[Rocha, Luís Miguel] La balle sainte
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[Rocha, Luís Miguel] La balle sainte
La balle sainte
2 ème volet de la série Complots au Vatican
Auteur : Luís Miguel Rocha
Traduit du portugais par Vincent Gorse
Éditions de l'Aube (20 Octobre2015)
Collection : L'Aube Noire
Nombre de pages : 582 pages
ISBN : 978-2815912310
Quatrième de couverture
Mai 1981, Cité du Vatican. Alors que vingt mille croyants se pressent sur la place Saint-Pierre, attendant l'audience hebdomadaire du pape Jean-Paul II, un jeune homme déambule parmi eux. Lorsque la papamobile passe devant lui, Mehmet Ali A ca sort un pistolet et tire six fois sur le pape avant d'être maîtrisé. Au fil des ans, l'attentat contre Jean-Paul II a fait l'objet d'intenses spéculations. Mais personne n'est parvenu à expliquer ce qui s'est réellement passé, pourquoi le pape a été pris pour cible et par qui exactement. Personne, jusqu'à maintenant, ne s'était approché de la vérité...
Mon avis
Fascinant
Lorsque j’ai lu le premier volet de cette série, j’ai été triste d’abandonner les personnages de Luís Miguel Rocha. Aussi, c’est avec bonheur que j’ai appris que le tome deux était paru.
J’avais employé l’adjectif « magistral » pour définir le récit concernant « Le dernier Pape » du même auteur et en découvrant ce nouvel opus, j’ai eu très peur d’un air de « déjà vu »….et d’adjectifs qualificatifs moins forts.
Finalement, je dois bien l’avouer, il va me falloir chercher des synonymes à magistral….
Ce sera monumental…. (L’épaisseur du livre n’intervenant nullement dans mon choix ;-)
Je ne sais pas si le contenu a été inspiré de documents, de faits secrets qui auraient été divulgués mais il faut reconnaître que l’intrigue est fouillée, complexe (je n’ai pas dit compliquée), « travaillée » et mise en place avec intelligence et brio.
On retrouve des protagonistes côtoyés précédemment. Certains sont toujours aussi fourbes, mauvais, d’autres nous surprennent et ceux auxquels on s’était attaché restent nos préférés. Ils n’ont rien perdu de leur aura, de leur mystère et se sont même étoffés, grandissant dans leur personnalité jusqu’à devenir des « familiers ». Les particularités de chacun sont soigneusement installées à travers les chapitres et ce qui est très fort, c’est qu’on peut être totalement « baladé » même en étant hyper attentifs. Pour autant, cela ne signifie pas qu’on lise tout puis son contraire. Pas du tout, c’est beaucoup plus subtil que ça et à ce « petit jeu », Luís Miguel Rocha est excellent. Il est capable de nous persuader d’un fait, d’un choix, que nous comprenons parfaitement, prenant alors fait et cause pour celui ou celle qui l’a fait. Et puis, en deux ou trois lignes, tout s’écroule… A-t-on raté une information, un indice ? Non, même pas, on aurait pu, peut-être interpréter un renseignement différemment mais pas évident….Cette façon de faire est une grande force de ce livre car on ne sait jamais à quoi s’attendre.
Je l’avais signalé pour le premier volet, le style est singulier, atypique. Le lecteur est souvent pris à témoin par des phrases où il est intégré dans un nous collectif : « Laissons , regardons, éloignons-nous … ». C’est surprenant dans un premier temps mais finalement, je pense que cela donne une autre place à celui qui lit. Il est vraiment dans l’intrigue, au cœur des actes, parfois observateur impuissant. Le rythme donne l’impression d’une balade au cœur des différents « mouvements », comme une caméra qui s‘approprie peu à peu ce qui apparaît dans son objectif. Ne croyez pas que ce soit lent et lourd, pas du tout ! A mon avis, le travail du traducteur ne doit pas être facile pour retranscrire fidèlement le phrasé voulu par l’écrivain. Et c’est très bien fait (même si je ne connais pas la variante portugaise pour comparer) , alors bravo à Vincent Gorse.
Pour parler du contenu, sans rien dévoiler, je dirai qu’il y a beaucoup d’hommes qui se côtoient (peu de femmes), un foisonnement de lieux et de faits, sur plusieurs époques mais jamais on ne perd pied. Tout est méticuleusement agencé et pourtant, on n’a pas l’impression de suivre un plan prédéfini trop visible. Comme le laisse deviner le titre, on parle d’un Pape, plus particulièrement un Pape sur lequel une balle a été tirée. On retrouve également des faits réels commentés avec un autre regard. C’est un roman captivant, intéressant, bluffant, fascinant. A chaque pause (j’en ai faites, même si j’aurais aimé lire cet opus d’une traite), je suis restée un moment silencieuse, le regard dans le vague, à me demander la part du réel et de l’imaginaire dans ce que je venais de parcourir….
