[Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
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[Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Auteur : Aubry Françon
Éditions : Editlivre (21/12/2015)
ISBN : 9782334056700
166 pages
Quatrième de couverture
« Poussé par une incontrôlable frénésie, il s'empara du pli pour le décacheter fiévreusement. Un ouvrage jauni et corné surgit entre ses doigts. Il caressa doucement le recueil, laissant glisser sous ses phalanges les multiples nervures qui parsemaient la couverture craquelée. La gorge serrée par l'émotion, il lut lentement le titre du volume qui se détachait en lettres grises sur fond beige. Il savoura avec délice le moment où, sous son regard, se dévoilèrent son prénom et son nom. Il ouvrit le livre à peu près en son milieu, confiant au hasard le soin de décider de la page qui allait s'offrir à lui. Le papier râpeux et de médiocre qualité produisit un froissement, et André s’absorba dans la lecture d'un extrait. »
Mon avis
Merci à l’auteur et à Partage Lecture pour ce partenariat.
Les mots ont souvent une résonance particulière en moi et lorsque j’ai découvert le titre de cet ouvrage, j’ai aimé « la musique » qu’il me murmurait à l’oreille. La quatrième de couverture (bien choisie) et la photographie sur la première page ont complété mon souhait de lire ce recueil. En plus, le décor était ma ville, ses rues, sa cathédrale, ses environs ! Tout me « parlait », j’étais « chez moi » dans ce livre…
Mais, nous sommes bien d’accord, ce que je viens d’évoquer ne suffit pas à démonter la qualité d’un roman. Donc il fallait que je le lise pour me faire une opinion. C’est désormais chose faite et je peux écrire que j’ai savouré ce récit. Je suis rentrée immédiatement dans l’histoire et je me suis attachée aux personnages sans doute parce qu’ils sont très réalistes. L’atmosphère est bien retranscrite, les situations sont celles de la vie de tous les jours. Le texte est inscrit dans le quotidien, celui d’hommes et femmes comme il en existe beaucoup : des arrivistes, des honnêtes, des travailleurs, des amoureux, des faux jetons, des grandes gu…, des hypocrites, des tendres (trop)….
André, un des protagonistes mène une vie, qui lui convient à moitié mais il n’a pas le courage de « passer à autre chose »… Et puis un regard, une rencontre, un aspect de son passé qui resurgit et le voilà devenu « un autre »…. Le lecteur assiste à sa métamorphose, il va se révéler, laisser libre cours à ce qui le passionne, et exister enfin…. Mais est-ce si facile de devenir soi-même à la quarantaine ? A quel point le regard des amis, des collègues, de la famille, peut-il peser sur les choix ? Quels peuvent être les dégâts collatéraux d’une telle transformation?
Aubry Françon dans un style fluide, avec une écriture de qualité et un vocabulaire de choix, a su, dès les premières lignes, capter mon attention. Et de fait, la lecture s’est enchaînée sans temps mort. Le lien avec « le récit du Prieur » est pour moi amené avec finesse et doigté et apporte un plus, non négligeable à l’ensemble. Une belle découverte !
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Cassiopée- Admin
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Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Je suis entrée d’emblée dans l’intérêt du livre, happée non seulement par ce langage soutenu que je n’ai plus l’habitude de lire dans un roman, mais également par l’histoire elle-même.
Quoique sans grand suspens, je me suis mise à apprécier cet homme, André, la quarantaine bien sonnée, qui tombe sous le charme d’une étudiante lisant un livre dans une salle d’embarquement d’un aéroport, CE livre qu’il a écrit lui-même quand il était jeune et dont très peu de personnes ont eu un exemplaire.
J’ai découvert un homme seul, désemparé et incompris par ceux qui gravitent autour de lui. Cela va de sa femme dont il est divorcé mais qu’il aime toujours, à son fils, sa fille, et à ses collègues de travail qui ne voient en lui qu’un être terne et dépourvu d’intérêt.
Je reconnais dans ce personnage celui qui a une richesse intérieure et intellectuelle, cachée aux yeux du monde car refoulée depuis l’adolescence par un père qui lui avait déjà tracé un chemin de carrière « sécurisant » et ne souhaitait pas le laisser atteindre ses rêves.
