[O'Farrell, Maggie] Quand tu es parti
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[O'Farrell, Maggie] Quand tu es parti
Presentation de l'editeir:
Nul ne sait ce qu'a vu Alice, ce matin-là, en arrivant à la gare d'Edimbourg, et qui l'a bouleversée au point de repartir immédiatement pour Londres. A son retour, Alice, victime d'un grave accident, sombre dans un coma profond. Au gré des flottements de sa conscience, la jeune femme se souvient : de l'amour fou avec John, un journaliste, fils d'un juif intégriste qui l'a renié ; de l'étrange enfant, puis de l'adolescente fragile et rebelle qu'elle a été ; de l'affection de sa grand-mère Elspeth, et des heurts avec sa mère, Ann, beauté froide et énigmatique. Et tandis que toute la famille guette le moindre signe d'espoir, la genèse du drame affleure
Mon commentaire:
C’est le premier roman de Maggie O’Farrell et je l’ai profondement aime.
Alice et John se sont aimes d’un amour absolu et sans limites et se sont maries. Alice a connu cet amour qui apportait le maximum de bonheur, mais inevitablement – des tourments. Un amour fou n’est pas toujours une panacee. John est juif et son père, juif integriste, n’accepte pas sa belle-fille goy, ce beau-père a plusieurs fois failli briser leur vie en couple. Puis la mort a fauche John dans l’explosion d’un attentat a Londres. Qu’est-ce que Alice pourrait faire de tout l’amour pour John qui lui restait ? Impossible de le refouler, de l’ignorer. Dans sa vie il n’y avait plus qu’une solitude pesante.
Pourtant, elle decide de chercher a se consoler aupres de sa famille en Ecosse. Il y a ses deux sœurs qu’elle aime tendrement. Il y a ses parents…Les rapports avec sa mere ont toujours été diffciles, pleins de heurts et de l’incomprehension. Mais Alice sait qu’elle peut compter sur ses parents. Un coup de tete, peu de temps apresla disparition tragique de son mari, la fait prendre le train pour Edimbourg ou, a la gare, elle retrouve ses sœurs. Elle va aux toilettes et ce qu’elle y voit dans un miroir, le lecteur ne l’apprendra qu’a la fin du livre. Ce qu’elle a vu dans le miroir est si bouleversant, si perturbabtant pour elle que le fil extremement mince qui l’accroche a la vie, est brise. Alice reprend le premier train pour Londres ou elle subit un accident et sombre dans le coma. C’est de ce coma qu’elle raconte son histoire.
Le recit dans le roman n’est pas chronologique. On suis Alice des sa naissance, on passe par son enfance d’une fille « pas comme les autres », par son adolescence rebelle, on la voit déjà adulte. Il y a egalement la vie de ses sœurs, de sa mere Ann, de sa grand-meme Elspeth qu’Alice aime beaucoup. Des secrets refont surface, on voit s’ecouler des moments d’une vie qui, pour personne, n’est jamais tout rose.
La prose de Maggie O’Farrell est d’une vigueur et sensibilite opaques et elle est extremement passionnante. L'auteure explore avec maitrise les liens dans la famille et dans l’amours, les non-dits et les mensonges qui font souvent une vie s’ecrouler. On lit et on a envie de pleurer, j'ai verse des larmes surtout par admiration via-a-vis du talent de l'ecrivaine.
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