[Jolibert, Stéphane] Dedans ce sont des loups

[Jolibert, Stéphane]
Dedans ce sont des loups
Editions du Masque 6 janvier 2016
ISBN 978 2 7024 4258 6
279 pages
Quatrième de couverture
Quelque part au Grand Nord, dans un paysage de glace et de neige, une bourgade survit autour de l’activité du Terminus : hôtel, bar et bordel. Nul ne sait à qui appartiennent les lieux, mais ici se réfugie la lie de l’humanité et ici s’épanouissent les plus bas instincts. Dans ce milieu hostile, Nats fait son boulot avec application, jusqu’au jour où débarque un homme au visage familier, et avec lui, une flopée de mauvais souvenirs. Dès lors, tandis que la neige efface le moindre relief du paysage. Tandis que la beauté de Sarah chamboule son quotidien. Tandis que le vieux Tom lui raconte le temps où les loups tenaient les chiens à distance. L’esprit de vengeance tenaille Nats, impérieux, dévorant.

Mon avis
Et les souvenirs de Nats refont surface dès l’arrivée de Sean, qui est cet homme qui frappe sa femme et ses enfants ? Qu’a-t-il fait pour que Nats veuille se venger ? Mais Nats attend car il n’est pas certain, tant d’années ont passé. Il y a Sarah qui trouble Nats, elle est venue pour quelque temps chez son vieil oncle Tom qui est dans un fauteuil roulant (on apprendra comment il perdu ses jambes) celui-ci lui raconte le temps ou les loups n’avaient pas peur des chiens, cet homme tient une distillerie clandestine. Il y a aussi Leïla, une prostituée, le garagiste Twigs la Levrette et ensuite Marthe qui subit les violences de Sean, son mari alcoolique Quand à Nats dont l’esprit de vengeance le tenaille sans cesse, il fait bien son travail et va livrer la gnole de Tom vers le Terminus. Chacun des personnages est particulier, certains sont attachants, d’autres détestables, cependant ils tiennent bien leur place dans l’histoire. Pour l’ambiance on se trouve dans un univers hostile et gelé sous la neige, loin d’un monde civilisé. Le loup rôde aux abords de la forêt, mais cela n’a rien à voir avec le titre du livre car (Dedans le Terminus) tous sont des loups, quels qu’ils soient, car la plupart sont souvent guidé par la violence et la cruauté. Et nous voici entrainé par Stéphane Jolibert qui avec sa belle plume poétique nous emmène dans une atmosphère oppressante ou instinct de survie, intrigues et suspense y ont une grande part, cependant allégée par l’amitié et l’amour de l’autre. Pas mal du tout ce premier roman-thriller ou l’on ne s’ennuie pas…..