Au fil de cette lecture André se réveille peu à peu à la vie et se « colorise » en ressentant enfin ce qu’elle pourrait être vraiment s’il continuait sur ce chemin. Sa passion revient en force lorsqu’il se propose d’aider cette jeune fille dans son travail de thèse.
Cette rencontre va lui donner l’occasion de vivre une infime partie de cette vie qu’il aurait pu connaitre s’il avait fait ce choix. Il touche enfin du doigt son rêve et sa passion …
Aubry Françon a l'intelligence de cette écriture peu commune qui emmène le lecteur dans un univers totalement décalé entre la force des mots et une histoire commune, ce qui exalte notre intérêt et nous presse de savoir où nous allons atterrir. Et quel atterrissage !
Je remercie le forum pour ce partenariat qui a pu me faire connaitre cet auteur que je continuerai de suivre, et remercie également l'écrivain Aubry Françon pour sa délicate attention de m'avoir adressé son livre dédicacé. ♥
Quoique sans grand suspens, je me suis mise à apprécier cet homme, André, la quarantaine bien sonnée, qui tombe sous le charme d’une étudiante lisant un livre dans une salle d’embarquement d’un aéroport, CE livre qu’il a écrit lui-même quand il était jeune et dont très peu de personnes ont eu un exemplaire.
J’ai découvert un homme seul, désemparé et incompris par ceux qui gravitent autour de lui. Cela va de sa femme dont il est divorcé mais qu’il aime toujours, à son fils, sa fille, et à ses collègues de travail qui ne voient en lui qu’un être terne et dépourvu d’intérêt.
Je reconnais dans ce personnage celui qui a une richesse intérieure et intellectuelle, cachée aux yeux du monde car refoulée depuis l’adolescence par un père qui lui avait déjà tracé un chemin de carrière « sécurisant » et ne souhaitait pas le laisser atteindre ses rêves.
Au fil de cette lecture André se réveille peu à peu à la vie et se « colorise » en ressentant enfin ce qu’elle pourrait être vraiment s’il continuait sur ce chemin. Sa passion revient en force lorsqu’il se propose d’aider cette jeune fille dans son travail de thèse.
Cette rencontre va lui donner l’occasion de vivre une infime partie de cette vie qu’il aurait pu connaitre s’il avait fait ce choix. Il touche enfin du doigt son rêve et sa passion …
Aubry Françon a l'intelligence de cette écriture peu commune qui emmène le lecteur dans un univers totalement décalé entre la force des mots et une histoire commune, ce qui exalte notre intérêt et nous presse de savoir où nous allons atterrir. Et quel atterrissage !
Je remercie le forum pour ce partenariat qui a pu me faire connaitre cet auteur que je continuerai de suivre, et remercie également l'écrivain Aubry Françon pour sa délicate attention de m'avoir adressé son livre dédicacé. ♥
Dernière édition par safran le Sam 1 Oct 2016 - 9:05, édité 1 fois
safran- Membre connaisseur
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Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
merci Cassiopée et Safran pour ces présentations, il est noté sur mon petit carnet
Pinky- Grand sage du forum
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Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Avant tout, je souhaite remercier Partage Lecture et les Editions Edilivre de m'avoir offert ce livre. Merci aussi à Aubry Françon pour cette délicate attention de dédicacer son ouvrage.
C'est toujours une émotion que la découverte d' un livre, d'un nouvel auteur.
J'ai été d'emblée conquise par le titre poétique et prometteur, par la couverture toute en douceur.
Conquise aussi et surtout par le style.
Les expressions imagées, " parlantes ", les descriptions des lieux si précises que l'on a l'impression que l'on reconnaîtrait sans problème les endroits.
L'écriture est minutieuse, harmonieuse. Une grande richesse de vocabulaire.
On ressent l'amour de cette région qui tient à cœur de l'auteur.
Pour l'histoire :j'avoue avoir eu un peu de difficultés au départ à m'attacher au personnage d'André.
A force de le suivre, j'ai fini non pas par vraiment l'apprécier mais mieux le comprendre.
Il a eu une vie insipide, morne, routinière dans laquelle il s'enlise. Il n'a pas pu réaliser son rêve. Jusqu'au jour, où, il y a eu cette rencontre avec Moïra. Et là, tout change, tout bascule.
Il va pouvoir enfin faire quelque chose de sa vie. Quelque chose qui lui tenait à cœur : la réalisation de son rêve.
