[Lebel, Nicolas] L'heure des fous
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Qu'avez-vous pensé de ce livre ?
[Lebel, Nicolas] L'heure des fous
Collection : MaraBooks
Editions : Editions Marabout (Hachette Livre)
Nombre de pages : 381
Année de parution : 2013
4ème de couverture :
"Paris : un SDF est poignardé à mort sur une voie ferrée de la gare de Lyon. « Vous me réglez ça. Rapide et propre, qu’on n’y passe pas Noël », ordonne le commissaire au capitaine Mehrlicht et à son équipe : le lieutenant Dossantos, exalté du code pénal et du bon droit, le lieutenant Sophie Latour qui panique dans les flash mobs, et le lieutenant stagiaire Ménard, souffre-douleur du capitaine à tête de grenouille, amateur de sudoku et de répliques d’Audiard...
Mais ce qui s’annonçait comme un simple règlement de comptes entre SDF se complique quand le cadavre révèle son identité.
L’affaire va entraîner le groupe d’enquêteurs dans les méandres de la Jungle, nouvelle Cour des miracles au cœur du bois de Vincennes, dans le dédale de l’illustre Sorbonne, jusqu’aux arrière-cours des troquets parisiens, pour s’achever en une course contre la montre dans les rues de la capitale.
Il leur faut à tout prix empêcher que ne sonne l’heure des fous..."
---------------------------------------------------------------------------------
Mon avis :
J'ai beaucoup apprécié ce polar !
Dès le début, j'ai tout de suite été emballée par l'écriture de l'auteur. Directe, avec humour, personnages bien dessinés, attrayants.
L'enquête est intéressante.
J'ai beaucoup apprécié l'humour de l'auteur, les petites citations par ci par là durant tout le livre.
On assiste ici à une enquête pleine d'action. Un SDF assassiné, qui cache des secrets ... D'autres personnages entrent en action, et on découvre un monde souterrain effrayant et mystérieux.
Comment empêcher l'heure des fous ?
Thriller vraiment très agréable à lire, du début à la fin !
Ma note : 17/20
Invité- Invité
Re: [Lebel, Nicolas] L'heure des fous
Mon avis :
Petite interrogation rapide : si j’avais débuté la série par ce tome au lieu de commencer par le tome 2, aurai-je malgré tout aimé le capitaine Mehrlicht ? Oui, oui, et oui. Il est absolument irrésistible, dans son genre – le genre qui n’abandonne pas une affaire, quoi qu’il arrive, le genre à vouloir rester sur le terrain, sur son terrain, refusant ainsi la promotion qu’il aurait pu avoir, pour ne pas quitter ses hommes.
Non, ce sont ses hommes qui les quittent, et lire ce premier tome, c’est découvrir Jacques, plus en forme que ans le tome 2, c’est à dire encore vivant, encore en train de faire des blagues qui ne sont pas au goût de tout le monde – quand on est condamné, où est le mal ? Dans l’esprit de ceux qui disent « c’est pas drôle ». Bien sûr, le capitaine n’est pas parfait, je ne vous parle même pas de son physique de batracien paléolithique, non, je vous parle d’une légère misogynie, d’une allergie constante face aux stagiaires mais il est un enquêteur extrêmement attachant.
L’affaire qui les occupe devrait, d’après leur supérieur, être bouclée rapidement – un règlement de compte entre SDF, franchement. Si ce n’est que le SDF n’en était pas un, et que les choses sont bien plus compliquées qu’elles ne le paraissent de prime abord.
L’on découvre ceux que l’on ne voit pas, parce qu’on ne le veut pas – constat toujours valable aujourd’hui. Les SDF vivent dans la jungle eux aussi – ce terme n’est pas valable uniquement pour Calais. Ils s’organisent, en créant leur propre structure sur laquelle les autorités ferment plus ou moins les yeux. C’est toute une misère sociale, familiale que l’on découvre – et pour laquelle je me sens terriblement impuissante.
