[Nicholls, David] Nous
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[Nicholls, David] Nous
Presentation de l'editeur:
Paris, Amsterdam, Munich, Vérone, Venise, Florence, Rome, Naples. Le Louvre, le musée Van-Gogh, la place Saint-Marc. Terrasses ensoleillées, trattorias bondées : l'été s'annonce chargé pour les Petersen.
Douglas, le père, est extatique.
Connie, la mère, est plus mesurée.
Pour Albie, leur fils de dix-sept ans, c'est carrément l'enfer.
Et pour tous, c'est peut-être l'occasion d'un nouveau départ.
Douglas le sait, c'est sa dernière chance de prouver que derrière le biochimiste coincé se cache un mari attentionné et un père superfun.
Connie, elle, va devoir affronter le souvenir de celle qu'elle était, cette étudiante en art qui sillonnait l'Europe en quête de folles expériences. Et celle qu'elle est devenue, une épouse rangée qui voudrait bien passer à autre chose.
Quant à Albie, grand photographe en herbe, entre fugues et passion amoureuse, arrivera-t-il à renouer avec son père et à voler enfin de ses propres ailes ?
Crise de la cinquantaine, crise de couple, crise d'adolescence : Nous, c'est vous.
Mon ressenti:
Je suis sure que les lecteurs aiment ce roman, c’est un tres beau roman. Il n’y a rien d’inutile, rien d’ennuyeux et ce n’est quand meme pas du tout sec ou laconique. Nicholls a une ecriture legere, agreable a lire, entrainante, il parle souvent de choses graves de manière amusante.
Us=Nous. Quand est-ce qu’on dit « nous » ? Quand on exprime une appartenance, quand on veut demontrer aux autres qu’on n’est pas seul…quand on est cramponne a son seul et unique amour en esperant etre protege par cet amour. Mais comme les relations humaines changent toujours, il arrive le moment ou cette protection tombe et on est seul, on est oblige de dire « JE ». Qu’y a-t-il d’horrible a dire « je » ?
L’ecrivain a choisi pour son roman le sujet eternel – pourquoi et quand les sentiments s’effritent-ils ?
Nous est un roman – voyage comprenant sept pays europeens et 25 ans de mariage. Un « guide » bien particulier. Les epoux Duglas (54 ans) et Connie (52 ans) se preparent a celebrer la majorite et la maturite de leur fils Albie (17 ans, sur le point de partir au college), par le voyage – initiation dit « Grand tour » a travers les pays europeens pour qu’il soit initie aux grandes idees des peuples de notre vieux continent. Du coup, a la veille du depart, Connie annonce a son mari qu’elle ne supporterait pas de vivre a deux avec lui et veut le quitter apres le depart du fils. On n’annulera pas le voyage, Connie ne veut pas decevoir Albie et Duglas fera tout son possible pour reconquerir le cœur de sa femme et remedier aux relations douloureuses entre lui et son fils.
C’est Duglas qui parle, le recit tragi-comique vient de son ego d’homme blesse. Il y a 25 ans il a rencontre Connie, jeune peintre, passionne et petillante. Lui, un scientifique timide, silencieux et equilibre est fort attire par cette beaute si epanouie et l’attirance est partagee. L’attirance mutuelle devient amour, l’amour devient mariage on les voit déjà famille avec leur fils Albie. Les rapports de Dug et Connie ont vecu toute sorte de turbulences et epreuves. Leur histoire c’est la recherche eternelle du bonheur, une histoire des erreurs, du pardon, de l’amour entre homme et femme, entre parents et enfants.
L’amour de Dug pour Connie est touchant, c’est une quasi adoration. Mais cette adoration ne cache pas et n’excuse pas ses erreurs et ses travers. On ne voit que le point de vue de Dug, mais il ne se menage nullement lui-meme. Dans ses paroles il n’y a pas de jugement ou accusation, le ton n'est pas mechant.
Le portrait du fils Albie est aussi, edifie avec extreme precison – il idolatre sa mere, il est constamment en guerre avec son père, il cherche sa place et son identite en se fachant, en critiquant, en lancant des defis. Un vrai fils cauchemardesque pour Dug qui est tout etarnger aux convenances des rapports sociaux. L’attitude de son n’arrange point les problemes du couple Dug – Connie.
Une histoire edifiee de manière interessante, avec plein de retours en arriere. Ce qui y est toujours present, c’est la sensation d’amour (amour d’homme, amour de femme, amour parental) tel qu’il est – doux et amer. Il n’y a pas de signe d’egalite entre le bonheur et l’amour. A la fin, il faut tout simplement en subir les consequences.
Un roman ecrit avec beaucoup de raffinement et humour, je le recommande vivement.
Invité- Invité
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