L’auteur est malheureusement décédé et toutes les questions que j’aurais souhaité lui poser resteront sans réponse… C’est peut-être mieux ainsi. Il restera pour moi des choses mystérieuses …à moins que les volets suivants ne m’éclairent…. en espérant qu’ils soient vite, très vite traduits…..
Mon avis
Fascinant
Lorsque j’ai lu le premier volet de cette série, j’ai été triste d’abandonner les personnages de Luís Miguel Rocha. Aussi, c’est avec bonheur que j’ai appris que le tome deux était paru.
J’avais employé l’adjectif « magistral » pour définir le récit concernant « Le dernier Pape » du même auteur et en découvrant ce nouvel opus, j’ai eu très peur d’un air de « déjà vu »….et d’adjectifs qualificatifs moins forts.
Finalement, je dois bien l’avouer, il va me falloir chercher des synonymes à magistral….
Ce sera monumental…. (L’épaisseur du livre n’intervenant nullement dans mon choix ;-)
Je ne sais pas si le contenu a été inspiré de documents, de faits secrets qui auraient été divulgués mais il faut reconnaître que l’intrigue est fouillée, complexe (je n’ai pas dit compliquée), « travaillée » et mise en place avec intelligence et brio.
On retrouve des protagonistes côtoyés précédemment. Certains sont toujours aussi fourbes, mauvais, d’autres nous surprennent et ceux auxquels on s’était attaché restent nos préférés. Ils n’ont rien perdu de leur aura, de leur mystère et se sont même étoffés, grandissant dans leur personnalité jusqu’à devenir des « familiers ». Les particularités de chacun sont soigneusement installées à travers les chapitres et ce qui est très fort, c’est qu’on peut être totalement « baladé » même en étant hyper attentifs. Pour autant, cela ne signifie pas qu’on lise tout puis son contraire. Pas du tout, c’est beaucoup plus subtil que ça et à ce « petit jeu », Luís Miguel Rocha est excellent. Il est capable de nous persuader d’un fait, d’un choix, que nous comprenons parfaitement, prenant alors fait et cause pour celui ou celle qui l’a fait. Et puis, en deux ou trois lignes, tout s’écroule… A-t-on raté une information, un indice ? Non, même pas, on aurait pu, peut-être interpréter un renseignement différemment mais pas évident….Cette façon de faire est une grande force de ce livre car on ne sait jamais à quoi s’attendre.
Je l’avais signalé pour le premier volet, le style est singulier, atypique. Le lecteur est souvent pris à témoin par des phrases où il est intégré dans un nous collectif : « Laissons , regardons, éloignons-nous … ». C’est surprenant dans un premier temps mais finalement, je pense que cela donne une autre place à celui qui lit. Il est vraiment dans l’intrigue, au cœur des actes, parfois observateur impuissant. Le rythme donne l’impression d’une balade au cœur des différents « mouvements », comme une caméra qui s‘approprie peu à peu ce qui apparaît dans son objectif. Ne croyez pas que ce soit lent et lourd, pas du tout ! A mon avis, le travail du traducteur ne doit pas être facile pour retranscrire fidèlement le phrasé voulu par l’écrivain. Et c’est très bien fait (même si je ne connais pas la variante portugaise pour comparer) , alors bravo à Vincent Gorse.
Pour parler du contenu, sans rien dévoiler, je dirai qu’il y a beaucoup d’hommes qui se côtoient (peu de femmes), un foisonnement de lieux et de faits, sur plusieurs époques mais jamais on ne perd pied. Tout est méticuleusement agencé et pourtant, on n’a pas l’impression de suivre un plan prédéfini trop visible. Comme le laisse deviner le titre, on parle d’un Pape, plus particulièrement un Pape sur lequel une balle a été tirée. On retrouve également des faits réels commentés avec un autre regard. C’est un roman captivant, intéressant, bluffant, fascinant. A chaque pause (j’en ai faites, même si j’aurais aimé lire cet opus d’une traite), je suis restée un moment silencieuse, le regard dans le vague, à me demander la part du réel et de l’imaginaire dans ce que je venais de parcourir….
L’auteur est malheureusement décédé et toutes les questions que j’aurais souhaité lui poser resteront sans réponse… C’est peut-être mieux ainsi. Il restera pour moi des choses mystérieuses …à moins que les volets suivants ne m’éclairent…. en espérant qu’ils soient vite, très vite traduits…..
Cassiopée- Admin
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Re: [Rocha, Luís Miguel] La balle sainte
Merci Cassiopée pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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