Le déroulement de l’intrigue m’a donné envie d’aller toujours plus loin dans sa lecture – jusqu’au dénouement. Alors oui, ce roman est très réussi, comme tous ceux de la série. J’espère sincèrement vous donner envie de découvrir cet auteur.
Petite interrogation rapide : si j’avais débuté la série par ce tome au lieu de commencer par le tome 2, aurai-je malgré tout aimé le capitaine Mehrlicht ? Oui, oui, et oui. Il est absolument irrésistible, dans son genre – le genre qui n’abandonne pas une affaire, quoi qu’il arrive, le genre à vouloir rester sur le terrain, sur son terrain, refusant ainsi la promotion qu’il aurait pu avoir, pour ne pas quitter ses hommes.
Non, ce sont ses hommes qui les quittent, et lire ce premier tome, c’est découvrir Jacques, plus en forme que ans le tome 2, c’est à dire encore vivant, encore en train de faire des blagues qui ne sont pas au goût de tout le monde – quand on est condamné, où est le mal ? Dans l’esprit de ceux qui disent « c’est pas drôle ». Bien sûr, le capitaine n’est pas parfait, je ne vous parle même pas de son physique de batracien paléolithique, non, je vous parle d’une légère misogynie, d’une allergie constante face aux stagiaires mais il est un enquêteur extrêmement attachant.
L’affaire qui les occupe devrait, d’après leur supérieur, être bouclée rapidement – un règlement de compte entre SDF, franchement. Si ce n’est que le SDF n’en était pas un, et que les choses sont bien plus compliquées qu’elles ne le paraissent de prime abord.
L’on découvre ceux que l’on ne voit pas, parce qu’on ne le veut pas – constat toujours valable aujourd’hui. Les SDF vivent dans la jungle eux aussi – ce terme n’est pas valable uniquement pour Calais. Ils s’organisent, en créant leur propre structure sur laquelle les autorités ferment plus ou moins les yeux. C’est toute une misère sociale, familiale que l’on découvre – et pour laquelle je me sens terriblement impuissante.
Le déroulement de l’intrigue m’a donné envie d’aller toujours plus loin dans sa lecture – jusqu’au dénouement. Alors oui, ce roman est très réussi, comme tous ceux de la série. J’espère sincèrement vous donner envie de découvrir cet auteur.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Lebel, Nicolas] L'heure des fous
Je viens de le terminer et, désolée, je regrette ce choix.
Bernard Minier et son roman « Glacé » a sans doute beaucoup inspiré l’auteur. Même « goût » pour les petits hommes, pas moins de 6 ici :
1.Le capitaine Mehrlicht : petit homme chétif en costume marron, ch 1. Puis ch 5, 8, 17, 30, 39, 41
2.Le commissaire Matiblout : petit homme trapu, ch 17 ET ch 24
3.Un SDF : …ce petit homme roux claudiquer…, ch 23.
4.Un autre SDF : …dit le petit homme en rajustant sa veste, ch 30
5.Un cafetier : …petit homme mat aux cheveux blancs, ch 39
6.Encore autre SDF : un petit homme bedonnant visa…, ch 40
Il met également en scène l’inspecteur Dossantos, de grande taille et systématiquement qualifié de colosse. 43 occurrences, souvent plusieurs fois sur une page.
Le capitaine n’est pas seulement de petite taille mais l’auteur se plaît à le comparer à un batracien. « L’homme-grenouille » apparaît 16 fois dont 4 dans le ch 39 et 5 dans le ch 40.
Enfin, ch 40 : « le colosse marchait au côté du batracien ». On en a souper de tout ça !
Des répétitions à la pelle. Un exemple, ch 39 :
"Le chef… projetant un disque blanc sur la paroi de béton. Mehrlicht sentait fraîcheur et l’humidité du béton. Il inspecta les lieux du regard. Ils semblaient être dans un boyau de béton, presque…"
Il a aussi emprunté à Minier la manie de répéter les noms des personnages :
724 fois Mehrlicht Latour : 217 Dossantos : 431 Ménard : 279
Mehrlicht, grand fumeur devant l’éternel a un problème avec sa gorge qu’il racle à tout bout de champ. 28 fois soit 1 fois toutes les 10 pages.
