Adaptation au cinéma: Ma vie de courgette
Page 1 sur 1
Adaptation au cinéma: Ma vie de courgette
Après avoir lu le livre: Autobiographie d'une courgette
Irez-vous voir le film: Ma vie de courgette: Film d'animation présenté à Cannes en 2016.
Des copains résistent au malheur grâce à l’humour et à l’amitié.
Un film poétique et porteur d’espoir, réalisé par Claude Barras et scénarisé par Céline Sciamma.
C'est une simple photo où sept gosses font les andouilles sur le palier de leur foyer social. Ils ont toutes les raisons d'être tristes, mais ils lèvent les bras au ciel parce qu'à 10 ans, avoir des copains, ça aide, et ça réchauffe comme une famille. Ce plan de Ma vie de Courgette est ce qu'on a vu de plus émouvant sur un écran depuis longtemps. Le film commence fort : le petit Icare vit seul avec sa maman qui aime beaucoup la bière et qui « part au ciel ». Elle le surnommait Courgette, c'est ainsi qu'il tient à être appelé dans ce foyer où il atterrit au milieu d'autres gamins blessés par la vie. Comme Simon, qui joue au dur pour tenir le coup ou Béatrice dont la mère a été reconduite à la frontière. Sans oublier Camille, la jolie fillette un peu garçon manqué, qui trouve la plus belle forme de résilience à son grand malheur : sourire aux autres.
Le charme de ces petites marionnettes animées opère, avec leurs yeux immenses, si expressifs, ouverts sur un monde qui, jusque-là, ne leur a pas fait de cadeaux. Claude Barras les anime image par image, en stop motion comme s'il dirigeait de vrais acteurs, et imagine de superbes plans-séquences dans un décor à la tristesse pimpante, à la fois contemporain et intemporel comme ces jeux de construction en bois qui continuent à faire rêver les gamins d'aujourd'hui. Fruit d'un travail colossal (presque deux ans de tournage avec plus d'une centaine de techniciens et d'artisans), chaque détail devient saillant, essentiel : un demi-sourire mélancolique, une canette de bière, un cerf-volant, des assiettes de frites dans le petit réfectoire, une mèche de cheveux qui barre le visage d'une blondinette traumatisée. Ou encore ce petit tableau où des nuages et des soleils donnent, au quotidien, la météo des émotions des pensionnaires du foyer. (Source Télérama)
Irez-vous voir le film: Ma vie de courgette: Film d'animation présenté à Cannes en 2016.
Des copains résistent au malheur grâce à l’humour et à l’amitié.
Un film poétique et porteur d’espoir, réalisé par Claude Barras et scénarisé par Céline Sciamma.
C'est une simple photo où sept gosses font les andouilles sur le palier de leur foyer social. Ils ont toutes les raisons d'être tristes, mais ils lèvent les bras au ciel parce qu'à 10 ans, avoir des copains, ça aide, et ça réchauffe comme une famille. Ce plan de Ma vie de Courgette est ce qu'on a vu de plus émouvant sur un écran depuis longtemps. Le film commence fort : le petit Icare vit seul avec sa maman qui aime beaucoup la bière et qui « part au ciel ». Elle le surnommait Courgette, c'est ainsi qu'il tient à être appelé dans ce foyer où il atterrit au milieu d'autres gamins blessés par la vie. Comme Simon, qui joue au dur pour tenir le coup ou Béatrice dont la mère a été reconduite à la frontière. Sans oublier Camille, la jolie fillette un peu garçon manqué, qui trouve la plus belle forme de résilience à son grand malheur : sourire aux autres.
Le charme de ces petites marionnettes animées opère, avec leurs yeux immenses, si expressifs, ouverts sur un monde qui, jusque-là, ne leur a pas fait de cadeaux. Claude Barras les anime image par image, en stop motion comme s'il dirigeait de vrais acteurs, et imagine de superbes plans-séquences dans un décor à la tristesse pimpante, à la fois contemporain et intemporel comme ces jeux de construction en bois qui continuent à faire rêver les gamins d'aujourd'hui. Fruit d'un travail colossal (presque deux ans de tournage avec plus d'une centaine de techniciens et d'artisans), chaque détail devient saillant, essentiel : un demi-sourire mélancolique, une canette de bière, un cerf-volant, des assiettes de frites dans le petit réfectoire, une mèche de cheveux qui barre le visage d'une blondinette traumatisée. Ou encore ce petit tableau où des nuages et des soleils donnent, au quotidien, la météo des émotions des pensionnaires du foyer. (Source Télérama)
_________________
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16858
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Sujets similaires
» Adaptation au cinéma: Room
» Adaptation au cinéma: Avant toi
» Adaptation au cinéma : Les misérables
» Adaptation au cinéma: Patients
» Adaptation au cinéma : Trash
» Adaptation au cinéma: Avant toi
» Adaptation au cinéma : Les misérables
» Adaptation au cinéma: Patients
» Adaptation au cinéma : Trash
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum