[Blondelot, Cédric] La fenêtre de dieu
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Votre avis
[Blondelot, Cédric] La fenêtre de dieu
Titre : La fenêtre de dieu
Auteur : Cédric Blondelot
Nombre de pages : 351
Date de parution :2015
Quatrième de couverture
De l'autre côté de l'Atlantique, à Chicago, une femme meurt dans l'incendie de son appartement.
Deux ans plus tard, le 31 Juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à Journaux. Alors qu'il chiait sur Le Monde et pissait sur L'humanité, un couple le trouva et l'adopta.
Il fut appelé : Tolbiac Juillet.
Adulte, Tolbiac devient magicien. Ne lui demandez jamais de tour avec des colombes, il les déteste. Quant à son lapin, il n'en a plus. Il l'a bouffé la veille. Mais Tolbiac n’est pas seulement doué pour la prestidigitation, il est aussi un pickpocket de génie.
Sa vie bascule tandis qu'il fume une cigarette dans les toilettes d'une piscine. Il n'en sortira jamais.
Aspiré par la cuvette. Oui, aspiré !
L'impensable se produit alors. Dans le monde où il émerge, Tolbiac découvre la vie qu’il aurait eue s’il n’avait pas été abandonné.
Mon avis
Avant de rencontrer Tolbiac Juillet, c'est avec Mirabelle que nous faisons connaissance. Une jolie vache, aimée par un petit garçon, Charlie, et qui finira en… Perfecto ! Mais pas n'importe quel Perfecto, un Perfecto inachevé en quelque sorte, un Perfecto jamais acheté, jamais vendu qui voyage sur des épaules différentes et qui chaque fois nous fait vivre une nouvelle aventure … Mirabelle continue de nous raconter son histoire, maintenant qu'elle vit debout. Pas facile cette nouvelle vie, plusieurs fois elle a cru la fin proche, jusqu'au jour où, partie du Texas, elle se retrouve à Paris sûr de corps du tout jeune Tolbiac Juillet.
Heureux, magicien, sans soucis Tolbiac parle de son enfance avec tendresse, ses parents adoptifs l'ont aimé, aidé à devenir ce qu'il est!
Jusqu'au jour où…
S'il n'avait pas été abandonné qui serait-il? Tous les évènements s'emboîtent, tous les personnages, même les plus anodins ont ici une importance. On comprend aussi les liens entre Mirabelle et ses différents propriétaires.
Propulsé de façon étonnante dans un univers parallèle, Tobiac ne va jamais rencontrer son autre lui, pour tous il sera Zéphyr. Son lui d'une autre vie… Il va découvrir les secrets de sa naissance, de son abandon, mais va-t-il pouvoir retrouver la vie de Tolbiac.
Une histoire étonnante, un héros sympathique (Tolbiac, pas Zéphyr!) une lecture qui vous mènera peut-être au bout de la nuit.
Je remercie Partage lecture et l'auteur Cédric Blondelot pour ce partenariat.
Les lectures de Joëlle
Dernière édition par joëlle le Ven 11 Oct 2019 - 18:05, édité 1 fois
joëlle- Modérateur
-
Nombre de messages : 9709
Localisation : .
Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Blondelot, Cédric] La fenêtre de dieu
merci Joëlle pour cette belle présentation qui donne envie.
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8677
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Blondelot, Cédric] La fenêtre de dieu
Merci à Cédric Blondelot et à Partage lecture pour ce très beau partenariat.
joëlle a très bien résumé le livre, pas la peine que je recommence moins bien....
On fait connaissance au départ avec plusieurs personnages,dont le seul point commun en apparence est d'avoir eu le fameux Perfecto entre les mains. C'est troublant, cette histoire de vache transformée en Perfecto, qui finalement changera la vie de ses propriétaires. Une héroïne bien particulière est attachante, que cette Mirabelle...
Et puis arrive le véritable héros de l'histoire, Tolbiac Juillet, un personnage à l'histoire attachante au possible. Une histoire peu banale, mais douillette et confortable. Tolbiac est entouré de parents adoptifs et d'amis aimants et pittoresques, qui l'ont accompagné dans son épanouissement.
La vie que l'on a est telle qu'elle est grâce à une succession d’évènements. Est-ce un hasard si nous sommes nous et pas un autre? Un détail aurait peut-être tout changé, et alors, qui serions nous? C'est cette question fondamentale que l'auteur se pose, et Tolbiac Juillet ira de surprise en surprise pour y répondre, bien malgré lui.
J'avoue avoir un peu hésité, avant de me lancer dans ce partenariat. La 4ème de couverture est bien étrange et laissait pressentir un petit côté science fiction auquel j'ai toujours bien du mal à adhérer. Pourtant, c'est tellement bien amené, bien écrit, que j'ai cru a tout, complètement.
Voilà un roman très original, déroutant et savoureux. Vous ne le lâcherez pas avant de savoir. Vous ne connaitrez pas un seul moment d'ennui, jamais. J'ai l'impression de ne pas en dire assez, il y a tellement plus dans ce roman que ce que je vous en dit...