Etonnant de nommer les cigarettes de la marque Gitanes en ne mettant pas la majuscule. On dirait alors qu’il fume une femme de cette communauté !
J'apprécie toujours qu'un auteur ancre son histoire dans des lieux réels. Ici Paris et plus particulièrement le XIIème arrondissement. Alors il devrait vérifier sur une carte avant d'écrire une scène : le 40 rue de Bercy ne communique absolument pas avec le 110 boulevard de Bercy. Le 40 boulevard de Bercy et le 110 rue de Bercy, oui. C’est une erreur grossière.
Enfin je dirai que je n'ai absolument pas ri ni même souri. De temps en temps, pour détendre l'atmosphère, M. Lebel cite ( je ne dévoilerai pas dans quelles circonstances) des répliques d'Audiard. C'est pauvre et discutable.
L'enquête est cependant assez bien menée et originale. Seul petit point positif de ce roman.
Bernard Minier et son roman « Glacé » a sans doute beaucoup inspiré l’auteur. Même « goût » pour les petits hommes, pas moins de 6 ici :
1.Le capitaine Mehrlicht : petit homme chétif en costume marron, ch 1. Puis ch 5, 8, 17, 30, 39, 41
2.Le commissaire Matiblout : petit homme trapu, ch 17 ET ch 24
3.Un SDF : …ce petit homme roux claudiquer…, ch 23.
4.Un autre SDF : …dit le petit homme en rajustant sa veste, ch 30
5.Un cafetier : …petit homme mat aux cheveux blancs, ch 39
6.Encore autre SDF : un petit homme bedonnant visa…, ch 40
Il met également en scène l’inspecteur Dossantos, de grande taille et systématiquement qualifié de colosse. 43 occurrences, souvent plusieurs fois sur une page.
Le capitaine n’est pas seulement de petite taille mais l’auteur se plaît à le comparer à un batracien. « L’homme-grenouille » apparaît 16 fois dont 4 dans le ch 39 et 5 dans le ch 40.
Enfin, ch 40 : « le colosse marchait au côté du batracien ». On en a souper de tout ça !
Des répétitions à la pelle. Un exemple, ch 39 :
"Le chef… projetant un disque blanc sur la paroi de béton. Mehrlicht sentait fraîcheur et l’humidité du béton. Il inspecta les lieux du regard. Ils semblaient être dans un boyau de béton, presque…"
Il a aussi emprunté à Minier la manie de répéter les noms des personnages :
724 fois Mehrlicht Latour : 217 Dossantos : 431 Ménard : 279
Mehrlicht, grand fumeur devant l’éternel a un problème avec sa gorge qu’il racle à tout bout de champ. 28 fois soit 1 fois toutes les 10 pages.
Etonnant de nommer les cigarettes de la marque Gitanes en ne mettant pas la majuscule. On dirait alors qu’il fume une femme de cette communauté !
J'apprécie toujours qu'un auteur ancre son histoire dans des lieux réels. Ici Paris et plus particulièrement le XIIème arrondissement. Alors il devrait vérifier sur une carte avant d'écrire une scène : le 40 rue de Bercy ne communique absolument pas avec le 110 boulevard de Bercy. Le 40 boulevard de Bercy et le 110 rue de Bercy, oui. C’est une erreur grossière.
Enfin je dirai que je n'ai absolument pas ri ni même souri. De temps en temps, pour détendre l'atmosphère, M. Lebel cite ( je ne dévoilerai pas dans quelles circonstances) des répliques d'Audiard. C'est pauvre et discutable.
L'enquête est cependant assez bien menée et originale. Seul petit point positif de ce roman.
Dulcie- Grand expert du forum
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