[Lebel, Nicolas] La piste aux étoiles
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[Lebel, Nicolas] La piste aux étoiles
Titre : La piste aux étoiles
Auteur : Nicolas Lebel
Edition : French Pulp
Nombre de pages : 232 pages
Présentation de l’éditeur :
Quand on propose à l’Embaumeur de participer à un projet d’exposition de cadavres, il faut s’attendre à un refus : un défunt, ça se respecte, ça ne s’exhibe pas ! Mais dans la vie, on ne fait pas toujours ce que l’on veut, encore moins lorsqu’Interpol s’en mêle. Mandoline va devoir s’inviter dans la folie morbide d’un artiste mégalo et s’infiltrer dans sa forteresse turque pour tenter de lever le voile sur un trafic international de cadavres… L’Embaumeur joue les Monsieur Loyal dans un drôle de cirque…
Mon avis :
Que ne ferait-on pas par amitié ? Que ne ferait-on pas pour aider son frère d’armes pour se sortir de la situation invraisemblable dans laquelle il s’est fourré tout seul, comme un grand ? Et bien on va contre ses convictions et l’on découvre des choses qui, pour ma part, me coupent franchement l’appétit – ceux qui liront le roman jusqu’au bout comprendront que certains faits évoqués m’ont littéralement fait bondir.
Je crois sincèrement que le personnage de Luc Mandoline la partage et dénonce certains faits. Ce n’est pas parce que nous sommes bien, ou presque bien tranquillement en France qu’il faut ignorer ce qui se passe autour de nous. Je commencerai par le premier point, bien réel : oui, il est des personnes qui font don de leur corps à la science, et c’est leur droit. Mais, voir ces corps participer à des expositions de cadavres comme c’est le cas partout dans le monde sauf en France, c’est non pour moi, quand bien même on me parlerait de pédagogie, je n’y vois qu’exhibition. Et quand on sait d’où proviennent certains corps, cela questionne encore plus – des condamnés à mort chinois. Oui, c’est loin, très loin, donc on s’en moque un peu. Pourtant, nous portons tous du made in China sans aucun souci, et peu de dirigeants ont envie de se fâcher avec la Chine, quoi qui s’y passe.
Mais là, ce n’est pas en Chine que Mandoline va partir, mais en Turquie, sous les ordres d’un millionnaire qui se rêve en monsieur Loyal, un homme qui n’a pas vraiment digéré son enfance, l’évolution de la société, plein de choses en clair, et qui pourrait faire la fortune d’un bataillon de psychiatres – sauf qu’il fait celles des embaumeurs et des marchands de cadavres.
Là, nous sommes face au premier point de l’intrigue qui nous questionne. Quel est donc le second ? Et bien, tous les cadavres ne sont pas certifiés made in China, Mandoline, Interpol sont presque sûrs de cela, la preuve en étant que notre embaumeur ne règne que sur une partie de ce complexe mortuaire, il n’a pas du tout accès aux salles jumelles des siennes où se passe la même chose – avec d’autres corps dont il n’accuse pas réception. D’où viennent-ils, qui étaient-ils ?
Et là, j’aurai bien aimé me retrouver dans un livre d’horreur, comme si ce qui nous était conté n’était pas, en plus d’être horrible, possible, réaliste, comme si, finalement, on ne pouvait attendre que le pire de ceux qui nous dirigent. Ou comment régler un problème discrètement. A condition de définir ce que cachent les mots « problèmes » et « discrètement ».
J’aime beaucoup la saga de l’embaumeur, je les ai presque tous lus, et je dois dire que celui-ci frappe fort, parce qu’il est tragiquement contemporain.
A lire pour réfléchir.
Auteur : Nicolas Lebel
Edition : French Pulp
Nombre de pages : 232 pages
Présentation de l’éditeur :
Quand on propose à l’Embaumeur de participer à un projet d’exposition de cadavres, il faut s’attendre à un refus : un défunt, ça se respecte, ça ne s’exhibe pas ! Mais dans la vie, on ne fait pas toujours ce que l’on veut, encore moins lorsqu’Interpol s’en mêle. Mandoline va devoir s’inviter dans la folie morbide d’un artiste mégalo et s’infiltrer dans sa forteresse turque pour tenter de lever le voile sur un trafic international de cadavres… L’Embaumeur joue les Monsieur Loyal dans un drôle de cirque…
Mon avis :
Que ne ferait-on pas par amitié ? Que ne ferait-on pas pour aider son frère d’armes pour se sortir de la situation invraisemblable dans laquelle il s’est fourré tout seul, comme un grand ? Et bien on va contre ses convictions et l’on découvre des choses qui, pour ma part, me coupent franchement l’appétit – ceux qui liront le roman jusqu’au bout comprendront que certains faits évoqués m’ont littéralement fait bondir.
Je crois sincèrement que le personnage de Luc Mandoline la partage et dénonce certains faits. Ce n’est pas parce que nous sommes bien, ou presque bien tranquillement en France qu’il faut ignorer ce qui se passe autour de nous. Je commencerai par le premier point, bien réel : oui, il est des personnes qui font don de leur corps à la science, et c’est leur droit. Mais, voir ces corps participer à des expositions de cadavres comme c’est le cas partout dans le monde sauf en France, c’est non pour moi, quand bien même on me parlerait de pédagogie, je n’y vois qu’exhibition. Et quand on sait d’où proviennent certains corps, cela questionne encore plus – des condamnés à mort chinois. Oui, c’est loin, très loin, donc on s’en moque un peu. Pourtant, nous portons tous du made in China sans aucun souci, et peu de dirigeants ont envie de se fâcher avec la Chine, quoi qui s’y passe.
Mais là, ce n’est pas en Chine que Mandoline va partir, mais en Turquie, sous les ordres d’un millionnaire qui se rêve en monsieur Loyal, un homme qui n’a pas vraiment digéré son enfance, l’évolution de la société, plein de choses en clair, et qui pourrait faire la fortune d’un bataillon de psychiatres – sauf qu’il fait celles des embaumeurs et des marchands de cadavres.
Là, nous sommes face au premier point de l’intrigue qui nous questionne. Quel est donc le second ? Et bien, tous les cadavres ne sont pas certifiés made in China, Mandoline, Interpol sont presque sûrs de cela, la preuve en étant que notre embaumeur ne règne que sur une partie de ce complexe mortuaire, il n’a pas du tout accès aux salles jumelles des siennes où se passe la même chose – avec d’autres corps dont il n’accuse pas réception. D’où viennent-ils, qui étaient-ils ?
Et là, j’aurai bien aimé me retrouver dans un livre d’horreur, comme si ce qui nous était conté n’était pas, en plus d’être horrible, possible, réaliste, comme si, finalement, on ne pouvait attendre que le pire de ceux qui nous dirigent. Ou comment régler un problème discrètement. A condition de définir ce que cachent les mots « problèmes » et « discrètement ».
J’aime beaucoup la saga de l’embaumeur, je les ai presque tous lus, et je dois dire que celui-ci frappe fort, parce qu’il est tragiquement contemporain.
A lire pour réfléchir.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Lebel, Nicolas] La piste aux étoiles
Merci Sharon pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24590
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
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