[Martel, Yann] Les Hautes Montagnes du Portugal
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[Martel, Yann] Les Hautes Montagnes du Portugal
[Martel, Yann] Les Hautes Montagnes du Portugal
[Martel, Yann]
Les Hautes Montagnes du Portugal
Grasset 7 septembre 2016
ISBN 978 2 246 861801 2
396 pages
Quatrième de couverture
Lisbonne, 1904. Frappé par le deuil, Tomas décide de tourner le dos au monde - littéralement : il ne marche plus qu'à reculons. Obsédé par un étrange petit livre datant du XVIIe siècle - le journal d'un missionnaire en Angola -, Tomas part à la recherche de l'objet mystérieux que le prêtre affirme avoir confectionné. Sa quête le mènera dans un village perdu de la région des Hautes Montagnes du Portugal.
Au pied de ces mêmes montagnes, en 1939, le Dr. Eusebio Lozora, veuf de fraîche date, reçoit un soir la visite d'une vieille dame extravagante, laquelle lui demande de pratiquer l'autopsie de son défunt mari, qu'elle transporte dans sa valise...
Dans ce même village, en 1981, le sénateur canadien Peter Tovy vient se réfugier au lendemain du décès de son épouse, pour renouer au crépuscule de sa vie avec ses racines familiales. Mais il n'arrive pas seul: le sénateur a un compagnon de voyage inattendu - un chimpanzé nommé Odo.
Fable enchanteresse où le merveilleux s'invite à chaque page, bouleversante allégorie sur le deuil, la foi, la nature de l'homme et son destin, le nouveau roman de Yann Martel nous convie une fois de plus, après L'Histoire de Pi, à un voyage extraordinaire, aux confins de l'imagination romanesque
Mon avis
On est entrainé dans ce beau roman scindé en trois récits, je n’en dirai pas plus en sachant que ces récits vont converger vers Tuizelo, un petit village se situant au Nord du Portugal. J’ai principalement aimé une des histoires avec le chimpanzé extraordinairement intelligent. La quatrième de couverture est assez édifiante sur le contenu des récits, j’y ajouterai seulement mon ressenti….Un passage que j’ai trouvé long sur les rapports avec Dieu, les hommes et les animaux, cependant que des thèmes comme l’amour, la foi, l’humour et des questionnements sur le monde m’ont intéressée. Une belle structure romanesque, tendre et touchante pour nous faire partager l’intime de l’être humain. Un roman imaginaire comme un conte que l’on lit comme vivre un rêve, une belle fin pour clôturer ce très beau livre que j’ai adoré…..5/5
Les Hautes Montagnes du Portugal
Grasset 7 septembre 2016
ISBN 978 2 246 861801 2
396 pages
Quatrième de couverture
Lisbonne, 1904. Frappé par le deuil, Tomas décide de tourner le dos au monde - littéralement : il ne marche plus qu'à reculons. Obsédé par un étrange petit livre datant du XVIIe siècle - le journal d'un missionnaire en Angola -, Tomas part à la recherche de l'objet mystérieux que le prêtre affirme avoir confectionné. Sa quête le mènera dans un village perdu de la région des Hautes Montagnes du Portugal.
Au pied de ces mêmes montagnes, en 1939, le Dr. Eusebio Lozora, veuf de fraîche date, reçoit un soir la visite d'une vieille dame extravagante, laquelle lui demande de pratiquer l'autopsie de son défunt mari, qu'elle transporte dans sa valise...
Dans ce même village, en 1981, le sénateur canadien Peter Tovy vient se réfugier au lendemain du décès de son épouse, pour renouer au crépuscule de sa vie avec ses racines familiales. Mais il n'arrive pas seul: le sénateur a un compagnon de voyage inattendu - un chimpanzé nommé Odo.
Fable enchanteresse où le merveilleux s'invite à chaque page, bouleversante allégorie sur le deuil, la foi, la nature de l'homme et son destin, le nouveau roman de Yann Martel nous convie une fois de plus, après L'Histoire de Pi, à un voyage extraordinaire, aux confins de l'imagination romanesque
Mon avis
On est entrainé dans ce beau roman scindé en trois récits, je n’en dirai pas plus en sachant que ces récits vont converger vers Tuizelo, un petit village se situant au Nord du Portugal. J’ai principalement aimé une des histoires avec le chimpanzé extraordinairement intelligent. La quatrième de couverture est assez édifiante sur le contenu des récits, j’y ajouterai seulement mon ressenti….Un passage que j’ai trouvé long sur les rapports avec Dieu, les hommes et les animaux, cependant que des thèmes comme l’amour, la foi, l’humour et des questionnements sur le monde m’ont intéressée. Une belle structure romanesque, tendre et touchante pour nous faire partager l’intime de l’être humain. Un roman imaginaire comme un conte que l’on lit comme vivre un rêve, une belle fin pour clôturer ce très beau livre que j’ai adoré…..5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Martel, Yann] Les Hautes Montagnes du Portugal
merci pour cette belle critique Lalyre. Je note le titre.
