lesquels on a toujours combattu la férocité des dieux et la médiocrité des hommes. La vérité est une arme qui nous défend.
Les cercueils de zinc
Editions Actes Sud février 2018
ISBN 978 2 330 08682 4
328 pages
Quatrième de couverture
Les Cercueils de zinc, publié en 1989, est “un livre sur une guerre ignorée et cachée à son propre peuple – un livre sur la guerre des Soviétiques en Afghanistan. Les gens ne devinaient ce qui se passait qu’en voyant arriver, d’un pays inconnu, des cercueils de zinc...”
Pour l’écrire, Svetlana Alexievitch s’était rendue sur place avant d’enquêter pendant quatre ans dans ce qui s’appelait encore l’Union soviétique.
Ce sont les dernières années de cette guerre de dix ans qui sont ici évoquées. L’auteure donne à entendre la douleur des mères devant ces cercueils contenant les restes de leurs fils, parfois trop grands pour entrer dans leur appartement, parfois lestés de terre pour faire le poids d’un corps sans membres. Svetlana Alexievitch a recueilli les témoignages des soldats, des épouses, des amies des soldats, des médecins, des infirmières, des pilotes d’hélicoptère...
Le livre paru, on ne lui pardonna pas d’avoir démoli le mythe du soldat soviétique accomplissant son devoir internationaliste – la télévision le présentait en train de planter des pommiers alors qu’en réalité il lançait des grenades dans des maisons où s’étaient réfugiés des femmes et des enfants ou bombardait un village.
Après une campagne orchestrée pour gêner la diffusion de l’ouvrage, un procès fut intenté à l’auteure, à Minsk, en 1992, où des témoins cités dans le livre furent obligés de se récuser.
Il reste que cette guerre déclenchée par Leonid Brejnev a été le tombeau de l’Union soviétique, et a fait de l’Afghanistan le futur berceau d’Al-Qaida.
Les Cercueils de zinc, troisième opus du cycle Les Voix de l’utopie, est un témoignage capital qui se hisse à la hauteur des grands livres sur la guerre dans une nouvelle édition entièrement revue par l’écrivaine.
Mon avis
C’est grâce à Svetlana Alexievitch que j’apprends ce qui s’est passé lors de la guerre en Afghanistan lors de la période Soviétique, ce livre est un recueil de témoignages de simples soldats, d’officiers mais aussi de mères, veuves de combattants soviétiques, des infirmières en passant par les conscrits résignés et les volontaires naïfs, mais aussi les guerriers libérateurs. L’auteure dénonce l’énorme mensonge d’une propagande monstrueuse sang et larmes, dont fut victime toute une génération par la loi du silence et de la trahison. Pendant ma lecture de témoignages indescriptibles de soldats qui sont sortis mutilés de cette guerre, le coeur serré, j’ai ressenti une grande tristesse…4,5/5
Copié-collé ce très beau texte chez Babelio
On sait que cette guerre ne s’est pas terminée en 1989. Elle se poursuit. D'autres pouvoirs, d'autres forces entretiennent toujours le même mauvais génie.
Les cercueils de zinc pèsent lourds , extrêmement lourds sur la balance des consciences internationales. Car internationalement il y avait un intérêt économique à ce que cette guerre commence. Et c'est ce même intérêt économique qui survit. Quelque soit le drapeau que l'on plante sur son chapeau.
A présent force est de reconnaître qu'il y a mondialement une urgence humanitaire à ce ,qu'enfin, elle prenne définitivement fin.
Il y a courage lorsqu'on rend à la peur son visage, il y a courage lorsqu'on donne le nom de sa douleur, il y a courage d' écrire les faits. La littérature est toujours un miroir. Un des plus grands boucliers que possède notre humanité, de ceux avec lesquels on a toujours combattu la férocité des dieux et la médiocrité des hommes. La vérité est une arme qui nous défend.
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