[Perrin-Guillet, Gaëlle] Soul of London
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[Perrin-Guillet, Gaëlle] Soul of London
Soul of London
Auteur : Gaëlle Perrin-Guillet
Éditions : Fleur Sauvage (1 er Avril 2016)
Collection : Thriller
Nombre de pages : 254
ISBN : 979-1094428146
Quatrième de couverture
Londres, 1892. Un climat de peur. Un flic qui boîte et un jeune orphelin. Tous deux face à un meurtre... ... dont il ne fallait plus parler.
Mon avis
Dark and Terrible London
Avant toute chose, une mention particulière pour la magnifique couverture sobre et élégante, ainsi que pour la citation de Tim Burton en début d’ouvrage. Elles « collent » toutes les deux parfaitement au contenu évoqué dans ce roman.
Ensuite, félicitations à l’auteur. Il n’est jamais simple d’écrire une intrigue se déroulant dans une période du passé. Il faut avoir le ton juste, le vocabulaire adapté, ne pas écrire d’anachronisme, et établir une atmosphère réaliste. Et parfois, à trop vouloir s’appliquer, ceux qui écrivent en oublient le reste. En voulant s’attacher au décor, les personnages disparaissent sous trop de détails d’époque. Gaëlle Perrin-Guillet a géré avec intelligence et brio tous ces écueils. Son histoire est installée à Londres (une ville qui me plaît beaucoup et qui a du charme) en 1892 et on s’y croirait !
Henry Wilkes, un policier, a souffert d’un accident corporel et sa démarche boitillante l’a relégué aux « chiens écrasé » et autres faits divers peu intéressants. Ses collègues sont un tantinet méprisants envers cet homme qui n’a plus le physique pour courir après les malfrats. Cantonné dans un bureau à l’écart, il fait « marcher » son cerveau et apporte un autre regard sur certaines situations délicates, quand on veut bien l’écouter…. Il s’est pris d’affection pour un jeune garçon qui traînait dans les rues et leur binôme est particulièrement attachant, l’un complétant l’autre. En effet, le jeune Billy est doué pour « croquer » en quelques traits un portrait et il porte un regard acéré sur ce qu’il voit. Henry peut s’appuyer sur lui au sens propre et figuré et en contre partie, il offre la sécurité et l’écoute, un avenir plus sûr également. Leurs conversations sont intéressantes et permettent un regard extérieur sur les faits qui nous sont présentés. Les voilà confrontés à des actes surprenants : des chiens sont retrouvés tués de façon peu naturelle….une jeune femme est assassinée et sa sœur ne croit pas à une seconde à une mauvaise rencontre et elle en appelle à Henry Wilkes, le suppliant de prendre les choses en main et de découvrir ce qui s’est réellement passé. Voilà notre duo qui va nous promener en fiacre, à pied, dans les rues, les égouts, les endroits sombres et reculés, en se cachant parfois, dans Londres au temps de Jack l’Eventreur, en hiver avec le froid, la pluie, la neige, les rues mal éclairées et une mauvaise visibilité.
J’ai beaucoup apprécié ce roman. L’auteur a su m’emporter à sa suite et j’ai vraiment ressenti tout ce qu’elle décrivait. Plusieurs enquêtes s’imbriquent et le duo « Billy » et « Henry » a de longs jours devant lui. On sent qu’il ne s’agit pas d’une relation à sens unique. Le policier n’a pas choisi Billy pour avoir « un bâton de vieillesse » et une jambe valide en plus pour l’aider à courir lorsqu’il ne peut pas. Ils ont réellement besoin l’un de l’autre et cela est exprimé avec beaucoup de délicatesse, de tendresse et de doigté.
En conclusion, un excellent roman policier émouvant par les rapports humains qu’il présente, intéressant par le côté enquêtes et un auteur à suivre.
Ensuite, félicitations à l’auteur. Il n’est jamais simple d’écrire une intrigue se déroulant dans une période du passé. Il faut avoir le ton juste, le vocabulaire adapté, ne pas écrire d’anachronisme, et établir une atmosphère réaliste. Et parfois, à trop vouloir s’appliquer, ceux qui écrivent en oublient le reste. En voulant s’attacher au décor, les personnages disparaissent sous trop de détails d’époque. Gaëlle Perrin-Guillet a géré avec intelligence et brio tous ces écueils. Son histoire est installée à Londres (une ville qui me plaît beaucoup et qui a du charme) en 1892 et on s’y croirait !
Henry Wilkes, un policier, a souffert d’un accident corporel et sa démarche boitillante l’a relégué aux « chiens écrasé » et autres faits divers peu intéressants. Ses collègues sont un tantinet méprisants envers cet homme qui n’a plus le physique pour courir après les malfrats. Cantonné dans un bureau à l’écart, il fait « marcher » son cerveau et apporte un autre regard sur certaines situations délicates, quand on veut bien l’écouter…. Il s’est pris d’affection pour un jeune garçon qui traînait dans les rues et leur binôme est particulièrement attachant, l’un complétant l’autre. En effet, le jeune Billy est doué pour « croquer » en quelques traits un portrait et il porte un regard acéré sur ce qu’il voit. Henry peut s’appuyer sur lui au sens propre et figuré et en contre partie, il offre la sécurité et l’écoute, un avenir plus sûr également. Leurs conversations sont intéressantes et permettent un regard extérieur sur les faits qui nous sont présentés. Les voilà confrontés à des actes surprenants : des chiens sont retrouvés tués de façon peu naturelle….une jeune femme est assassinée et sa sœur ne croit pas à une seconde à une mauvaise rencontre et elle en appelle à Henry Wilkes, le suppliant de prendre les choses en main et de découvrir ce qui s’est réellement passé. Voilà notre duo qui va nous promener en fiacre, à pied, dans les rues, les égouts, les endroits sombres et reculés, en se cachant parfois, dans Londres au temps de Jack l’Eventreur, en hiver avec le froid, la pluie, la neige, les rues mal éclairées et une mauvaise visibilité.
J’ai beaucoup apprécié ce roman. L’auteur a su m’emporter à sa suite et j’ai vraiment ressenti tout ce qu’elle décrivait. Plusieurs enquêtes s’imbriquent et le duo « Billy » et « Henry » a de longs jours devant lui. On sent qu’il ne s’agit pas d’une relation à sens unique. Le policier n’a pas choisi Billy pour avoir « un bâton de vieillesse » et une jambe valide en plus pour l’aider à courir lorsqu’il ne peut pas. Ils ont réellement besoin l’un de l’autre et cela est exprimé avec beaucoup de délicatesse, de tendresse et de doigté.
En conclusion, un excellent roman policier émouvant par les rapports humains qu’il présente, intéressant par le côté enquêtes et un auteur à suivre.
Cassiopée- Admin
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