[Delaume, Chloé] Les sorcières de la République

par lili78 Lun 31 Oct 2016 - 16:53

Delaume Chloé - Les sorcières de la République
Edition du Seuil – pages

Quatrième de couverture : Des choses, pas belles, se sont passées, en France, entre 2017 et 2020. Les femmes, par la main de déesses grecques surgies de l’Olympe, ont pris le pouvoir détenu par les hommes depuis des millénaires. L’Apocalypse, prédite pour décembre 2012, n’a pas eu lieu. Les déesses sont venues se mélanger à la société française. Le Parti du Cercle a imposé ses règles. L’expérience a très mal tourné. Mais comment faire la lumière sur ce règne éphémère et probablement sanglant, alors qu’une amnésie collective a été décidée par référendum au terme de cette page d’histoire, en 2020 ? Une amnésie appelée le Grand Blanc, approuvée à l’unanimité par la population. C’est pour juger cette douloureuse parenthèse que s’ouvre un maxi-procès dans ce qui fut longtemps le Stade de France et qui abrite désormais le Tribunal du Grand Paris. Nous sommes en 2062. À la barre, la Sibylle, prophétesse de la révolution des femmes. Pièces à conviction à l’appui, elle déroule le fil de sa mémoire, et la généalogie des événements. Petit à petit, on découvre la réalité de ces années très spéciales.

Mon avis : Les sorcières de la République est le premier roman que je lis de cette auteure, au début je n’étais pas très attirée par la quatrième de couverture, mais la prestation de l’auteure à La Grande Librairie m’a convaincue et je me suis laissée tenter.

Ce roman retrace le jugement de Sibylle, grande prophétesse, qui est à l’initiative de la révolution féminine qui vira au cauchemar.

Les sorcières de la République est un livre complètement loufoque, mais qui apporte une vision acerbe de notre société d’aujourd’hui et épouvantablement visionnaire de celle de demain.
J’ai adoré le côté drôle du roman, le ton sarcastique mais aussi le regard critique que pose l’auteure sur les politiques, les médias, les hommes et la religion. J’ai adoré le côté roman insolite, étonnant, les nombreuses références complètement inattendues comme les "Gremlins", "Macumba" (chanson de Jean-Pierre Madère) ou "La reine des neiges", et, par exemple, la magnifique reprise de "La Marseillaise".
Mais malheureusement, il y a aussi de longs moments où j’étais au creux de la vague avec des passages longs et ennuyeux.
C’est tout de même un roman hors du commun que je vous invite à découvrir.

Extraits :
« rubrique sport : épreuve du 4400 mètres haies aux Jeux pharmacolympiques : Regardez comment Arnolin Merlot remporte la victoire in extremis grâce aux effets surpuissant du Boostoltal. »