Un auteur à suivre. La qualité de son écriture, toute l'émotion qu'il transmet dans son texte dénote un grand talent.
Il a aussi l'art de distiller les évènements, le suspense, le ressenti des personnages.
C'est toujours une émotion que la découverte d' un livre, d'un nouvel auteur.
J'ai été d'emblée conquise par le titre poétique et prometteur, par la couverture toute en douceur.
Conquise aussi et surtout par le style.
Les expressions imagées, " parlantes ", les descriptions des lieux si précises que l'on a l'impression que l'on reconnaîtrait sans problème les endroits.
L'écriture est minutieuse, harmonieuse. Une grande richesse de vocabulaire.
On ressent l'amour de cette région qui tient à cœur de l'auteur.
Pour l'histoire :j'avoue avoir eu un peu de difficultés au départ à m'attacher au personnage d'André.
A force de le suivre, j'ai fini non pas par vraiment l'apprécier mais mieux le comprendre.
Il a eu une vie insipide, morne, routinière dans laquelle il s'enlise. Il n'a pas pu réaliser son rêve. Jusqu'au jour, où, il y a eu cette rencontre avec Moïra. Et là, tout change, tout bascule.
Il va pouvoir enfin faire quelque chose de sa vie. Quelque chose qui lui tenait à cœur : la réalisation de son rêve.
Un auteur à suivre. La qualité de son écriture, toute l'émotion qu'il transmet dans son texte dénote un grand talent.
Il a aussi l'art de distiller les évènements, le suspense, le ressenti des personnages.
Paprika- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : tout sauf romans à l'eau de rose, politique.
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Cassiopée- Admin
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Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Oh oui, excuse-moi, Cassiopée.
Paprika- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : tout sauf romans à l'eau de rose, politique.
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Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Tout d'abord un immense merci à Partage Lecture et Edilivre pour la découverte de ce premier roman d'Aubry Françon.
Au premier abord, j'ai été charmée par la douceur de la couverture du roman et par la gentille dédicace de l'auteur que je remercie chaleureusement.
Puis j'ai commencé à lire et j'ai découvert un belle plume, agréable, au rythme juste.
Enfin j'ai rencontré les personnages. André surtout, à peu près au milieu de sa vie comme on dit, à l'heure où l'on tourne la page de la jeunesse et où s'ouvre devant nous une période différente, tout aussi envoûtante, nourrie du bilan de la première. André, divorcé, père d'un ado qui a d'autres préoccupations que lui, employé d'une entreprise dont il a fait le tour. André, passionné d'histoire, en particulier médiévale, et qui a toujours eu le regret de ne pas étudier plus pour faire de sa passion son métier. André n'est pas un héros, il n'est pas de ceux qui envoient tout bouler sur un coup de tête mais il est un homme de parole, un être entier qui fait de son mieux dans tout ce qu'il entreprend. C'est justement cela qui est touchant, c'est un monsieurtoutlemonde, une personne comme vous et moi. Il vit en banlieue et aime sa région. Il n'a pas de rêve surdimensionné. C'est son passé qui le rattrape au hasard d'une rencontre et comme souvent ainsi va basculer sa vie. Oh pas tout de suite, insidieusement mais sûrement par petites touches. Et puis il va se lancer, à 1000 pour cent et il devient grandiose d'humilité et d'abnégation.
Ce que j'ai aimé dans ce roman c'est la place laissée au lecteur. Bien sûr on suit l'évolution des sentiments d'André et Moïra, l'évolution même physique d'André, mais on ne nous force pas la main, Aubry Françon nous laisse penser librement. Il m'est arrivé d'hésiter entre plusieurs ressentis et j'ai trouvé cette liberté très agréable.
Néanmoins bien sûr, l'auteur garde la maîtrise du destin et la fin m'a profondément étonnée, je ne l'avais vraiment pas pressentie!
Bref, ce roman est une très belle découverte et j'espère que d'autres suivront...
Au premier abord, j'ai été charmée par la douceur de la couverture du roman et par la gentille dédicace de l'auteur que je remercie chaleureusement.
Puis j'ai commencé à lire et j'ai découvert un belle plume, agréable, au rythme juste.
Enfin j'ai rencontré les personnages. André surtout, à peu près au milieu de sa vie comme on dit, à l'heure où l'on tourne la page de la jeunesse et où s'ouvre devant nous une période différente, tout aussi envoûtante, nourrie du bilan de la première. André, divorcé, père d'un ado qui a d'autres préoccupations que lui, employé d'une entreprise dont il a fait le tour. André, passionné d'histoire, en particulier médiévale, et qui a toujours eu le regret de ne pas étudier plus pour faire de sa passion son métier. André n'est pas un héros, il n'est pas de ceux qui envoient tout bouler sur un coup de tête mais il est un homme de parole, un être entier qui fait de son mieux dans tout ce qu'il entreprend. C'est justement cela qui est touchant, c'est un monsieurtoutlemonde, une personne comme vous et moi. Il vit en banlieue et aime sa région. Il n'a pas de rêve surdimensionné. C'est son passé qui le rattrape au hasard d'une rencontre et comme souvent ainsi va basculer sa vie. Oh pas tout de suite, insidieusement mais sûrement par petites touches. Et puis il va se lancer, à 1000 pour cent et il devient grandiose d'humilité et d'abnégation.
Ce que j'ai aimé dans ce roman c'est la place laissée au lecteur. Bien sûr on suit l'évolution des sentiments d'André et Moïra, l'évolution même physique d'André, mais on ne nous force pas la main, Aubry Françon nous laisse penser librement. Il m'est arrivé d'hésiter entre plusieurs ressentis et j'ai trouvé cette liberté très agréable.
Néanmoins bien sûr, l'auteur garde la maîtrise du destin et la fin m'a profondément étonnée, je ne l'avais vraiment pas pressentie!
Bref, ce roman est une très belle découverte et j'espère que d'autres suivront...
Véronique M.- Grand sage du forum
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Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Tout d’abord un immense merci à l’auteur – pour l’envoi et sa jolie dédicace – ainsi qu’au forum pour ce partenariat !
J’ai pris un peu de retard dans l’écriture de ma chronique car il est pour moi difficile d’expliquer : j’aurais voulu aimer le livre, comme vous toutes, et tout semblait réuni pour qu'il me plaise mais ça n’a pas fonctionné et même un mois après ma lecture je ne parviens pas à comprendre ce qui a croché.
A l’origine, l’idée du roman – le passé qui se rappelle au bon souvenir d’André – m’a beaucoup plu, j’ai trouvé la couverture très belle avec ce côté vieille photographie trouvée au fond d’un tiroir. Le quatrième de couverture m’a également parlé et j’avais hâte de me plonger dans cette histoire entre passé et présent, fiction et réalité.
J’ai aimé le portrait fait par l’auteur de la société, de la vie en entreprise et des relations familiales parfois difficiles. Le fait que le roman mette en relation deux personnes que rien n’aurait dû réunir m’a touchée. Je n’ai malheureusement pas ressenti d’affinité, ni d’empathie pour André, que j’ai trouvé presque un peu capricieux. Je n’ai certainement pas réussi à le comprendre et à l’apprécier. Qui sait peut-être dans quelques années quand j’aurais atteint son âge et que moi aussi je traverserai la crise de la quarantaine ! Mais actuellement, c’est le genre de personne que j’ai envie de secouer pour qu’il réagisse et j’ai l’impression que dans ce roman, il s’agit d’une fuite en avant pour éviter d’avoir à affronter le quotidien et ce fait m’a un peu dérangée. Les personnages sont décrits avec beaucoup de précisions. Je regrette par contre de ne m’être identifié à aucun, ce qui ne m’a pas vraiment aidée à entrer dans l’histoire.
J’ai aussi un peu bloqué sur le vocabulaire utilisé par l’auteur. J’ai trouvé que parfois cela alourdissait le récit et j’avais parfois un peu l’impression d’une surenchère. Parfois, j’ai trouvé que les dialogues sonnaient faux, car le style était un peu trop pompeux à mon goût et j’ai été très surprise d’une réponse (p. 46) où Moïra répond « Ah, OK » : ça détonne un peu avec le reste du récit et la manière dont elle s’exprime dans le reste du roman.
J’ai été relativement surprise par la fin que je n’attendais pas du tout et j’aurais bien aimé quelques pages de plus, car j’ai trouvé le récit très court. J’ai beaucoup apprécié qu’on ait un bout du livre écrit par André pour mieux comprendre ce qui les a rassemblés.
Pour conclure, je ne sais pas ce qui n’a pas été avec ce roman mais je n’ai pas été sensible à cette histoire, ce que je regrette. Je recommande par contre ce livre à toute personne qui veut découvrir un auteur qui se lance et qui ose s’éloigner d’un style vu et revu par l’utilisation d’un vocabulaire riche !
P.S. Peut-être que j’ai loupé un passage, mais est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer le lien entre le titre et le récit ?
J’ai pris un peu de retard dans l’écriture de ma chronique car il est pour moi difficile d’expliquer : j’aurais voulu aimer le livre, comme vous toutes, et tout semblait réuni pour qu'il me plaise mais ça n’a pas fonctionné et même un mois après ma lecture je ne parviens pas à comprendre ce qui a croché.
A l’origine, l’idée du roman – le passé qui se rappelle au bon souvenir d’André – m’a beaucoup plu, j’ai trouvé la couverture très belle avec ce côté vieille photographie trouvée au fond d’un tiroir. Le quatrième de couverture m’a également parlé et j’avais hâte de me plonger dans cette histoire entre passé et présent, fiction et réalité.
J’ai aimé le portrait fait par l’auteur de la société, de la vie en entreprise et des relations familiales parfois difficiles. Le fait que le roman mette en relation deux personnes que rien n’aurait dû réunir m’a touchée. Je n’ai malheureusement pas ressenti d’affinité, ni d’empathie pour André, que j’ai trouvé presque un peu capricieux. Je n’ai certainement pas réussi à le comprendre et à l’apprécier. Qui sait peut-être dans quelques années quand j’aurais atteint son âge et que moi aussi je traverserai la crise de la quarantaine ! Mais actuellement, c’est le genre de personne que j’ai envie de secouer pour qu’il réagisse et j’ai l’impression que dans ce roman, il s’agit d’une fuite en avant pour éviter d’avoir à affronter le quotidien et ce fait m’a un peu dérangée. Les personnages sont décrits avec beaucoup de précisions. Je regrette par contre de ne m’être identifié à aucun, ce qui ne m’a pas vraiment aidée à entrer dans l’histoire.
J’ai aussi un peu bloqué sur le vocabulaire utilisé par l’auteur. J’ai trouvé que parfois cela alourdissait le récit et j’avais parfois un peu l’impression d’une surenchère. Parfois, j’ai trouvé que les dialogues sonnaient faux, car le style était un peu trop pompeux à mon goût et j’ai été très surprise d’une réponse (p. 46) où Moïra répond « Ah, OK » : ça détonne un peu avec le reste du récit et la manière dont elle s’exprime dans le reste du roman.
J’ai été relativement surprise par la fin que je n’attendais pas du tout et j’aurais bien aimé quelques pages de plus, car j’ai trouvé le récit très court. J’ai beaucoup apprécié qu’on ait un bout du livre écrit par André pour mieux comprendre ce qui les a rassemblés.
Pour conclure, je ne sais pas ce qui n’a pas été avec ce roman mais je n’ai pas été sensible à cette histoire, ce que je regrette. Je recommande par contre ce livre à toute personne qui veut découvrir un auteur qui se lance et qui ose s’éloigner d’un style vu et revu par l’utilisation d’un vocabulaire riche !
P.S. Peut-être que j’ai loupé un passage, mais est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer le lien entre le titre et le récit ?
Dernière édition par Lilo85 le Mar 1 Nov 2016 - 20:28, édité 2 fois
Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Les pommiers c'est pour le village de Pommier en Forez, enfin c'est ce que je pense...
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Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Je pense que Pommier c'est aussi le lieu d'un premier coup de cœur (la découverte du village médiéval), qui se renouvelle quelques années plus tard.
Lilo, j'ai été moi aussi un peu gênée par la surenchère de vocabulaire mais j'ai réussi à passer outre pour me rapprocher des personnages.
Lilo, j'ai été moi aussi un peu gênée par la surenchère de vocabulaire mais j'ai réussi à passer outre pour me rapprocher des personnages.
Véronique M.- Grand sage du forum
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Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Tchat avec l'auteur le 18 Novembre à 20 h. (une heure)
Il est très content de parler avec vous!
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Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Mais c'est super Cassiopée, tous ces tchats!!!
joëlle- Modérateur
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Re: [Françon, Aubry] Les pommiers fleurissent aussi en hiver
Très heureux de pouvoir échanger avec les membres du Forum !
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Cassiopée- Admin
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