[Carlson, Ron] Retour à Oakpine
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[Carlson, Ron] Retour à Oakpine
Titre : Retour à Oakpine
Auteur : Ron Carlson.
Edition : Gallmeister
Nombre de pages : 282 pages.
Présentation de l’éditeur :
La petite ville d’Oakpine, au cœur des magnifiques paysages du Wyoming, offre une vie paisible à ses habitants. Et c’est à cela qu’aspire Jimmy, 50 ans, atteint du sida. Devenu un écrivain renommé à New York, il souhaite désormais retrouver sa ville natale pour y passer les derniers mois de sa vie, et renouer avec ses parents. Il découvre que le destin vient de réunir à Oakpine ses trois meilleurs amis d’enfance : Craig, Frank et Mason. Chacun a fait son chemin, construit une vie, mais tous se trouvent aujourd’hui à un tournant de leur existence. Petit à petit, au gré de ces retrouvailles, les quatre hommes vont se rendre compte que leur amitié est la meilleure arme pour effacer les fantômes du passé et affronter les obstacles du présent. Avec pour décor des images lumineuses et émouvantes de l’Ouest américain, Ron Carlson dépeint toute l’humanité de ses personnages et offre un portrait bouleversant de l’amitié, dans un nouveau roman qui confirme son infini talent à sonder les âmes.
Mon avis :
Retour à Oakpine est un roman qui traite d’un sujet délicat (la fin de vie d’un malade atteint du SIDA, son retour dans sa ville natale auprès de ses parents qu’il n’a pas vu depuis trente ans), avec non moins de délicatesse.
Le hasard, le destin, ou quel que soit le nom que l’on veut bien lui donner, réunit Jim et ses trois amis d’enfance, amis qu’il n’a pas vu depuis trente ans, depuis la tragédie qui a précédé son départ. Chacun a mené sa vie, comme ils l’entendaient : Jim est un écrivain reconnu, Mark un avocat qui ne manque pas de renom, Franck tient un bar, Craig rénove des maisons, son fils l’aide parfois, sa femme travaille au musée de la ville. Certains ont eu une vie sentimentale heureuse, d’autres plus mouvementées, sans remords ni regrets.
Non, ce petit coin du Wyoming ne cache pas de noirs secrets, il n’y a rien de pourri dans l’état du Wyoming, simplement des hommes, des femmes, qui vivent leur vie, mènent leur barque de leur mieux, de manière très éloignée parfois de leurs rêves ou de leurs ambitions, sans pour autant avoir sombré. Oui, de solides hommes et femmes, unis par des souvenirs, et réunis par cette amitié qu’ils n’ont pas oublié, qui les font se rendre au chevet de Jim, qui les font aussi remonter leur groupe de rock, sans autre ambition que de rejouer à nouveau ensemble – sans Jim, trop affaibli.
La jeune génération est présente également, avec ses propres rêves, ses excès parfois, ses principes aussi, et des adultes pour les épauler : la bienveillance, le respect, ont aussi droit de cité dans la littérature américaine contemporaine. Il est bon aussi de montrer cette Amérique où il ne se passe pas grand chose mais où l’on peut être heureux et tolérant : ses amis ne font-ils pas de leur mieux pour que Jim se sente le moins mal possible ? Reste son père, comme un exemple d’une certaine intolérance, lui qui refuse de le voir, et même de l’accepter dans sa maison. Mais les sentiments ne sont pas aussi simples qu’ils le paraissent.
Retour à Oakpine est un beau roman d’amitié, à lire si vous avez besoin de fréquenter des oeuvres sereines.
Auteur : Ron Carlson.
Edition : Gallmeister
Nombre de pages : 282 pages.
Présentation de l’éditeur :
La petite ville d’Oakpine, au cœur des magnifiques paysages du Wyoming, offre une vie paisible à ses habitants. Et c’est à cela qu’aspire Jimmy, 50 ans, atteint du sida. Devenu un écrivain renommé à New York, il souhaite désormais retrouver sa ville natale pour y passer les derniers mois de sa vie, et renouer avec ses parents. Il découvre que le destin vient de réunir à Oakpine ses trois meilleurs amis d’enfance : Craig, Frank et Mason. Chacun a fait son chemin, construit une vie, mais tous se trouvent aujourd’hui à un tournant de leur existence. Petit à petit, au gré de ces retrouvailles, les quatre hommes vont se rendre compte que leur amitié est la meilleure arme pour effacer les fantômes du passé et affronter les obstacles du présent. Avec pour décor des images lumineuses et émouvantes de l’Ouest américain, Ron Carlson dépeint toute l’humanité de ses personnages et offre un portrait bouleversant de l’amitié, dans un nouveau roman qui confirme son infini talent à sonder les âmes.
Mon avis :
Retour à Oakpine est un roman qui traite d’un sujet délicat (la fin de vie d’un malade atteint du SIDA, son retour dans sa ville natale auprès de ses parents qu’il n’a pas vu depuis trente ans), avec non moins de délicatesse.
Le hasard, le destin, ou quel que soit le nom que l’on veut bien lui donner, réunit Jim et ses trois amis d’enfance, amis qu’il n’a pas vu depuis trente ans, depuis la tragédie qui a précédé son départ. Chacun a mené sa vie, comme ils l’entendaient : Jim est un écrivain reconnu, Mark un avocat qui ne manque pas de renom, Franck tient un bar, Craig rénove des maisons, son fils l’aide parfois, sa femme travaille au musée de la ville. Certains ont eu une vie sentimentale heureuse, d’autres plus mouvementées, sans remords ni regrets.
Non, ce petit coin du Wyoming ne cache pas de noirs secrets, il n’y a rien de pourri dans l’état du Wyoming, simplement des hommes, des femmes, qui vivent leur vie, mènent leur barque de leur mieux, de manière très éloignée parfois de leurs rêves ou de leurs ambitions, sans pour autant avoir sombré. Oui, de solides hommes et femmes, unis par des souvenirs, et réunis par cette amitié qu’ils n’ont pas oublié, qui les font se rendre au chevet de Jim, qui les font aussi remonter leur groupe de rock, sans autre ambition que de rejouer à nouveau ensemble – sans Jim, trop affaibli.
La jeune génération est présente également, avec ses propres rêves, ses excès parfois, ses principes aussi, et des adultes pour les épauler : la bienveillance, le respect, ont aussi droit de cité dans la littérature américaine contemporaine. Il est bon aussi de montrer cette Amérique où il ne se passe pas grand chose mais où l’on peut être heureux et tolérant : ses amis ne font-ils pas de leur mieux pour que Jim se sente le moins mal possible ? Reste son père, comme un exemple d’une certaine intolérance, lui qui refuse de le voir, et même de l’accepter dans sa maison. Mais les sentiments ne sont pas aussi simples qu’ils le paraissent.
Retour à Oakpine est un beau roman d’amitié, à lire si vous avez besoin de fréquenter des oeuvres sereines.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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