[Lüscher, Jonas] Le printemps des barbares

[Lüscher, Jonas]
Le printemps des barbares
Editions Autrement 2 septembre 2015
ISBN 978 2 7467 3723 5
198 pages
Quatrième de couverture
« Il y avait eu des signes avant-coureurs la veille au soir, des barbares mais durant la nuit la situation s'était encore aggravée. Pendant que Preising dormait, l'Angleterre sombrait. »Amateur de pantalons en velours et de mocassins rutilants, Preising n'a guère l'âme d'un aventurier. Dans un luxueux club au coeur du désert tunisien, le voici contraint de côtoyer une horde de traders londoniens venus célébrer un mariage dans une débauche d'alcool et d'argent. Au lendemain d'une nuit de fête, la panique se propage à la vitesse de l'éclair : la Grande-Bretagne aurait fait faillite. Soudain ruinés, les golden boys perdent toute retenue. Du maître-nageur aux dromadaires, nul n'échappe à leur folie destructrice. Conte philosophique, roman de la crise économique, comédie de moeurs, Le Printemps des barbares est avant tout une formidable satire de notre époque.

Mon avis
Un conte philosophique dont le narrateur écoute l’histoire que lui raconte Preising lors d’une promenade, une histoire délirante qui s’est passée dans le désert tunisien. Des gens huppés ont loué une oasis pour un mariage ou tout est mis en œuvre pour étaler leur richesse, il faut dire que beaucoup d’événements ont lieu avant le mariage mais tout se passe bien avec l’aide de la drogue et de l’alcool. Trop bien même puisque pendant la nuit de noce, tout tourne au drame, la livre sterling dégringole, en Angleterre les banques ne savent plus satisfaire les besoins des cartes de crédit, les portables restent muets, c’est la pagaille dans le désert. Tout le monde est jeté dehors de l’oasis et c’est là que devant faire face à cet imprévu dramatique, chacun va dévoiler sa nature. J’ai trouvé ce conte cruel mais cependant très drôle, un certain passage dévoile la barbarie des hommes face à l’adversité, ce qui m’a choquée, car je m'étais créé des images en lisant, j’ai aussi trouvé une certaine morale et des personnages caricaturaux mais il ne faut pas oublier que c’est un conte….