Fleya- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 1387
Age : 44
Localisation : Sud de la France
Emploi/loisirs : Cadre
Genre littéraire préféré : je lis de tout...
Date d'inscription : 11/09/2011
Re: [Martel, Yann] Les Hautes Montagnes du Portugal
Merci Lalyre pour ton avis.
Voici le mien, très différent :
Ce livre est ma première rencontre avec cet auteur, et je ne peux pas dire qu’elle m’ait laissé des souvenirs impérissables. Les fans, ceux qui ont déjà lu un ou plusieurs de ses livres aimeront peut-être. Pour ma part, je suis restée extérieure à ce livre.
Plutôt que de lire un roman, j’ai eu l’impression de lire un recueil de trois grandes nouvelles. Oui, il y a un lien entre les trois, mais il m’a paru tiré par les cheveux. Il reste l’unité de lieu, puisque l’action se passe, en grande partie, dans les fameuses hautes montagnes du Portugal, plus particulièrement dans un petit village, conformément au titre du livre, isolé, presque coupé du monde, même quand le temps du récit se rapproche de plus en plus du temps du lecteur.
Mon souci premier est que je ne me suis pas attachée au premier héros de cette histoire. Oui, Tomas est en deuil, en deuil illégitime puisqu’il n’a jamais pu épouser la mère de son fils, et voir celui-ci autrement que de loin en loin. Oui, il souffre et a ainsi adopté une conduite étrange, comme une révolte face au monde. Mais son périple à travers le Portugal…. mais, surtout, la longue description de l’automobile mise à disposition par son oncle, des soins qu’elle nécessite, ont fait d’elle à mes yeux la véritable héroïne de ce texte. Elle provoque des réactions très contrastée, comme un animal sauvage qui partirait à la conquête d’un nouveau territoire, alors que Tomas perd peu à peu son humanité – jusqu’au choc final.
La seconde partie ne m’a pas davantage intéressée, malgré les allusions à Agatha Christie. L’intertextualité ne sied pas à tout le monde, puisque nous sommes ici dans un registre réaliste (un médecin qui effectue une autopsie) et fantastique (le résultat de l’autopsie, les souvenirs de la veuve). Quant à la troisième partie, qui nous montre à nouveau un veuf, sans véritable lien (du moins, au début) avec son fils, elle nous confronte à notre rapport à la nature, aux animaux, à ce qu’ils représentent pour nous et notre savoir. Et la fin, définitive si j’ose dire, m’a laissée…. sur ma faim.
Voici le mien, très différent :
Ce livre est ma première rencontre avec cet auteur, et je ne peux pas dire qu’elle m’ait laissé des souvenirs impérissables. Les fans, ceux qui ont déjà lu un ou plusieurs de ses livres aimeront peut-être. Pour ma part, je suis restée extérieure à ce livre.
Plutôt que de lire un roman, j’ai eu l’impression de lire un recueil de trois grandes nouvelles. Oui, il y a un lien entre les trois, mais il m’a paru tiré par les cheveux. Il reste l’unité de lieu, puisque l’action se passe, en grande partie, dans les fameuses hautes montagnes du Portugal, plus particulièrement dans un petit village, conformément au titre du livre, isolé, presque coupé du monde, même quand le temps du récit se rapproche de plus en plus du temps du lecteur.
Mon souci premier est que je ne me suis pas attachée au premier héros de cette histoire. Oui, Tomas est en deuil, en deuil illégitime puisqu’il n’a jamais pu épouser la mère de son fils, et voir celui-ci autrement que de loin en loin. Oui, il souffre et a ainsi adopté une conduite étrange, comme une révolte face au monde. Mais son périple à travers le Portugal…. mais, surtout, la longue description de l’automobile mise à disposition par son oncle, des soins qu’elle nécessite, ont fait d’elle à mes yeux la véritable héroïne de ce texte. Elle provoque des réactions très contrastée, comme un animal sauvage qui partirait à la conquête d’un nouveau territoire, alors que Tomas perd peu à peu son humanité – jusqu’au choc final.
La seconde partie ne m’a pas davantage intéressée, malgré les allusions à Agatha Christie. L’intertextualité ne sied pas à tout le monde, puisque nous sommes ici dans un registre réaliste (un médecin qui effectue une autopsie) et fantastique (le résultat de l’autopsie, les souvenirs de la veuve). Quant à la troisième partie, qui nous montre à nouveau un veuf, sans véritable lien (du moins, au début) avec son fils, elle nous confronte à notre rapport à la nature, aux animaux, à ce qu’ils représentent pour nous et notre savoir. Et la fin, définitive si j’ose dire, m’a laissée…. sur ma faim.
Sharon- Modérateur
-
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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