J'aimerai en lire plus souvent, des petits bijoux comme ça. Vivement votre prochain livre, Mr Blondelot, j'aime déjà votre univers!
joëlle a très bien résumé le livre, pas la peine que je recommence moins bien....
On fait connaissance au départ avec plusieurs personnages,dont le seul point commun en apparence est d'avoir eu le fameux Perfecto entre les mains. C'est troublant, cette histoire de vache transformée en Perfecto, qui finalement changera la vie de ses propriétaires. Une héroïne bien particulière est attachante, que cette Mirabelle...
Et puis arrive le véritable héros de l'histoire, Tolbiac Juillet, un personnage à l'histoire attachante au possible. Une histoire peu banale, mais douillette et confortable. Tolbiac est entouré de parents adoptifs et d'amis aimants et pittoresques, qui l'ont accompagné dans son épanouissement.
La vie que l'on a est telle qu'elle est grâce à une succession d’évènements. Est-ce un hasard si nous sommes nous et pas un autre? Un détail aurait peut-être tout changé, et alors, qui serions nous? C'est cette question fondamentale que l'auteur se pose, et Tolbiac Juillet ira de surprise en surprise pour y répondre, bien malgré lui.
J'avoue avoir un peu hésité, avant de me lancer dans ce partenariat. La 4ème de couverture est bien étrange et laissait pressentir un petit côté science fiction auquel j'ai toujours bien du mal à adhérer. Pourtant, c'est tellement bien amené, bien écrit, que j'ai cru a tout, complètement.
Voilà un roman très original, déroutant et savoureux. Vous ne le lâcherez pas avant de savoir. Vous ne connaitrez pas un seul moment d'ennui, jamais. J'ai l'impression de ne pas en dire assez, il y a tellement plus dans ce roman que ce que je vous en dit...
J'aimerai en lire plus souvent, des petits bijoux comme ça. Vivement votre prochain livre, Mr Blondelot, j'aime déjà votre univers!
Invité- Invité
Re: [Blondelot, Cédric] La fenêtre de dieu
Mon ressenti
La fenêtre de dieu ouvre ses ventaux sur différents miroirs qui au fil du temps (et des pages) vont se répondre pour mieux esquisser et affuter le regard de celui qui lit.
Tout d’abord, c’est une vague de chaleur qui vous saisit, un goût de poussière, le bruit des tribunes, les cris, et puis il y a les odeurs : la sueur, la peur, la haine, l’urine… le décor est planté, j’ai été embarquée pour aussitôt tomber de monture, car je ne suis pas cow-boy mais taureau. La perspective n’est pas la même mais la sensibilité est bien présente. Ce premier chapitre hors des repères permet de s’attacher à un « objet » qui sera le fil rouge de cette histoire. Je me suis tout de suite pris d’affection pour ce vêtement qui a mes yeux a acquis une existence propre.
Miracle de l’écriture, c’est par l’inanimé que le lecteur entre en contact avec Tolbiac. Rêveur, tendre, se donnant un genre avec un nom à coucher dehors et pour cause. Au travers de la transmission, Cédric nous raconte l’histoire de son personnage avec émotion, tendresse, pour cet enfant trouvé rue Tolbiac en plein juillet. Nous sommes tous l’enfant de quelqu’un et notre histoire s’inscrit avec les parents qui nous ont mis au monde (au propre comme au figuré). Ils nous transmettent des valeurs, des principes, une certaine vision du monde, ils nous construisent avant que nous ayons notre propre regard sur le monde. Ils nous baignent dans une histoire familiale qui peut être proche du mythe.
Dans notre regard d’enfant, il y a toujours un moment où la question du si ouvre des champs insoupçonnés et est la réponse à nos mécontentements : et si j’avais été adopté à la naissance… et si j’avais les yeux bleus…. Et si… rappelons-nous ces nombreux « si » qui ont émaillé notre enfance et adolescence.
Au travers de la transmission et de l’identité, l’auteur évoque les racines que tout individu à besoin pour grandir, pour s’étoffer, prendre de l’ampleur, se patiner et acquérir sagesse et noblesse. Quoi de mieux pour nous guider que ce cuir qui distillera toutes ces qualités à merveille et soutiendra Tolbiac.
N’est-ce pas cela qui nous sous-tend, nous aussi, un sourire, un mot, un parfum, une photo, un objet… c’est au travers de cet héritage, que nous partons à la conquête de nous-même.
La fenêtre de dieu est un livre que j’ai adoré car il m’a fait ressentir tout ce terreau dans lequel mes racines se sont implantées.
J’ai été touchée par les mots et la dédicace de Cédric, j’ai senti en filigranes ses qualités humaines. C’est l’histoire d’un enfant qui remercie ses parents de lui avoir donné les ressources nécessaires pour devenir ce qu’il est aujourd’hui. Une belle preuve d’amour à partager.
Un très grand merci à l’auteur pour ce voyage et à nos différents échanges
Un coup de cœur à découvrir absolument
La fenêtre de dieu ouvre ses ventaux sur différents miroirs qui au fil du temps (et des pages) vont se répondre pour mieux esquisser et affuter le regard de celui qui lit.
Tout d’abord, c’est une vague de chaleur qui vous saisit, un goût de poussière, le bruit des tribunes, les cris, et puis il y a les odeurs : la sueur, la peur, la haine, l’urine… le décor est planté, j’ai été embarquée pour aussitôt tomber de monture, car je ne suis pas cow-boy mais taureau. La perspective n’est pas la même mais la sensibilité est bien présente. Ce premier chapitre hors des repères permet de s’attacher à un « objet » qui sera le fil rouge de cette histoire. Je me suis tout de suite pris d’affection pour ce vêtement qui a mes yeux a acquis une existence propre.
Miracle de l’écriture, c’est par l’inanimé que le lecteur entre en contact avec Tolbiac. Rêveur, tendre, se donnant un genre avec un nom à coucher dehors et pour cause. Au travers de la transmission, Cédric nous raconte l’histoire de son personnage avec émotion, tendresse, pour cet enfant trouvé rue Tolbiac en plein juillet. Nous sommes tous l’enfant de quelqu’un et notre histoire s’inscrit avec les parents qui nous ont mis au monde (au propre comme au figuré). Ils nous transmettent des valeurs, des principes, une certaine vision du monde, ils nous construisent avant que nous ayons notre propre regard sur le monde. Ils nous baignent dans une histoire familiale qui peut être proche du mythe.
Dans notre regard d’enfant, il y a toujours un moment où la question du si ouvre des champs insoupçonnés et est la réponse à nos mécontentements : et si j’avais été adopté à la naissance… et si j’avais les yeux bleus…. Et si… rappelons-nous ces nombreux « si » qui ont émaillé notre enfance et adolescence.
Au travers de la transmission et de l’identité, l’auteur évoque les racines que tout individu à besoin pour grandir, pour s’étoffer, prendre de l’ampleur, se patiner et acquérir sagesse et noblesse. Quoi de mieux pour nous guider que ce cuir qui distillera toutes ces qualités à merveille et soutiendra Tolbiac.
N’est-ce pas cela qui nous sous-tend, nous aussi, un sourire, un mot, un parfum, une photo, un objet… c’est au travers de cet héritage, que nous partons à la conquête de nous-même.
La fenêtre de dieu est un livre que j’ai adoré car il m’a fait ressentir tout ce terreau dans lequel mes racines se sont implantées.
J’ai été touchée par les mots et la dédicace de Cédric, j’ai senti en filigranes ses qualités humaines. C’est l’histoire d’un enfant qui remercie ses parents de lui avoir donné les ressources nécessaires pour devenir ce qu’il est aujourd’hui. Une belle preuve d’amour à partager.
Un très grand merci à l’auteur pour ce voyage et à nos différents échanges
Un coup de cœur à découvrir absolument
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8677
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Blondelot, Cédric] La fenêtre de dieu
Merci aux trois lectrices pour vos retours. Ravi de vous avoir fait passer un bon moment.
Amicalement,
Cédric
Amicalement,
Cédric
Invité- Invité
Re: [Blondelot, Cédric] La fenêtre de dieu
J'ai aimé ce livre, même si j'ai été souvent perdu, voir désappointé notamment avec la vache et le voyage du perfecto sans parler des toilettes...
J'ai eu du mal sur la première partie, jusqu'aux toilettes. Ca pars dans tous les sens, sans queue ni tête, j'ai même trouvé le personnage de Tolbiac pas très sympa. J'ai été vite largués dans les oubliettes. Proche du burn-out, heureusement, l'écriture est agréable et j'ai été happé à la deuxième partie, en passant direct par les toilettes.
Oui j'ai fais une fixation sur les toilettes, j'avais peur de m'y rendre moi-même.
Heureusement, j'ai très vite compris pourquoi, ce passage dans les toilettes, bien qu'à mon gout j'aurais peut être choisi un autre lieu de départ. Et là on suit Zéphyr-Tolbiac et tout s'enchaine, et petit à petit on découvre, l'histoire de Tolbiac juillet en parallèle la vie de Zéphyr.
La fin, m'a un peu perturbé car j'avais un peu zappé la vie de l'avocat, mais au final, tel un puzzle, toutes les pièces se mettent en place comme par magie.
J'ai eu du mal sur la première partie, jusqu'aux toilettes. Ca pars dans tous les sens, sans queue ni tête, j'ai même trouvé le personnage de Tolbiac pas très sympa. J'ai été vite largués dans les oubliettes. Proche du burn-out, heureusement, l'écriture est agréable et j'ai été happé à la deuxième partie, en passant direct par les toilettes.
Oui j'ai fais une fixation sur les toilettes, j'avais peur de m'y rendre moi-même.
Heureusement, j'ai très vite compris pourquoi, ce passage dans les toilettes, bien qu'à mon gout j'aurais peut être choisi un autre lieu de départ. Et là on suit Zéphyr-Tolbiac et tout s'enchaine, et petit à petit on découvre, l'histoire de Tolbiac juillet en parallèle la vie de Zéphyr.
La fin, m'a un peu perturbé car j'avais un peu zappé la vie de l'avocat, mais au final, tel un puzzle, toutes les pièces se mettent en place comme par magie.
louloute- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
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